Chapitre 10

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PDV Eren

*ellipse de 1 mois, nous sommes fin octobre*

Je me lève, comme tous les matins depuis maintenant 1 mois et demi, pour aller en cours. J'aime vraiment notre classe. On s'entend tous à peu près bien. Sauf Livaï. Lui, il ne parle à personne. A part moi. J'ai trouvé un compromis entre lui et Mikasa. En histoire, français, anglais et svt, je suis à côté de Mikasa. En physique, allemand, arts plastiques, maths et travaux de groupes quelle que soit la matière je suis à côté de Livaï. Je trouve qu'il est moins renfermé qu'avant, du moins, avec moi. Mme Nanaba, notre prof d'anglais, nous a promis un voyage pendant les vacances de Noël. On serait deux dans chaque petit chalet. Franchement, je suis partant pour être avec n'importe qui. Mais du côté de Livaï, je sais qu'il ne voudra être qu'avec moi. Bref, on verra. Il reste encore 1 mois et 3 semaines.

*ellipse du matin, il est midi*

Je me dirige avec mes potes vers la cantine mais il y a beaucoup de monde. On décide donc de passer au petit supermarché à 10 min du lycée. Une fois les sandwichs et les boissons achetées, on trouve des marches d'escaliers pour s'installer. On voit ensuite Livaï passer devant nous. Mes amis le détestent toujours autant et moi je ne connais toujours pas son secret. Il m'a fait promettre de ne pas chercher ce que c'était et de ne pas le demander à mes potes. J'ai accepté.

Mikasa : Eh ben alors le nain on dit pas bonjour ?

Jean : Tiens mange ! T'es tout maigre tu vas disparaître !

Il émietta son sandwich et lui jeta dessus. C'est ainsi que Livaï se prit une pluie de miettes de pain. Je me tournais vers Mikasa pour lui dire d'arrêter.

Eren : Eh mais arrête, il ne fait que passer.

Mikasa : Tu prends sa défense ? Sérieux ? Il en vaut pas la peine je t'ai dit.

Je tournais la tête et vis Jean s'asseoir. Je me levais et décidais de suivre Livaï qui était parti en courant.

Mikasa : Tu le préfères lui ou nous ? Parce que là on peut se poser la question.

Jean : T'es sérieux mec ?

Marco : Ne sois pas si agressif Jean, laisse-le faire sa vie, c'est son choix s'il veut aller voir Li-

Jean : Ta gueule Marco, t'es une personne oubliable je te rappelle.

Je profitai de ce moment de confusion entre mes amis pour rejoindre Livaï. Il n'avait pas l'air de voir que je le suivais. On continua la course jusqu'au lycée et il s'enferma dans les toilettes. Je m'approchais, essoufflé, de la porte et essayait de la pousser mais il l'avait fermé à clé. Je regardais en dessous. Je vis ses genoux. Il était à genoux ? Il est malade ? Je toquais à la porte.

Eren : Eh Livaï, tu vas bien ?

Livaï : ...

Eren : T'es sûr que ça va ?

Livaï : ...

Eren : Allez Livaï, réponds-moi s'il te plaît...

Livaï : ...

Eren : Livaï, je m'inquiète là...

Livaï : ...

Eren : Je vais enfoncer la porte si tu réponds pas.

Livaï : ...

Eren : J'arrive alors.

Je pris du recul et enfonçais la porte. Elle céda facilement. Ce que je vis me glaça le sang. Livaï était allongé au sol avec du sang dans la bouche. Je m'approchais des toilettes et vis au fond l'eau teintée de rouge. Livaï avait vomi du sang ? J'appelais à l'aide mais personne ne vint. Je pris Livaï en mode princesse et l'amena à l'infirmerie. Merde, elle était fermée entre 12h et 14h. Je décidais de sortir du lycée avec lui sur le dos et d'appeler mon père en urgence. Il me répondit aussitôt.

Grisha : Eren ? Pourquoi tu m'appelles ? Tu as un problème ?

Eren : J'ai ami qui est dans les pommes et qui a vomi du sang, il faut que tu viennes ! Je suis devant le lycée, dépêche-toi steuplait.

Grisha : J'arrive, ne le bouge pas !

Par chance, l'hôpital Maria où mon père travaille n'est pas loin du lycée. Mon père arriva en 2 minutes. Je grimpais à l'intérieur de la voiture et posais sa tête sur mes genoux. Sans m'en rendre compte, caresser ses cheveux me détendait. Une fois arrivés, on descendit et mon père appela ses collègues. Ils prirent Livaï, le mirent sur un brancard et partirent. Mon père me dit de rester dans la chambre 845, car ils allaient y mettre Livaï quand ils auraient fini de l'ausculter. J'attendais 1 heure sans avoir de nouvelles. Je faisais les 100 pas quand la porte s'ouvrit sur mon père. Les médecins posèrent Livaï dans le lit et nous laissèrent. Je demandais des explications à mon père.

Grisha : Eh bien, il s'est pris plusieurs coups très violents dans le ventre. Cela a provoqué une mini-hémorragie. Néanmoins, il est tiré d'affaire. Tu peux rester avec lui, j'ai appelé le lycée pour dire que vous ne serez pas présents cet après-midi.

Eren : ... Merci papa.

Il sortit. Je pris une chaise et m'assit à côté du lit de Livaï. Je remontais les couvertures sous mon menton. Je sais qu'il a toujours froid. Je pris sa main dans la mienne et me libérais le cœur sachant qu'il dormait encore à cause de l'anesthésie.

Eren : Livaï, je suis tellement désolé de ce qu'il t'arrive. Si j'avais été là tu n'aurais pas eu à subir les représailles de Mikasa, les insultes d'Ymir, les coups de Jean. J'étais spectateur et je me sentais déjà coupable. La vérité c'est que je n'avais pas assez de couilles pour défier mes amis et de leur dire d'arrêter. J'avais peur de me retrouver seul. Mais si j'avais réfléchi j'aurais pu les envoyer chier pour rester avec toi. J'aurais dû être à tes côtés dès le premier jour à la sortie du self. Je n'aurais pas dû suivre tes bourreaux. C'est pour cela qu'à partir d'aujourd'hui, je te promets de rester avec toi dans tous les cours, de manger avec toi et de rentrer avec toi. Pardonne-moi Livaï...

Je mis ma tête sur son torse en faisant attention de ne pas appuyer sur son ventre. J'entrecroisais mes doigts avec les siens. Je voulais être proche de lui. En raison de la fatigue accumulée à cause du stress, je m'endormis rapidement.


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Voilà le chapitre.

J'espère  qu'il vous a plu.

Bref, salut les mioches.

Livaï

Une Nouvelle Année - EreRirenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant