Saori est la petite soeur de Karma. Ils n'ont pas grandi ensemble, Saori a eu une éducation digne d'une princesse, en Belgique, tandis que son aîné a eu des enseignements normaux, à Tokyo. Elle est une violoniste de talent, qui sait respecter à la p...
J'étais en train de boutonner ma veste d'uniforme quand Karma déboula dans ma chambre.
"La soeur, attrape !"
Il me lança quelque chose, que je rattrapai au vol. C'était un cordon avec un pendentif en forme d'arc qui semblait pouvoir se retirer.
"J'ai demandé à Ritsu de faire un arc qu'on pouvait miniaturiser. Comme ça, tu pourras toujours avoir un arc sur toi.", m'expliqua Karma.
Je passai le collier autour de mon cou et remarquai un petit bouton à une des extrémités de l'arc.
"Il te suffira de détacher le pendentif et d'appuyer sur le bouton pour avoir ton arc en taille réelle. Je me suis dit que ça pourrait t'être utile. Ritsu ne sait pas que c'est pour toi, t'inquiète.
- Merci Karma, c'est gentil.", souris-je.
Je mis le pendentif sous mon uniforme et attachai ma barrette dorée à la cravate de mon uniforme. Mon frère sortit de ma chambre et j'entrepris de démêler ma chevelure de fauve. Aujourd'hui était définitivement le premier jour de ma vraie vie.
Je glissai quatre ou cinq flèches dans mon sac de cours, parce qu'un arc sans flèche est inutile, et jetai un oeil à mes chaussures d'uniforme. Oh et puis, tant qu'à changer d'apparence, autant remplacer ces souliers par des chaussures qui me plaisaient vraiment. Après tout, nous n'étions pas obliger de porter l'uniforme avec les bonnes chaussures. Karma ne portait quasiment pas l'uniforme en plus, donc bon.
Je pris une de mes paires de bottes à sangles, les noires, dans mon dressing et attrapai mon sac de cour avant de descendre pour rejoindre Karma. Il me lança des briques de lait au chocolat que j'attrapai au vol et rangeai dans mon sac, sauf une que j'entamai. Le rouge m'adressa un sourire appréciateur.
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"Enfin je te reconnais p'tite soeur. Fini de laisser la peur te contrôler ?
- Définitivement terminé !", affirmai-je.
On partit donc à l'école, Sebastian ayant accepté que je m'y rende à pied avec Karma désormais. Mon frère en profita donc pour me faire son interrogatoire que j'avais réussi à esquiver jusqu'à présent.
"Bon, raconte maintenant. Qu'est-ce-qu'il y a entre Nagi et toi ?
- Mais rien du tout, niai-je en rougissant légèrement.
- Arrête, vous vous donnez des surnoms affectueux et tu as appelé Kayano "Kayapute" hier soir... et j'ai bien vu que ça t'agaçait qu'elle soit proche de Nagisa. Alors raconte.
- C'est juste un ami Karma. Concernant Kayapute, euh Kayano, c'est juste que ça m'saoule qu'elle le colle comme ça ! marmonnai-je.
- Tu vois ? T'as recommencé à l'appeler Kayapute. Aller, avoue, tu aimes Nagisa et tu es jalouse que Kayano le colle autant à la moindre occas'. Y'a rien de honteux dans le fait de tomber amoureux.
