someone like you. - idy 3

ami.

Hey everybody !
Avant de vous laisser au chapitre, j'aimerais juste préciser quelques petites choses :
 Je dois vous apprendre que cette histoire approche de la fin. Il n'y a plus que deux chapitres (dont celui-ci) et l'épilogue :( Je suis à la fois triste et soulagée. En tout cas, j'espère que cette histoire vous plaît et vous plaira jusqu'à la dernière phrase.
Et enfin, pour la suite de mes aventures d'écriture, je vous tiendrai au courant à la fin de cette histoire. J'espère que vous serez avec moi ;)
Merci pour tout 💜💜💜💜

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1er Janvier 2035.

Mes parents ne rechignent jamais à la tâche. Ils peuvent travailler tous les jours de l'année. Excepté le Nouvel An. Dae et moi, nous les avons que pour nous. Alors depuis mon enfance, passer les premières heures de la nouvelle année sur une plage avec ma famille est un rituel que j'affectionne beaucoup. Ceci, malgré le fait que nous finissons la moitié du temps congelés.

Je crois que de toutes les traditions que nous avons ramenées de Corée, celle de regarder le premier lever de soleil de l'année ensemble est celle que je préfère. Elle est juste parfaite. Peu importe ce qui arrivera, je la perpétuerai jusqu'à la fin de ma vie. Cette année ne fait donc pas exception. L'unique différence avec les années précédentes est la présente d'une tierce personne. Ezra.

Il court comme un gamin sur la plage, suivi de près par Dae et Crumpet. Ils font tous les trois une cacophonie incroyable qui me fait sourire jusqu'aux oreilles. Quand ils arrivent au bout du rivage, mon petit-ami n'hésite pas une seule seconde. Il retire ses baskets ainsi que ses chaussettes. L'eau glaciale lui lèche ses pieds nus, lui arrachant un cri de surprise.

— Blue ! crié-je.

Il tourne le haut de son corps vers moi, souriant. Je secoue la tête en lui disant :

— Tu vas attraper la mort. Recule !

Pour seule réponse à mon ordre, il m'adresse un geste de la main puis reporte son attention sur l'horizon que nous pouvons à peine distinguer, le soleil n'est pas encore là. Heureusement, les étoiles et la Lune, elles, sont toujours là pour nous éclairer. Et surtout les lampes torches de nos smartphones.

— Ne t'inquiète pas, j'ai pris des serviettes, me souffle ma mère en coréen, en tapotant mon épaule.

Il m'a avoué que c'était la première fois qu'il voyait la mer alors tel un enfant, il est émerveillé. J'aurais donc dû savoir qu'il ferait ce genre de trucs. Qu'il voudrait toucher l'eau comme pour se prouver qu'il ne rêve pas.

— Et ton père transporte assez de plaids pour tout le village, poursuit-elle.

— Et ton père va se bloquer le dos avec tous ces sacs...

Mon paternel est derrière moi et râle dans notre langue maternelle, les sourcils tellement froncés qu'ils ne forment plus qu'une ligne horizontale. Il porte quatre énormes balluchons à bout de bras ce qui me surprend. Je me précipite sur lui et le soulage de la moitié de son chargement. Je souffle un grand coup sous le poids auquel je ne m'attendais pas.

— Merci, fiston.

Nous rejoignons ma mère. Avec minutie, elle installe des couvertures sur le sable pour que nous puissions nous asseoir. Je pose mes paquets et l'aide aussitôt tout en lui demandant :

— Il n'y a que des plaids dans ces trucs ? Ou tu as mis aussi tes lingots d'or ?

— Tu crois que si j'en avais, je serais encore avec ton père ? rétorque-t-elle.