Une Nouvelle Année - EreRiren

Chapitre 11

PDV Livaï

Je sentis une masse sur mon torse, j'ouvrais les yeux. Je vis que je me trouvais dans une chambre totalement blanche. Je détaillais mon environnement et compris que je me trouvais dans une chambre d'hôpital. Comment je suis arrivé là ? Je fermais les yeux et essayait de me souvenir.

*flashback*

Je marchais en direction du lycée après avoir avalé mon sandwich. Je croisais le groupe des cons et Eren. Ils m'insultèrent et me jetèrent des miettes de pain. Eren se tourna vers Mikasa et Jean se leva. Il s'approcha de moi et me mit trois coups de genoux dans le ventre. La douleur était atroce. Je pris mon air blasé mais en réalité j'avais peur. Je ne laissais rien transparaître et partit en courant. Un voile blanc se dressait devant mes yeux et j'eus envie de vomir. Je courais vers les toilettes et vomis. Je regardais au fond des toilettes et vis du sang. Je fus pris d'une horrible migraine et je faillis tourner de l'œil. Je pris appuis sur la cuvette et tentais de ma relever. Un filet de sang trônait sur la main avec laquelle je m'étais essuyé la bouche. Je sentis mes forces m'abandonner et je tombais dans les pommes.

*fin flashback*

Alors c'était ça ? Mais ça ne dit pas comment je suis arrivé là ? Je me souvins de la masse sur mon épaule et je vis mon gamin. J'ai dit « mon » ? Non. Vous avez dû mal comprendre, j'ai dit « le ». Il me tenait fermement la main et avait les joues baignées de larmes. Je remuais légèrement et un voyant clignota et bipa. Toute cette agitation avait fait rentrer un médecin aux cheveux mi-longs et aux lunettes rondes et réveillé le gamin. Il me regarda d'un air désolé. Ledit gamin regarda le médecin et lui dit de partir une fois la machine rebranchée. Le docteur s'exécuta.

Livaï : euh... Ere-

Eren : Je suis tellement désolé Livaï ! Si je n'avais pas pensé qu'à moi, rien ne serait arrivé. Et sache que dorénavant j-

Livaï : Eh, c'est pas grave gamin. Rien de ce qui m'arrive n'est de ta faute, c'est uniquement de la mienne... Comment je suis arrivé là ? Je crois avoir une idée mais je veux être sûr.

Eren : Ben quand on t'a vu passer vers les escaliers, Ymir et Mikasa t'ont insulté. Je me suis tourné pour dire à Mikasa d'arrêter, après ils t'ont jeté de miettes et tu es parti en courant. Je t'ai suivi mais tu ne m'as pas vu. Tu t'es enfermé dans les toilettes et tu ne m'as pas répondu quand je t'ai parlé. J'ai pensé que tu faisais la gueule mais j'insistais et tu ne répondais toujours pas. Alors j'ai enfoncé la porte et c'est là... que je... t'ai vu...avec du sang dans la bouche. J'ai appelé mon père et il t'a décelé une mini-hémorragie. Il t'a soigné et il m'a demandé ce qui t'étais arrivé. Le problème c'est que je ne sais pas. Tu peux me dire ce qu'il s'est passé ? Il a dit que c'était dû à des coups très violents.

Il avait fini en baissant les yeux sur nos doigts toujours entrelacés. Il détourna le regard et détacha mains, gêné. Un long silence s'installa. Après 5 minutes à s'éviter du regard, Eren prit la parole.

Eren : Mon père a prévenu le lycée qu'on ne serait pas en cours aujourd'hui. Je pense que tu devrais venir chez nous pour être sûrs que ton hémorragie ne revienne pas. Tu peux me dire comment elle est arrivée ?

Livaï : Euh... J'ai dû me prendre un angle de table ou quelque chose comme ça...

Eren : Livaï, je sais que tu me mens, dit-moi la vérité.

Je décidais de feindre.

Livaï : Ben j'en sais rien moi ! J'ai dû me prendre un coup assez fort. Tiens ! Ça doit être au foot.

Eren : Livaï, tu ne joues pas au foot.

Ouais, mon excuse était merdique.

Livaï : Ouais ben si je veux pas te le dire c'est pas ton problème !

Sans le faire exprès j'avais haussé le ton.

Eren : Je rentre chez moi, désolé du dérangement.

Il sortit sans se retourner, sans même claquer la porte. Cela signifiait qu'il n'était pas en colère, il avait l'air déçu. Pourquoi il a fallu que je m'énerve ?Je suis vraiment con moi ! Bravo Livaï, tu as réussi à le faire partir. Je remontais mes draps sous mon menton et m'endormis.

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Voici le chapitre.

J'espère qu'il vous a plu.

Bref, salut les mioches.

Livaï