Chapitre 17

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Point de vue Steeve

Après deux mois de scéance, Lucas tient déjà debout quelques secondes, mais il ne se décourage pas. Mais j'aimerai quand même prendre un avis d'un collègue ou plutôt un ami.
En me voyant débarquer aux urgences, Kevin m'interroge déjà  du regard .

- Qu'est-ce qui t'emmene ici de si tard ?
- J'aimerais te demander un avis.
- Laisse moi deviner, un abruti qui a perdu la capacité de marche il y a des mois ? Ou un malade atteint d'un cancer , mais dans les deux cas j'en ai aucune idée.

- Pourquoi tu ne viens jamais le voir ?
- Je n'ai pas envie, et je le punie un peu.
- C'est long comme punition presque une demie année quand même.
- Ah ouaih, tu exagères .
- Il est au fond de sa vie en ce moment.
- Sans blague... Il se drogue ?
- Ouaih, et j'ai essayé de l'arrêter mais il ne veut rien entendre.

- C'était toujours son moyen d'oublier quand on était dans l'armée.
- Qu'est-ce qui l'a fait arrêter ?
- J'en ai aucune idée , mais en tout cas il a arrêté peu à peu quand il se lançait dans son association .
- Non ! Ne me dits pas que c'est ?
- Quoi ?
- C'est Annick.
- Probablement, c'était la seule personne capable de le tenir sur terre ou sur ses pieds, je ne sais pas comment l'expliquer.

C'est évident, il arrêtait presque tout ses conneries quand il passait ces temps avec elle.
Faut que je cherche aussi un moyen de la retrouver, donc je me dirige vers la direction. J'entend Kevin me suivre dans mon élan.

- Tu vas faire un course marathon dans le couloir ?
- Suis moi tout simplement.

- On ne va pas rediscuter à James Bond ?
- C'est notre dernier espoir
- Et si elle nous tire dessus ?

- Je ne veux pas finir au fauteuil roulant.
Marinà : qu'est ce que vous voulez ?

Si on veut jouer le jeu de qui est le méchant, bien allons-y.

- Où est-elle ?
Bien sûr elle sait de qui je parle, et elle me regarde avec un sourire scotché à son visage.

- Aucune idée.
- Si tu le sais et tu vas me le....
- Je ne sais pas, et si elle débarquera ici dans quelques mois, elle ne me dira même pas.

- Écoute, j'ai rien dit pour les deux balles, encore moins pour le fauteuil roulant, et maintenant il est en train de pourrir sa vie, alors dis moi où elle est ?

- Vous n'avez encore rien saisie pour la dernière foos ?  Je n'en ai rien à foutre de ton amie, s'il crève bien fait pour lui, bon débarras.

- Et moi je n'en ai rien à foutre de ton égoïste d'amie qui est à l'origine de tout ce bordel. Alors tu joues aux humains avec quelques sentiments soit tu joues au garce.

K: waouh, je croyais que tu la kifais grave mec !

La ferme Kev

- Donne moi la réponse maintenant sinon je monte une plainte contre toi de devoir détruire la vie de mon pote. Et crois moi j'irai jusqu'au bout même si tu te trouves au même état que lui actuellement !

- Mais tu as bien vue ce qu'il a fait !
- Je m'en fou de ce qu'il a fait, c'est toi qui a fait des actes sans raisonnement ! Maintenant soit tu m'aides soit tu assumes tes actes !

K: ouaih soit tu assumes tes actes !

- Vous êtes virés, tout les deux dégagés.
- C'est ta seule moyen de défense ? C'est ce qu'on verra !

K: et prépare toi à accueillir tout les journalistes du pays, la police et enfin le tribunal. Tu tiens tant à ton image et de ton hôpital ? Nous aussi on tient à la vie de notre ami. Chacun à son intérêt, mais nous on peut détruire la tienne en quelques secondes !

Stay StrongOù les histoires vivent. Découvrez maintenant