Chapitre 24

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Point de vue Lucas

Alors là, je crois que j'ai épuisé toutes mes forces durant cette semaine. En ouvrant mes yeux je constate Annick se faufiler partout chercher je ne sais quoi, mais mes yeux s'attardent sur ses formes parfaites. En tout cas je ne la laisserai plus jamais se filer dans ma vie, et je crois qu'on a très bien souffert durant ses années d'ignorance de ce qu'on ressentait.

- Lulu !?
Euh c'est quoi ce surnom de dindon ?
- Ne t'avise même plus de répéter ces deux syllabes ringardes ! Et comment tu sais que je suis réveillée ?
- Tu me suis de regard avec la plus grande discrétion du monde.
- Je contemple une merveille. Et là elle me fait ses rictus drôlement sexy quand on lui fait ce genre de compliment.
- Je sais, on a rajouté une sixième dans les merveilles du monde.
Je ne la savais pas si joueuse que ça ? Je suis étonné de jour en jour.

- Au fait, tu sais depuis mon retour on n'a pas parlé de boulot.
- Non, mais on était bien là,  et je n'ai plus de job depuis... Tiens ! Depuis que je suis handicapé.
- Tu te lèves et tu marches, ce n'est pas compliqué et tu as un engagement, notre association.
- Steeve s'occupe bien plus que je l'ai fait avant.
- Tu crois ?
- Bien sûr.
- Et comment il peut bien le gérer alors qu'il n'est pas au pays.
- Il se débrouille comme il le fait toujours.
- Mais j'aimerais quand même vérifier.
- Je ne veux pas voir ta folle dingue d'amie.
- On n'est pas obligé de la voir.
- Mais elle se balade partout dans cet hôpital, c'est la chef d'ailleurs toi t'es quoi maintenant.
- Je suis juste la propriétaire
- Tu es son chef alors ? Tu peux la punir.
- Non, mais, c'est ma coéquipière comme toi et pourquoi je dois la punir ?
- Pour ce qu'elle m'a fait.
- Elle a quand même bien fait, ça a secoué ton cerveau d'après mes constatations.
- Ah oui, et qu'est-ce que tu as constaté ?
Et elle marche lentement vers moi pour s'asseoir à califourchon devant moi. Puis elle me chuchote avec beaucoup de félines, ah non ce nest pas bien pour tout mon corps ce genre de tension et chaleur.

- Que tu es raide dingue de tout ce qui me concerne.
Donc on va jouer, je la sers près de moi et caresse son cou.

- Et je ne pourrais jamais nier ça, car tout ce qui te concerne me rend même fou.

Et là je sens quelle perd tous ses moyens, car je sens un frisson irradier tout son corps, elle papillonne ses sourcils comme quand elle ne trouve pas ses mots.

- Mais quand je dis qu'on doit penser à notre association, donc on va travailler et maintenant.
- Tu es en train de gâcher l'un des meilleurs moments de notre couple.
- J'adore ce moment et cette nomination de ce qu'on est, mais ça ne va pas empêcher ma détermination.

- Tu peux y aller seule pour notre association.
- Tu l'as dit toi-même, tu me suivras partout et quoi d'autre déjà ?
- Non, mais ce ne sera pas pour être de nouveau victime d'une fusillade volontaire et bien cibler.
- Elle ne va pas te tirer une deuxième fois quand même.
- Oh, elle m'a bien menacé la dernière fois et je tiens encore à ma vie pour la finir avec toi.
- Lucas, tous ses très beaux mots me touchent vraiment et j'aimerais tellement rester ici à faire tout ce qu'on a manqué depuis ses années, mais on a des obligations.
- Qu'est-ce que tu ne me demandes pas de faire dernièrement.

Je la soulève pour prendre notre douche ensemble dans la plus grande joie et plus de folie qu'avant.
Mais pendant et après les bons moments, elle trouve toujours quelques choses pour me mettre en rogne.

- Avant on passe pour ta séance de réhabilitation.
- Et si je ne veux pas ?
- Tu n'as pas le choix, tu as fait un très grand progrès, faut pas s'arrêter à la dernière ligne droite.
- C'est grâce à toi, rien qu'en te voyant tous les jours pendant cette semaine ça m'a boosté dans tous les sens.
- Il ne faut pas oublier surtout tes amies.
- Mais toi tu es la meilleure, tu me combles dans tous les sens du terme.
- Tu ne m'auras pas avec ses beaux mots, aller on y va.

Stay StrongOù les histoires vivent. Découvrez maintenant