Chapitre 1

2.9K 106 138
                                    

PDV Livaï 

Je jette mon réveil à travers la chambre. Je me redresse et me mets au bord de mon lit, la tête dans les mains. Pourquoi il fallu que ce jour arrive aussi vite ? Je vous rassure, rien de grave. Enfin, pour la plupart des gens mais pas pour moi. Aujourd'hui... c'est la rentrée. Je sais que dit comme ça, c'est pas très effrayant mais je stresse à mort. Alors que je suis encore dans mes pensées, ma mère vient doucement toquer à la porte de ma chambre.

Kuchel : Eh Livaï, tu es réveillé ?

Livaï : Oui oui, j'arrive.

Ma mère Kuchel Ackerman, elle est adorable. Tous les matins, elle vient de vérifier que je suis réveillé, me prépare un bon petit-déjeuner, bref, une mère parfaite quoi. On ne se dispute presque jamais, on a une très bonne relation. Pour ce qui est de mon géniteur -parce que je n'appelle pas ça un père- je ne l'ai jamais vu. Il a quitté ma mère juste après avoir su qu'elle était enceinte. Elle ne cesse de le dire qu'il a tort de ne pas voir le "magnifique homme" que je suis devenu. Elle dit "homme" mais j'ai 16 ans hein. Cette année je rentre première. J'espère que ça se passera mieux que l'année dernière...

Je me dirigeai vers la salle de bain. Après m'être lavé et coiffé, je retourne dans ma chambre une serviette autour de la taille. J'ouvre mon armoire pour y prendre des vêtements -  normal quoi.  Je mets un jean moulant - mais pas trop - noir troué aux genoux et tee-shirt noir avec écrit "Fuck You", mon haut préféré. Je me regarde dans le miroir en me disant que pour la rentrée il vaudrait mieux ne pas se faire remarquer. J'opte pour un tee-shirt noir - oui, je n'ai que ça du noir - à manches courtes sans rien écrit dessus.

Je me dirige machinalement vers la cuisine. Ah, l'appel de la bouffe, qui peut y résister ? Ma mère m'a préparé des crêpes : Oh Seigneur que c'est bon ! Je repère un mot sur le frigo.

"J'espère que ta rentrée se passera bien mon ange, je rentrerai tard car j'ai une réunion.
Bisous mon cœur, ta maman qui t'aime." (NDA : Bravo à ceux qui ont la référence)

Moi aussi, j'espère que ma rentrée se passera bien. Une fois mon festin terminé, je regarde l'heure : 7h15. Je suis à l'heure. Je pars me laver les dents et mettre deux ou trois cahiers dans mon sac. Je prends mon téléphone sur mon bureau et observe avec stupéfaction mon écran. Pourquoi j'ai 104 notifications ?! Je débrouille mon portable et lis les messages. Ah, je vois. 104 messages de la binoclarde... euh...d'Hanji. Je vous la présente rapidement : elle fait des expériences débiles à longueur de journée, elle ne parle pas : elle crie, surtout il ne faut jamais la lancer sur un sujet qui l'intéresse sinon dans 8 ans on y est encore. Pour ce qui est des expériences, ben général, c'était moi le cobaye. Je dis bien c'était car maintenant je ne lui fais plus confiance. Par exemple, une fois elle a fait bouillir de l'eau, genre elle était brûlante à 1 mètre à la ronde. Ensuite, elle m'a enduit la main d'une pommade qui collait et sans me prévenir elle a attrapé mon poignet et m'a plongé la main dans l'eau bouillante. La pommade était censée éviter les brûlures. J'ai besoin de préciser que j'ai passé 3 jours à l'hôpital pour une brûlure au 2ème degré ? Depuis, elle prend notre ami comme cobaye : Erwin. Description rapide : très grand, blond, intelligent mais pas trop non plus, sourcils de la taille plus grands que son avenir. Ça, c'est le résultat de la binoclarde. C'était censé le soigner d'un rhume mais elle s'est trompée de formule et ça a donné Sourcil-Man. Enfin, ça c'était il y a 2 ans. Oui, c'est irréparable, mais il a appris à faire avec. Revenons à nos mouton.

Avant cette description, je lisais donc mes messages. Ils étaient tous d'Hanji et disaient je cite "Livaï !" avec plus ou moins de majuscules et de points d'exclamation. 104 messages pour dire mon prénom nan mais elle a vraiment un grain elle. Trêve de mondanités, je rangeais mon portable dans la poche de mon jean et plaçais mes écouteurs dans mes oreilles. Je descendis les escaliers et passais la porte d'entrée après l'avoir ouverte. Pas comme Hanji qui a couru et a foncé dans la porte en pensant qu'elle allait s'ouvrir. Je mis mon sweat préféré, noir avec les ailes de la liberté. Je pris ensuite mon sac à dos noir. Je rabattis ma capuche de mon sweat sur ma tête. Je marchais en direction de l'enfer... hum... du lycée. Après 15 minutes de marche j'arrivais à destination. Je levais la tête et fut pris d'un étourdissement. Il y a tellement de monde ! J'avançais en regardant le sol. Ça m'évite d'avoir à affronter le regard des autres. J'allais vers les panneaux indiquant les classes et cherchait mon nom. Une fois trouvé, je me dirigeais vers la salle correspondant à la classe.


........................................................................

Voila, le premier chapitre est sorti.

J'espère que ça vous a plu.

Bref, salut les mioches.

Livaï

Une Nouvelle Année - EreRirenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant