Chapitre 14

1.2K 76 24
                                    

PDV Eren

Il m'a mis un vent ? Mais attendez je rêve là ! Je sonne à nouveau et cette fois c'est Kuchel qui m'ouvre.

Kuchel : Désolée, il est sur les nerfs en ce moment.

Eren : Pas grave, je peux entrer ?

Livaï : NON !

Kuchel : Oui, bien sûr !

Livaï : Je monte, qu'on ne me dérange pas.

On le regarda puis on sursauta en entendant la porte de sa chambre claquer.

Kuchel : Donc, c'était pour ses devoirs ?

Eren : Oui, tenez.

Kuchel : Merci, je les lui donnerai quand il sera de meilleure humeur.

Eren : Bon... bah désolé pour le dérangement...

Kuchel : Ce n'est rien, tu veux boire quelque chose ?

Eren : Si cela ne dérange pas...

Kuchel : Ne t'inquiète pas, qu'est-ce que tu veux ?

Eren : Vous avez un café noir ?

Kuchel : Oui bien sûr, je te fais ça tout de suite.

Elle me donna mon café puis on décida de parler de Livaï.

Kuchel : Tu es son ami ? Enfin, proche de lui ?

Eren : Je le croyais, oui, mais depuis son accident... on a arrêté de se parler.

Kuchel : Tu sais ce qui s'est passé ? Il a dit que c'était au foot mais je ne suis pas très convaincue.

Eren : C'est aussi ce qu'il m'avait dit mais je ne l'ai pas cru alors j'ai insisté et il a dit que ça le concernait s'il ne voulait pas que je sache. Alors on s'est éloignés.

Kuchel : Il n'est plus le même depuis mercredi. Il me parlait plus quand il me racontait ses journées. Il avait l'air content d'avoir trouvé un quelqu'un qui... l'accepte.

Eren : Je lui fais totalement confiance mais il se renferme sur lui-même. C'est pour ça que j'ai insisté, je voulais partager ce qu'il vivait, pour le soutenir et qu'il se sente moins seul.

Kuchel : C'est très honorable de ta part mais il est sensible et n'a pas l'habitude que l'on s'intéresse à lui...

Livaï : Bon, quand vous aurez fini de bavarder dans mon dos, tu pourras virer le gamin ?

Kuchel : Ne lui parle pas comme ça ! Il a le même âge que toi !

Eren : En fait, j'ai un an de plus, je suis de début d'année.

Livaï : Tout le monde s'en fout barre toi !

Kuchel : Il est venu pour t'apporter tes cours !

Livaï : Oh super il me donne du travail ! Tu la sens ? L'odeur de la putain d'ironie ?

Kuchel : Livaï arrête !

Livaï : Casse-toi le gosse !

Kuchel : Tu vas trop loin !

Livaï s'approcha de moi, me prit par le col du tee-shirt et me dit :

Livaï : Tu crois qu'on est potes, gamin ? J'ai pas d'amis car j'en veux pas et je veux encore moins d'un mioche comme toi pigé ?

Je déglutissais, baissais les yeux, saluait Kuchel et sortait de la maison. En m'éloignant, j'entendis des cris dans la demeure. Voilà, je ne servais qu'à attirer des ennuis. Je voulais juste satisfaire mes besoins personnels. Je suis tellement égoïste.


.................................................................

Voici le chapitre.

J'espère qu'il vous a plu.

Bref, salut les mioches.

Livaï

Une Nouvelle Année - EreRirenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant