Chapitre XLI

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                         *Un an plus tard*

-Bébé réveille toi...
-Mhh... Il me tourne le dos.
-Je suis en retard... S'il te plaît fais un effort.
-Laisse moi dormir. Se plaint il
-Yani??? Je lève les mains en roulant les yeux genre «t'es sérieux»

Il ouvre enfin les yeux et se redresse pour s'asseoir avec un air endormi. Qu'est-ce-qu'il est sexy! Il fléchit un genou et pose sa main dans ses cheveux avant de mordiller sa lèvre inférieure. Non... Ça c'est trop, le lycée BENOÎT BATRAVILLE ma nouvelle école que je fréquente il y a des mois histoire d'avoir mon bac peut attendre. Je jette mon sac je ne sais d'où pis je défais les boutons de ma chemise bleue de ciel avant d'enlever ma jupe bleue marine et laisse tout tomber sur le sol. À son regard je vois qu'il se sens perdu et ne capte pas trop l'intérêt de mon geste.

-Tu fais q... Trop tard... Il n'a pas pu finir sa phrase car il a reçu ma bouche dans la sienne.
-À quoi tu joues? A-t-il réussi à dire pendant que je lui débarrassait de son tee-shirt couleur neige.

Il n'arrêtait pas de m'interrompre en essayant de me rappeler que je n'ai pas le temps pour ça au bout des nerfs je viens poser ma mains sur sa nuque délicatement je la glisse jusqu'au bas de son dos. À se contact je l'ai senti frissonner et ça m'a excité encore plus. Il a saisi mes cheveux et tire sur ces dernières de façon à ce qu'il puisse embrasser le creux de mon cou. De là on a eu une partie de jambe en l'air hyper sauvage mais trop succulente.

-Ouh là! Bébé c'était trop bon.
-On recommence??
-Ne me tente pas Mr Martelly. L'avare sexuelle ici c'est moi. Merde... T'as vu l'heure?!
-Je t'avais prévenue.
-Tu m'avais aussi excitée.

Ça fais plus de dix(10) mois que Yani et moi vivons ensemble dans notre maison, il a repris sa vie en main c'est à dire sa musique, je suis hyper contente pour lui car il est un peu épanoui par tout ça quoiqu'on n'ait toujours pas la paix qu'on espère encore. Les problèmes sont toujours là, cette fois ce n'est pas Grégoire et encore moins ma famille vue que j'ai coupé les ponts avec eux. Ils me manquent terriblement mais je fais de mon mieux pour habituer à vivre avec. Quand à celle de Yani, ils se rapprochent timidement depuis que Malaïka leur avait vaguement parlé de moi, selon elle ils envisagent même une rencontre dans les jours qui suivent mais pour cela c'est moi qui devrais aller les rejoindre et pour ça Yani ne m'a pas encore donné son accord. J'ai grave envie de les rencontrer, pas pour leur statut mais plutôt pour leurs dire les quatres vérités sur ce qu'ils ont fait endurer à Yani. En ce qui concerne l'école, j'y donne tout malgré le fait que la tension pèse dans le pays et que parfois je suis contraint de ne pas y aller. Le peuple continue de demander le départ du Président à savoir le père de mon amoureux bizarrement Yani ne s'est pas montré dépressif face à ça, Dieu merci...

Je continue de l'aimer, de le protège quoiqu'il en coûte. Notre relation est la seule chose qui me reste après tout ce qui s'est passé et je ne veux la perdre pour rien au monde. Faut vraiment que j'arrive à convaincre Yani à me laisser voir ses parents afin qu'on en finisse avec cette histoire une bonne fois pour toutes. J'ai besoin de savoir qu'il est mien en toute liberté. L'homme autrefois que j'étais obsédé de sa vie d'artiste est maintenant mon petit-ami depuis plus d'un an, beaucoup de choses ce sont passées. J'en ai connu tellement de moment de bonheur même si l'angoisse est toujours là car je fais toujours des cauchemars sur l'incident de Grégoire et Yani m'inquiète encore. Quoique je fasse j'en ai toujours l'impression que je ne suis pas à plat avec son cœur et ça me tue l'idée de savoir que je peux le perdre à tout moment.





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