Je regarde par de là la forêt assise sur le toit de ma chaumière, ma cape rouge sur les épaules. La lune éclair la nuit sombre alors que des flocons de neiges tombent. J'entends quelqu'un monter à mes côtés. Il passe ses jambes de par et d'autre de mon corps puis m'encercle de ses bras. Sa chaleur me parcoure de toute part, son odeur me vient alors qu'il pose sa tête sur mon épaule. Je me décale légèrement de lui pour le regarder, ses yeux rouges sang me scrute. Je lui caresse la joue tendrement, je l'aime tant ce loup.
// Trois ans plutôt //
J'entre ouvre légèrement la toile de la charrette pour voir la ville s'éloigner au fur et à mesure que nous avançâmes. Ma sœur à la tête poser sur mes genoux, elle tremble de froid. Je referme aussitôt la toile et la recouvre d'une couverture. Ma mère regarde son alliance les yeux dans le vide, elle regrette. Ma grand mère tricote, enfin elle essaie. Aucun de nous n'a jamais eu à travailler.
Personne dans cette charrette est fort. Ma famille marchent sur les pauvres et les faibles depuis plusieurs générations. Et voilà que mon père à perdu tout ce que l'on possédait aux jeux. On doit s'éloigner de tout ce que l'on a connu pour essayer de tout recommencer. Les jours et les semaines passent quand on arrive enfin dans un petit village.
La nuit tombe doucement alors qu'il neige, mon père nous dit de ne pas sortir alors qu'il part mendier de quoi manger avec notre mère. Je soupire, à chaque fois c'est la même chose; on ne peut plus mettre le nez dehors et j'en ai marre. Ma grand-mère tire sur la toile et me lance un clin d'œil.
- Vas, ma petite. Je lui souris.
- Tu viens Kelly ? Demandais-je à ma sœur en me tournant vers elle.
- Non, nous ne devons pas. Père nous l'a formellement interdis.
- Je ne désire pas devenir un animal de compagnie.
Et je saute de la calèche sans plus de cérémonie. Je mets ma cape décrépis correctement sur ma tête puis me mets à visiter ce petit village. Je regarde le fonctionnement de ce village, il y a un autel pour sacrifice sur la grande place. Je m'approche doucement, un banc en pierre avec des chaines, on voit encore de vieille traces de sang, je vais pour saisir une chaîne.
- J'éviterais, ça vous tacherez.
Je me retourne vivement pour croiser le regard d'un jeune homme qui doit avoir mon âge, la vingtaine. Il est grand, brun, aux yeux bleu, la mâchoire carré. Ses habits sont sales et il porte des gants avec une hache à la main. Je le regarde dans les yeux.
- Qui es-tu ? Je ne t'ai jamais vus avant.
- Personne, Monsieur. Il retient un rire.
- J'en doute. Une beauté comme toi a surement un nom.
Je suis grande et fine, mes yeux sont d'un bleu pure et mes cheveux blond qui dépasse de ma capuche reflètes les rayons du soleil, ma peau extrêmement pâle peu trahir mon ancien rang. Il s'approche de moi doucement mais je ne bouge pas. Il passe une main dans mes cheveux pour prendre une mèche et sans me quitter des yeux l'embrasse.
- Tu es magnifique.
Il se rapproche encore plus de moi en passant une main sur ma taille. Son visage se rapproche du mien. Pour qui il se prends ? Je pose mes mains blanches sur ses clavicules et appuie à un endroits précis. Il s'agenouille aussitôt en lâchant un râle de douleur.
Je le surplombe de ma hauteur alors que je le fixe victorieuse et dominante. Je me penche vers lui mes lèvres frôlent son oreille alors que je lui chuchotent.
- Évitez de me toucher si vous tenez à rester entier. Je me redresse pour planter mon regard dans le sien. Et ne me sous-estimez pas.
Je le lâche et retourne vers la charrette en courant. J'ai passer un peu trop de temps dans ce village, quand je retrouve enfin la charrette mon père en sort furieux. Il me saisit le bras et se penche pour me parler à l'oreille.
- Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans " Ne sortez pas ! " ? Réponds Eline.
- Je vous prie de m'excuser père mais j'avais besoin de marcher un peu.
- Rentre dans la charrette.
Une fois à l'intérieur mère me regarde en soupirant alors qu'elle donne une morceau de pomme à ma sœur. Je prend place aux cotés de ma grand mère qui me fait un clin d'œil en me passant un peu de sa couverture qu'elle a sur les jambes. Je regarde père qui nous explique que nous allons peut-être rester ici cependant un loup cours dans la nature et une famille nous propose de nous loger le temps que l'on fabrique une battisse.
On vas donc chez la famille qui a une fille, Jane, de l'âge de Kelly, 16 ans, et un fils, James, qui a mon âge. En entrant, on remercie nos hôtes soudain une voix que je reconnus me fis me retourner. L'homme que j'ai rembarrer est le fils de la famille qui nous accueille.
Je le salue poliment, en faignant de ne pas le reconnaître ce qui semble le blesser. Je dors avec Kelly et grand-mère. Mais je ne parviens pas à dormir, je me lève et sors de la maison en prenant ma cape. Je m'appuie sur la petite barrière, on voit la place de là où je suis. Il y a un jeune chevron sur l'autel.
Pourquoi il est ici ? Soudain, une masse sombre s'approche du petit animal en grognant, je me baisse doucement pour regarder, puis la bête se jette sur le chevron pour le tuer je retient un crie et détourne le regard. Je pose une main sur mon cœur et tente de me calmer. Je regarde une nouvelle fois l'autel, il n'y a plus rien, juste des traces de sang.
Je regarde dans tous les sens pour voir si la bête et encore là mais elle est partie. Je me dépêche de rentrer dans la petite chaumière. Je tremble de peur. Ce n'était pas un loup. J'en suis persuader. Je me recouche vers ma sœur et ma grand-mère. Mais les images de la bête me reviennent en mémoire.
Le lendemain, père commence à bâtir une petite chaumière à la limite du village. Mère donne différents petit coups de main à qui le veut bien en échange d'un peu d'argent. Grand-mère qui réussi à tricoter à la perfection; confectionnent des châles, des écharpes, des gants, des chaussettes, des bonnets que Kelly vends sur la place.
En revanche moi je vais en forêt et ramasse du bois. Je m'éloigne peu à peu du village, au point de me retrouver à plusieurs lieux. Je me retrouve sur une falaise, en regardant en contre bas on vois le village. Je reste un moment à regarder puis me pose sur le bord en laissant mes jambes pendre dans le vide.
Je prends mes brindilles puis commence à les nouer entre elles. Soudain je me rappel d'une vieille femme un peu gitane que j'ai croiser quand ma famille était encore riche et puissante. Elle disait que c'était des attrapes rêves, des canalisateurs de cauchemar, des boucliers contre la peur. La bête me vint en mémoire.
Si je fabriquais des attrapes rêves et que je les vendais, les villageois auront un peu moins peur en se disant que ces boucliers les protèges ? Cela vaut le coup d'essayer mais pour cela il me faut des plumes et des perles ainsi que de la ficelle fine. Je me redresse et retourne au village pour commencer mon idée.
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La légende du loup
ParanormalEline et sa famille après avoir étaient ruiné arrivent dans un village sujet à des attaques de loup-garou. Cette famille qui cache certains secrets attise la curiosité du loup qui est irrémédiablement attiré par Eline qui elle ne semble pas avoir pe...