Chapitre 38

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PDV Eren

Quelques jours ont passé et aujourd'hui, on retourne en cours. Livaï n'a pas refait de malaise, et fait beaucoup d'efforts. Il mange un peu à chaque repas et ne s'est pas mutilé à nouveau. Certes, je le surveille, mais il fait de réels progrès.

Je m'habille donc pour la rentrée. Un jean bleu foncé, un tee-shirt noir et mes Nike blanches. Pour dire qu'on est en janvier, il fait vachement chaud. Je sors donc de chez moi et me dirige chez Livaï.

Je lançais ma playlist et marchais rapidement. Je ne croisais pratiquement personne sur la route. Une fois arrivé, je sonnais et j'attendis que la porte s'ouvre.

Je tombais face à un Livaï en mauvais état. Pas coiffé, yeux cernés et peau très pâle.

Eren : C... ça va ?

Livaï : Mmh.

Je passais ma main devant ses yeux vitreux. Il sembla se réveiller et prit un sourire faux. Il ferma la porte de chez lui et se retourna vers moi.

Livaï : Comment tu vas gamin ?

Eren : Euh... c'est à toi que je devrais poser la question.

Livaï : Pourquoi ?

Eren : Ben...

Je le montrais de haut en bas. Il ne répondit pas.

Eren : Livaï ?

Livaï : Oui ?

Eren : Qu'est-ce qu'il y a ?

Son sourire de façade disparut. Il baissa la tête et se tordit les mains. Je soupirais intérieurement et me rapprochais de lui.

Eren : Dis-moi ce qui ne vas pas...

Il releva la tête, les yeux plein de larmes. C'est con à dire mais il ressemblait vraiment à un enfant qui vient de se faire un bobo. Il est trop craquant. Je ne pu retenir un sourire attendri.

Livaï : J'ai fait un cauchemard...

Il est trop mignon. Je l'enlaçais et lui parlais doucement.

Eren : Qu'est-ce que ce c'était ce cauchemard ?

Livaï : Je... te perdais... tu t'es évanoui mais tu ne t'es pas réveillé... je t'ai emmené à l'hôpital... tes parents étaient là... ils sont parti en t'insultant... la porte était fermée... je ne pouvais pas rentrer... juste te voir derrière la vitre... je t'ai vu tousser et avoir des spasmes alors j'ai appelé à l'aide... mais il n'y avait personne... je voulais te rejoindre mais la porte était toujours verrouillée... je ne pouvais que te regarder derrière la vitre... tu convulsais... puis tout s'est arrêté... la machine reliée à toi... n'indiquait plus qu'une ligne continue... tu... tu étais... tu...

Il s'effondra dans mes bras.

Eren : Ce n'était qu'un cauchemard. Je ne te quitterais jamais. 

Je l'enlaçais pendant au moins 5 minutes en lui murmurant des paroles rassurantes.

Livaï : Merci...

Eren : Ca va mieux ?

Livaï : Je... oui...

Je passais plusieurs fois ma main dans ses cheveux pour les discipliner et je séchais ses larmes.

Eren : On y va ?

Livaï : On va être en retard si on reste là...

Je lui pris la main et on repris la route du lycée.

Une quinzaine de minutes plus tard on s'arrêta devant le portail. Livaï eu un mouvement de recul.

Livaï : Je veux pas y aller...

Une Nouvelle Année - EreRirenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant