Multivers ! (Shikamaru x OC)

2 : Shikamaru Nara

Je me suis réveillé en sursaut, mon réveil n'ayant pas encore sonné. Je suis fatiguée mais la peur de voir mon père me donner un coup encore une fois me donnait du courage pour partir le plus vite possible à l'école.

Je pris ma douche et mis un uniforme propre. Mes douleurs à l'estomac sont bien plus forte que la veille mais il ne fallait pas que j'y fasse attention. J'irais chez le médecin ce week-end pas de quoi s'inquiéter.

Je prépare mon bento comme d'habitude pour la journée. Préparant plus que d'habitude, j'avais faim. Me priver de repas hier soir n'était pas une des meilleurs idées qu'il ai eu. Me voilà à vouloir m'empiffrer aujourd'hui.

Je part comme à mon habitude et cette fois-ci à l'heure. J'attrape mon bus et m'installe à une place libre. En m'asseyant je ressent tout de suite une vive douleur au ventre, la ou m'a frappé mon père hier. Il n'y est pas allé de main morte.

Je suis totalement perdu, je n'ai ni l'impression d'avoir ma place chez moi. Ni l'impression d'être totalement intégré parmi les gens de mon collège. Malgré le fait que mon père me frappe, et m'engueule je fais mon possible pour rester positive face aux autres. Pourtant je suis détruite mais ça ne me servirait à rien de pleurer constamment.

J'arrive la musique dans les oreilles jusqu'à mon casier. Rangeant mon téléphone à l'intérieur et mes chaussures j'attrape celle du collège comme la veille.

La journée se passe plutôt tranquillement, j'ai mangé avec d'autres personnes de ma classe à midi, et ils ont tous été surpris de voir autant de nourriture dans mon bento. Moi qui ne mange pas beaucoup habituellement me voilà avec une sacré portion.

Je retourne en classe avec le reste pour la fin de la journée rentrant chez moi le plus lentement possible. J'ai encore mal et ça ne fait que s'empirer. J'ai envie de pleurer tellement la douleur commence à être insupportable et je n'ai pas envie de rajouter à ça la mauvaise humeur constante de mon père et la non réactivité de ma mère.

J'entre chez moi me faisant le plus discrète possible. Je ferme la porte et la referme pénétrant chez moi après avoir posé mes chaussures. C'est étrangement calme, je vais jusque dans ma chambre et pose mon sac sur le côté de mon bureau.

Aucun bruit.

C'est rare, tellement rare que s'en ai suspect. Mon père n'a plus de travail alors il devrait être là, et ma mère que fait-elle ? Je n'ai finalement pas le temps de souffler que j'entends la porte d'entrée s'ouvrir et se fermer violemment. Mon premier réflexe et de m'adosser contre ma porte pour la retenir au cas ou.

- Alors ? Dit ma mère.

- Alors quoi ! Je l'ai pas décroché. Puis si tu veux de la thune pour t'acheter tes sacs et tes chaussures t'a qu'à aller travailler toi même.

S'en suis une dispute basé sur pleins d'insultes. Je reste figé à ma porte quand j'entends un bruit de claque résonner dans l'appartement. Je suis terrorisée. Un grand silence prends place dans l'appartement.

- Je m'en vais. Déclare ma mère.

- C'est ça ! Vas te trouver un autre pigeon.

Se passe plusieurs minutes dans les cris, quand j'entends soudain la porte d'entrée s'ouvrir. Je sors de ma chambre et regarde au bout du couloir. Ma mère a un gros sac en main sûrement plein d'affaire. 

- Tu t'en vas ? Peinais-je à dire.

Elle n'avait jamais rien dit quand mon père me frappait, jamais rien dit pour toute mon éducation. Et voilà qu'elle m'abandonne avec une pourriture tel que lui.