Chapitre VII

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Je rentre de l'école exténuée comme toujours, faut dire que le jeudi est le pire jour de la semaine pour moi. D'habitude je prend mon bain, ensuite je dîne pis le reste du temps je dors jusqu'à vingt-trois(23) heures mais aujourd'hui je voulais changer cette routine pour une raison qui porte le nom de Thomas! J'ai passé plus d'une heure à supplier ma mère pour qu'elle puisse me donner la permission de sortir pour aller chez lui. Elle a accepté à condition qu'elle me dépose chez lui. J'aurais pu l'avertir de ma venue mais vu qu'il me calcule à peine ces derniers temps j'ai jugé bon de procéder ainsi comme ça il ne pourra pas m'éviter. Je croise les doigts pour que tout s'arrange car cette situation provoque un tel blocage dans ma vie, je le vois partout et le pire c'est que je ne peux penser à lui sans me sentir coupable de je ne sais quoi. La tête qu'il fait quand je l'embrasse me torture à un point que je ne peux le décrire. Il faut à tout prix que ça cesse.

-Kleinth!
-... Maman..?!
-Ça fait deux ans depuis que j'essaie de te dire qu'on y ait, il faut descendre.
-Désolé m'man je ne t'avais pas entendu.
-Je vois ça.. Dans trois heures tu dev...
-Maman pas de chronométrage s'il te plait! Dis-je en coupant la parole à ma mère. C'est déjà assez stressant comme ça n'en rajoute pas.

Elle remue un peu la tête faisant mine de résignation.
-Ça va, vas y..

Je lui ai fait la bise pis j'ai quitté la voiture. J'allais appuyer sur la sonnette lorsque j'ai vu la porte s'ouvrir laissant apparaitre ses beaux cheveux noirs et sa sexy tronche. J'ai pu voir de la déception dans ses yeux lorsqu'il m'a vu ce qui m'a tranché le cœur.

-Mais qu'est ce que tu fais là?
- Tu sors? Je l'ai fixer à un tel point qu'on aurait dit que ma vie en dépendait de ses irrésistibles iris marrons qui semblent ignorer mon désespoir. À ce geste je crois que sa sensibilité humaine est enfin réveillée de son sommeil.
-Viens, on rentre. A-t-il dit tout gêné après avoir passer sa main derrière la tête en baissant le regard.
-Et si tu me disais ce qui ne va pas?
-Je crois pas que tu as envie de le savoir.

Je m'installe tout à coup sur son lit pis je lui regarde du genre "je ne compte pas bouger d'ici" ça l'a fait sourire. Il me rejoint sur le lit, accosté à moi comme au bon vieux temps. On est resté quelques minutes comme ça sans rien dire jusqu'à ce que la chaleur que dégageait nos corps devient excitant. J'arrive à ressentir l'augmentation du rythme de sa respiration sur ma nuque, ses mains qui glissent doucement dans la direction de mes seins avant de les agripper. Je ne peux dire que tout cela ne me chauffe pas mais cette petite voix à l'intérieur ne pouvait s'empêcher de crier des choses qui avaient pour mission de casser cette ambiance de jambe en l'air. Alors qu'il a voulu chercher mes lêvres avec les siennes pour m'embrasser je l'ai interrompu en criant "stop".

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