Chapitre 12

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PDV Eren

Livaï avait haussé la voix. Je n'aurais pas dû chercher à comprendre s'il n'en avait pas envie. Je pris alors la décision de sortir afin de le laisser se reposer. Je fermais doucement la porte pour montrer que je n'étais pas énervé. Je traversais la route en sortant de l'hôpital. Tu es un idiot, voilà ce que je me disais. Une voiture klaxonna alors que je ne regardais pas où j'allais. Ben bravo Eren, en plus d'être un idiot tu es suicidaire. L'idiot suicidaire, voilà mon nouveau surnom. Je rentrais chez moi et m'écrasais sur mon lit. Pourquoi il faut toujours que je prenne les mauvaises décisions ? Si je n'avais pas suivi Livaï le jour de la rentrée, rien ne serait arrivé. Non. Si je l'avais suivi mais que je n'avais pas écouté Mikasa, on n'en serait pas là. Il n'aurait plus été seul et on aurait pu devenir amis. Au lieu de ça, je suis resté avec les mauvaises personnes. Tout est de ma faute. Je me roulais en boule et m'endormis en pleurant.

Un bruit me réveilla. C'était ma porte de chambre. Enfin, c'était quelqu'un qui toquait à la porte plutôt. Je me redressais et lâchais un vague « entrez ». La porte s'ouvrit et mon père vint s'asseoir sur le bord de mon lit.

Grisha : Livaï va bien, il m'a expliqué que tu étais parti à cause de lui et il te demande de le pardonner. Il ne va pas venir chez nous car il doit voir sa mère. J'ai donc échangé mon numéro de téléphone avec elle pour pouvoir prendre des nouvelles. Il m'a aussi demandé de te dire qu'il ne veut plus que vous vous voyiez. D'après lui, tout ce qu'il t'arrive est de sa faute et il veut que tu sois heureux, c'est-à-dire sans lui.

Mon père ébouriffa mes cheveux et me laissa encaisser. Il referma la porte de la chambre. Je pris le premier objet que j'avais sous la main et le lança à travers la pièce. Livaï ne voulait plus qu'on se voit ? A cause de lui ? Mais qu'est-ce qu'il peut déblatérer comme conneries lui ! Rien n'est de sa faute, tout est de la mienne. Vu son état, je doute qu'il vienne en cours jusqu'à la fin de la semaine. J'attendrais la semaine prochaine pour aller lui parler. Merde ! Vendredi c'est les vacances. Ça veut dire que je ne le verrais pas pendant plus de 2 semaines. Bon, je dois trouver un moyen de le contacter.

PDV Livaï

Mais qu'est-ce que je peux être con des fois ! J'ai oublié d'appeler ma mère ! Je pris mon téléphone sur la table de chevet et tapait le numéro. J'attendis qu'elle décroche ce qui ne tarda pas.

Kuchel : Livaï, pourquoi es-tu marqué absent ? Tu sèches les cours ?

Livaï : J'ai eu un petit accident, mais rien de grave, je suis à l'hôpital Maria.

Kuchel : Quelle chambre ?

Livaï : Euh... 845 pourquoi ?

Elle raccrocha. Je patientais 10 minutes avant de la voir débouler dans la chambre.

Kuchel : Alors mon Livaï, qu'est-ce que tu fais là ?

Livaï : Je marchais et je suis passé au milieu du terrain de foot. Sauf que je me suis pris un coup de ballon dans le ventre. Je me sentais pas bien alors je suis allé aux chiott-... euh... aux toilettes  et j'ai vomi, sauf que c'était du sang. Et après je me suis réveillé et j'étais là.

Kuchel : Quelqu'un t'a amené ?

Livaï : Oui, Eren mais il est reparti.

Kuchel : Je vois, donc tu ne risques plus rien ?

Livaï : Il faut pas appuyer sur mon ventre pour pas qu'il y ait une autre hémorragie. Mais sinon je suis tiré d'affaire.

Kuchel : D'accord, je comprends mieux pourquoi le Docteur Jäger m'avait donné son numéro. Il m'a dit que tu pourrais rentrer ce soir.

Je n'avais pas envie de me prendre la tête avec elle, je ne lui parlerais ni de Jean, ni des autres. Je cause déjà assez de soucis au gamin alors pas besoin d'en causer à ma mère.


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Voici le chapitre 12. 

J'espère qu'il vous a plu.

Bref, salut les mioches.

Livaï

Une Nouvelle Année - EreRirenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant