Chapitre XLVII

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-Mademoiselle Dumas, j'ai eu ton texto. Dit Natalie. On va te faire une échographie pelvienne suivez moi. Désolé Monsieur mais vous ne pouvez pas l'accompagner. Poursuit-elle en désignant mon petit ami.

Sans perdre de temps, je reçois le gel sur le ventre suivit de la sonde avec laquelle Natalie contourne mon abdomen. Je cherche désespérément à percevoir les deux petits sacs comme ils étaient la dernière fois, j'oublie même la douleur. Au bout d'un moment j'entends enfin la phrase que j'ai tant espéré.

-Dieu merci, le bébé y ait encore. Exclame mon médecin. Mais de justesse franchement.
-Vous voulez dire les bébés?
-Comme vous voulez mademoiselle Dumas mais il n'y a pas encore de certitude, c'est beaucoup trop tôt pour ça. M'a-t-elle répondu avec un sourire au coin des lèvres. Je vais informer ton conjoint en attendant l'infirmière va t'accompagner dans ta chambre pour te faire une infusion R/L 0,9%.

De la tête j'ai mimé un «oui», si seulement je n'avais pas encore des douleurs j'aurais sauter de joie comme une folle, je ne crois pas que j'ai jamais été autant heureux de toute ma vie. Merci mon Dieu... Maintenant que tout va bien je peux en informer les autres, à peine que j'ai terminé de les écrire quelqu'un a toqué à la porte.

-Oui...
-Mon amour. Exclame Yani en venant écraser ses lèvres sur les miennes. Merci... Merci d'avoir sauvé notre bébé.
-Nos bébés... Je le corrige entre les baisers qu'il me couvre.
-Comment ça?! M'interroge-t-il avec un air confus.
-On attend deux enfants chéri. Dis-je en caressant son visage déguisé qui tout d'un coup a pris l'air d'un gamin joyeux. Tu te rends compte?! Il y a deux petits êtres qui grandissent en moi.
-Je suis beaucoup trop chanceux...

En voilà une journée qui se termine bien, après l'infusion et les autres qui sont venus nous chercher nous sommes rentrés à la maison. Natalie m'a quasiment supplier en me demandant de rester au repos et aussi de faire attention à moi chose que je comprends très bien car je l'avais dit qu'on m'avait attaqué en rentrant à la maison c'est pour cela que j'étais dans cet état. Ce repos, mon physique le réclame énormément donc je ne vais pas me retenir.

Alors que je me prépare pour mon prochain rendez-vous qui est dans quelques jours j'entends un drôle de bruit en bas dans le grand salon, j'appelle Yani il me répond depuis la salle à vivre et me demande de lui rejoindre. Au moment que je pénètre la pièce en question j'ai dois à un grand cri à l'unisson disant : «Surprise!!» mais ce n'est pas mon anniversaire aujourd'hui, qu'est-ce qui leur prend?!

-Félicitation Kleinth! Tu as eu ton bac!!

Là je suffoque... Ce n'est pas génial ça?! Je l'ai fait!  Je l'ai eu enfin ce putain de bac. Ouais!!! Yani et venu me serrer très fort malgré mon petit ventre de onze(11) semaines bien arrondi. Je suis contente et fière, cette victoire me rappele que je peux encore compter sur mes compétences et que tout n'est pas fini, je peux encore concrétiser mes rêves d'avant. Tout le monde danse, on fait la fête pour ma réussite. Sitôt la musique est coupée tous les yeux se sont virés sur l'appareil c'est alors qu'on ait remarqué Malaïka qui nous regarde tous en souriant. Elle stresse, ça saute aux yeux. Je me demande qu'est-ce qu'elle a à nous dire qui la met dans un état pareil.

-Juste avant je veux que vous sachez que vous êtes les personnes les plus formidables que j'ai jamais rencontré de toute ma vie. Je vous adore. Elle pose une main sur sa poitrine. Spécialement Sarah... Elle aspire un grand coup. Sarah ma petite amie... Et oui... J'aime les filles.

Wouah... Ça alors..

-Je me demandais quand est-ce que tu allais nous le dire. Exclame Yani.
-Tu le savais toi?! Dit Dro.
-Pas directement... Disons que j'avais eu des soupçons. Faut dire qu'elles ne sont pas si bonnes en matière de discrétion.
-Mais tu ne sortait pas avec William toi?! Demande l'autre frère Martelly.
-Olivier!!! Crie tout le monde.

On a pouffé de rire avant de faire un grand câlin. De tout cœur je suis contente pour elles, ce sont  deux(2) filles géniales je leur souhaite tout le bonheur du monde. J'imagine la réaction de Sophia si elle était là pour assister au coming out de sa fille lesbienne. Ce n'est pas qu'elle est du genre de la vielle école mais plutôt qu'elle est trop stricte et envahissante comme mère. 

Je sais que je ne pourrai être la meilleure maman du monde encore moins une mère parfaite cependant je compte faire l'impossible pour que je sois la meilleure pour mes bout'choux que déjà j'aime plus que ma vie, plus que Yani...

PAYÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant