Point de vue de Kleinth:
-Aie!!! J'ai trop mal...
-Essaie de te concentrer sur ta respiration mon cœur. Me dit Yani
-J'arrive pas... Je vais mourir... C'est trop dur.
-On y est presque... Dit Natalie. Concentrez vous mademoiselle Dumas au prochaine contraction je veux que vous poussez beaucoup plus fort que tout à l'heure.
-Je suis épuisée docteur... Maman!!! S'il-te-plaît je veux ma mère.
-Bébé fais pas ça... Dis toi que la vie de nos enfants ne dépend que de toi, ils comptent sur toi tout comme moi je compte sur vous pour me garder en vie.Soudain dans ma tête ces mots sont venus chasser ma peur et mon angoisse. Comme Natalie venait de me le dire dès que j'ai perçu la contraction j'ai poussé comme si ma vie en dépendait, mon bassin est devenu comme inexistant sans parler de mon vagin c'est là qu'elle m'a dit d'arrêter de pousser avant de m'annoncer que c'est un garçon et le poser sur ma poitrine. Je crois que je n'avais jamais été aussi fière de toute ma vie, dès que sa peau frêle ait pu rentrer en contact avec la mienne j'ai commencé à pleurer comme une gamine, Yani est venu nous enlacer en sanglots lui aussi. Juste l'intervalle de trois minutes pour qu'on reprenne nos mouvements et me voilà tout d'un coup mère... Mère de deux petits garçons merveilleusement mignons. Les plus beaux que j'ai jamais vu. J'ai des frissons, je pleure sans arrêt je suis submergée d'émotions. Jai touché la chair de ma chair le sang de mon sang. C'est juste incroyable... Yani, le pauvre... Il n'arrête pas de répéter:
-J'ai deux beaux petits garçons...
Il est devenu tout rouge à force de pleurer. En moins de trois ans à ses côtés j'ai pu connaître des jours mauvais mais celui-ci a grandement réparer les dégâts. Moi, je suis maintenant la mère des enfants de Yani Martelly, mon artiste préféré. Désormais pour la vie on est lié. Mes enfants porteront belle et bien son nom pas parce que je sois assez obsédée de mon star mais parce qu'il est réellement leur père. Ce n'est pas un rêve... Je suis avec Yani, je fais partie de sa vie, j'occupe l'une des places les plus importantes dans cette dernière. En regardant nos fils je me rends vraiment compte à quel point je l'aime. Je ne vais pas oser dire qu'il est plus important pour moi que nos fils mais je peux cependant affirmer que l'amour que je lui porte est assez puissant pour rivaliser avec celui que j'ai pour nos enfants. Mon amour pour Yani va au delà de l'amour maternel... Merde ça craint.
-Je ne sais comment te remercier mon amour...
-Et moi alors...
-Je t'aime tellement Kleinth, j'ignorais que ce genre d'amour pouvait exister.
-Les voici vos bout'choux... Nous interrompre l'infirmière. Alors? Les noms? Vous en avez déjà décidé?Je regarde mon chum qui me sourit avant de demander à la jeune femme de se rapprocher avec les bébés. Voulant parler en privé avec mon homme j'ai demandé à l'infirmière de nous donner un petit peu de temps pour réfléchir aux prénoms.
-Vas-y bébé je te fais confiance. Me dit Yani.
-Tu auras toujours ton mot à dire de toutes façons mon cœur. Donc... Regarde comme il est mignon le petit ange de sa mamounette et son papounet... Ai-je chantonné. Loïs... Loïs Yani Martelly.Yani me fixe avec des larmes qui lui montent aux yeux avant qu'il ait pu placer de mots je dépose le premier bébé et prendre l'autre.
-Toi, notre autre petit ange sublimement beau je veux bien t'appeller Lucas Yani Martelly si ton papounet d'amour n'y voit pas d'inconvénients.
Le papounet en question est venu tout d'un coup écraser ses lèvres sur les miennes avant d'embrasser nos fils sur le front à tour de rôle.
-Je suis tellement submergé de bonheur que ça me fait peur. Peur que ça soit ainsi uniquement pour aujourd'hui. Ce sont les plus beaux noms que j'ai jamais entendu Kleinth. Merci mon cœur.
-Détrompes toi chéri, ce bonheur est pour toute la vie. Je suis trop contente le fait que tu les aimes.
Lorenz est venu avec un drôle de Monsieur, ensemble ils ont régler les paperasses dans la plus grande discrétion pis c'est le tour du reste de la bande à savoir les frères de mon chum, sa sœur ainsi que Sarah. Alors que Lorenz s'apprêtait à nous quitter il a demandé à ce que Yani le suit à l'extérieur, ça m'inquiète un peu mais je ne pouvais pas trop y intervenir étant que je n'ai pas trop la forme pour pis à cause des autres qui sont venus me voir si je peux dire ça comme ça car ils sont restés coller au chevet de Loïs et Lucas. Quelques minutes écoulées Yani refait surface avec une tête bizarre. Mon cœur se serre... Sitôt il demande aux autres de nous laisser seuls. Mais qu'est-ce qui se passe? Je vois qu'il est nerveux en plus.
-Kleinth... Dit-il nerveux
-Qu'est-ce qui se passe Yani tu m'inquiète là...
-Il y a quelqu'un pour toi. Je t'en prie calme toi surtout.
-C'est ta mère c'est ça?
-Non... La tienne.Je suffoque... Ma mère est là?! Comment est-ce possible?!
-Maman?? Dis-je au bord des larmes.
Yani m'embrasse le front avant de quitter la pièce et ma mère rentre tout juste après. Elle est toujours aussi radieuse. J'arrive pas à croire qu'elle soit vraiment là. Je compte encore pour elle sinon elle ne serait pas là. Je suis tellement contente que je fond en larme, incapable de placer de mots. D'un pas hésitant elle s'est jeté sur moi en pleurant elle aussi. Après tout ce temps passé sans avoir de ses nouvelles, être dans ses bras aujourd'hui est un vrai miracle que je ne sais pas trop comment en profiter à force d'être si merveilleux.
-Tu es maintenant mère Kleinth... A-t-elle dit entre ses sanglots en se détachant de moi.
De la tête j'ai mimé une affirmation car mes larmes m'empêchent de parler. Doucement, elle pose sa paume contre ma joue et commence à caresser cette dernière comme elle le faisait avant. J'ai retrouvé mon adorable mère...
-Pardonne moi maman, je suis tellement désolée de t'avoir fait du mal.
-Chuttt... Ce n'est pas le moment. Tu te sens comment? Ils sont où tes enfants? Mes petits fils...
-Je suis heureuse m'man... Je suis comblée. Ils sont là. De la main je désigne mes garçons. Ils sont tellement beaux.
-Ils le sont vraiment Kleinth... Ils ont tes lèvres. Elle baisse la tête. Les mêmes que ton père. Elle fond en larme.
-Maman...Au bout d'un moment on a mis fin à notre moment larmoyant et on entame les sujets sérieux. Elle m'explique que j'ai une petite sœur qui me ressemble comme deux gouttes d'eau et moi qui a toujours cru que j'avais un frère. J'ai trop hâte de la rencontrer. D'après maman elle n'a jamais entendu parler de moi donc je dois attendre qu'elle soit au courant pour moi avant de pouvoir la rencontrer. Je l'ai tout dit sur ma vie à savoir que j'ai eu mon bac, je veux devenir psychologue. Yani et moi nous avons notre propre maison maintenant... On a vraiment tout dit elle m'a même parlé de tonton Dimitry, ce dernier ne vit plus en Haïti mais sa femme et ses deux fils sont à Jacmel quand à Valy elle étudie à Saint-Domingue. Elle a toujours voulu devenir médicin mais apparemment elle l'a abandonné pour le droit je suppose que c'est à cause de Thomas car ils sont toujours ensemble et lui c'est ce qu'il a toujours voulu étudier.
-Grégoire est en prison... Dit-elle enfin en baissant le regard avec un air gêné. C'était un escroc. Après ce qui s'était passé avec toi j'ai entamé des recherches et j'ai fini par savoir qui il était vraiment, j'ai demandé le divorce un mois après. On l'a arrêté avant même que Gabriella soit né. La pauvre, elle pense que son père est mort.
-Maman... Je suis désol... M'interrompe-t-elle.
-Ne dis rien. Ça va.Au bout de deux heures passées à discuter avec ma mère une infirmière est venu nous interrompre pour me demander d'essayer de les allaiter. J'avais complétement zappé ce détail. Pendant que je m'installe pour le faire j'ai demandé à maman pour qu'elle fasse venir Yani pour qu'il puisse y assister. Ainsi accompagné de mon Yani et ma mère je donne le sein pour la première fois à mes enfants Loïs et Lucas.

VOUS LISEZ
PAYÉ
Fiksi PenggemarCertaines choses sont insignifiantes à l'humanité d'autres lui sont indispensables, ainsi va la vie! Parmi toutes les choses qui fassent tourner le monde on y trouve l'amour, espiègle sentiment qui peut se montrer très persuasif. Il surgit entre qui...