Une Nouvelle Année - EreRiren

Chapitre 36

PDV Eren

Livaï était parti dans ma chambre depuis plus de 20 minutes. Je décidais d'aller le voir. Je lui ai laissé du temps mais maintenant je veux savoir ce qu'il a.

Je montais donc les escaliers et baissais la poignée. Je découvris Livaï, couché sur le ventre sur mon lit, mon oreiller sur la tête. Je m'approchais et m'assis près de lui. Je tirais délicatement l'oreiller. Il mit ses bras devant son visage pour se cacher.

Il pleurait.

Cette vision me fit mal au cœur. Voir Livaï pleurer n'était pas courant. Je me rapprochais de lui et retirais ses bras. Il détourna les yeux, rougis et gonflés à cause de ses larmes.

Eren : Livaï, je suis là... dis-moi ce qui ne vas pas...

Il me sauta au cou, il se mit entre mes jambes et replia les siennes sous lui. Je mis mes mains dans son dos et le serrait le plus possible contre moi. Je sentais son cœur battre irrégulièrement. Ses sanglots s'intensifiaient. Je me souvins de sa crise d'angoisse à l'hôpital.

Je l'écartais de moi et l'embrassais. Il ferma les yeux pendant que je guettais la moindre de ses réactions. Il avait du mal à respirer. Je mis fin au baiser. Il n'arrêtais pas de pleurer. Il s'accrocha à son tee-shirt comme si sa vie en dépendait.

Les larmes coulaient abondamment. Son souffle était très irrégulier. C'est alors que je compris. Il faisait une crise de larmes. Le problème, c'est que je ne sais pas en arrêter une.

Ne sachant pas quoi faire, je l'entourais de mes bras et le serrais contre moi. Je murmurais à son oreille, en espérant que cela puisse le rassurer.

Eren : Livaï... je suis là... tout va bien... calme-toi... je t'aime...

Au bout de 10 minutes, le cœur de Livaï ralentit pour retrouver un rythme normal. Sa respiration se faisait moins saccadée. Ses larmes cessèrent petit à petit de couler.

Livaï se redressa avant de poser lentement ses lèvres sur les miennes. Ce baiser ne se voulait pas passionné, juste doux et réconfortant. Je pense qu'il en avait besoin.

Eren : Ça va mieux ?

Il me fit un léger hochement de tête.

Eren : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Il ne me répondit pas. Il se pencha en avant jusqu'à mettre sa tête sur mon épaule. Je mis une main dans sa nuque.

Eren : Pourquoi as-tu fais cette crise de larmes ?

Je le sentis se crisper. Je lui levais la tête et lui fit un bisou sur le front. Je plongeais mon regard dans le sien.

Eren : Tu peux tout me dire..

Livaï : J'ai eu... un coup...de mou...

Eren : A cause de quoi ?

Livaï : Je... laisse.

Je caressais sa joue avec le dos de ma main.

Eren : S'il te plaît bébé...

Il ne résiste pas quand je l'appelle comme ça. Il rougit, comme à son habitude face à ce surnom, puis se confia.

Livaï : Je... me repose trop sur toi... c'est toi qui fait fuir mes « harceleurs », qui gères mes crises d'angoisses et maintenant les crises de larmes... ma mère aussi... je ne l'ai jamais vraiment remercié pour ce qu'elle faisait pour moi... je ne veux pas d'une relation où je ne suis pas capable de te rendre heureux.. tu fais tant de choses pour moi alors que je ne peux même pas t'aider... je passe mon temps à me plaindre... j'ai l'impression de chercher de l'aide autour de moi mais je n'en trouve pas... je me noie... et personne ne me tend la main...