Si on me demande aujourd'hui être mère c'est quoi?! Je dirais c'est quand on arrive à développer des supers pouvoirs en nous. On doit être tout à la fois. Quoique tout le monde m'apporte leur aide surtout mon chéri je suis quand même épuisée de ouf. Yani m'a proposé des nounous mais je n'ai pas accepter car je voulais que leurs six premiers mois soient le plus familiaux que possible. Les jumeaux sont maintenant âgés de quatres mois il ne me manque que deux mois pour terminer la période d'allaitement pour pouvoir aller à l'Université Quiskeya comme Yani le fait en ce moment. Ce dernier se sent plus libre que jamais depuis la fin du mandat de son père. Maintenant c'est Jocelerme Privert qui dirige le pays comme étant président provisoire.
Je me dépêche, Je dois terminer le petit déjeuner avant que Yani sort de la douche pour pas qu'il me dise qu'il n'aura pas le temps d'avaler quoique ce soit. J'ai horreur qu'il sort de la maison avec le ventre vide. Alors que je m'apprêtais à préparer des œufs brouillés j'ai entendu mon téléphone sonner, en pensant que c'était maman qui voulait avoir des nouvelles de Loïs et Lucas je me suis précipitée d'aller répondre. Depuis qu'on s'est réellement réconciliées on se parle tous les jours et je suis toujours excitée à l'idée de lui parler.
-Maman...
-Kleinth... C'est moi, Sophia.Mon cœur se serre, je suffoque même.
-Vous me voulez quoi?
-Il faut qu'on parle, viens chez moi quand tu veux.
-Si vous croyez que je vais retourner chez vous, vous faites erreur.
-C'est comme tu veux mais il faut qu'on parle.
-Venez chez nous dans ce cas.
-Où ça?
-Vous voulez me faire marcher où quoi?
-Kleinth... J'aime mon fils il me manque... Je ne veux plus me battre. Cette plaisanterie a assez durée. Faisons une trêve s'il te plaît...
-Venez quand vous voulez, j'en serais ravie si vous puissez voir vos petits fils. Ils sont tellement mignons.
-Je sais...
-Alors?
-À ce soir Kleinth...
-Vous viendrez ce soir??
-Oui...-Yani!! Ai-je crié sous l'effet de la joie qui déborde en moi.
-Quoi??? S'inquiète-t-il.
-Tu ne vas pas me croire mais il y a ta mère qui vient juste de m'appeler, elle va venir chez nous ce soir. Tu peux le croire ça?!
-C'est une blague ça non?!
-Oh que non!Après avoir jubilé à cause de cette bonne nouvelle, on a fait venir les autres histoire de nous aider à préparer les lieux. J'ai appelé ma mère pour tout lui dire elle est ravie pour nous. Je n'arrive pas trop à me décider sur la façon dont je devrais vêtir Loïs et Lucas donc j'ai confié ce tâche à Dro et Olivier qui sont leurs parrains. Avec Yani on avait décidé qu'il choisisse les parrains et moi les marraines, sans trop réfléchir j'avais fait choix de Valy et Sarah. C'était comme une évidence pour moi.
J'ai déjà enfilé ma robe couleur pêche après m'être douchée, maquillée et tout. Alors que Yani m'aide à me chausser on a entendu sonner. Sitôt je ressens comme une sorte de décharge électrique dans le ventre. Je regarde mon chéri genre «qu'est-ce que t'attends pour aller les accueillir» mais ce dernier s'est contenté de me montrer le chemin avec un geste de la main. J'ai roulé les yeux avant de le saisir par le bras et le forcer à m'accompagner. En sortant de notre chambre et descend dans le grand salon on tombe nez à nez avec mes beaux-parents ainsi qu'une dame qui a l'air plus âgée qu'eux, je suppose que c'est Marlène. J'en ai beaucoup entendu parler d'elle via Yani, ses frères pis sa sœur. Au premiers abords j'ai pu constater que Sophia n'a plus son air agaçant, c'est bon signe ça. Quand à l'ancien président, il a toujours son fameux sourire que je connais parfaitement bien vu que mon homme l'a hérité de lui.
Les salutations terminées on a décidé de passer directement à table vu que l'heure faisait déjà son chemin pis tout le monde était assez nerveux pour l'inverse. Sitôt Malaïka a entamé une discussion autour de l'homosexualité, je crois qu'elle essaie de profiter de ce moment pour tout dire à ses géniteurs.
-Ecoute Malaïka... Intervient Sophia. Ce n'est pas parce que tu es lesbienne qu'on est obligé de parler de l'homosexualité comme tu nous l'impose.
-Qu..q..qu...quoi?? Comment ça? Comment le sais tu? Demande Malaïka.
-Tu es notre fille chérie. Dit Mr Martelly.Du regard j'ai fait le contour de la table je vois que les autres sont aussi étonnés que moi, c'est juste dingue ça...
-Quand est-ce que nous pourrions voir les jumeaux? Demande timidement Sophia.
-Mais c'est quand vous voulez voyons! Ai-je exclamé en désignant la chambre où se trouve les garçons. Je me demandais quand est-ce que vous alliez parler d'eux.À la hâte mes beaux-parents accompagnés de Marlène quittent la table et aillent voir Loïs et Lucas. On ne les a pas rejoint car on a jugé bon de leurs donner un peu d'intimité. Une bonne vingtaine de minutes plus tard ils sont venus nous joindre dans le grand salon comme je l'avais pensé. Tous avec les larmes aux yeux pis les garçons en mains. En présence de tout le monde ils se sont excusés envers nous à tour de rôle. D'abord Sophia qui dans un premier temps a adressé ses excuses à son fils pour avoir agit ainsi avec lui pis à moi pour m'avoir traité ainsi. Ensuite Mr Martelly qui s'est quasiment jetter devant Yani pour lui demander pardon d'avoir gardé les yeux fermés sur sa souffrance. C'est comme si il y avait une tragédie à la maison car tout le monde est en pleure, c'est une scène à la fois émouvante et merveilleuse car Yani pouvais enfin avoir le cœur et l'esprit en paix sur ce qui à trait à l'union entre les personnes qu'il aime le plus au monde.
Il est presque vingt-deux heures et je vois que les Martelly ne montrent aucuns signes voulant dire qu'ils souhaitent partir dans les minutes à venir. Je commence à trouver ça bizarre, j'aimerais bien en parler à Yani mais ce dernier est introuvable depuis un certain temps. À trop attendre je me décide d'aller en parler à Malaïka mais la sonnette a retenti et m'a interrompu dans mon élan. Étant maîtresse de la maison j'aille ouvrir et me voilà tombée sur ma famille!!!
Valy, Price, Hallan, tata Jane, tonton Dimitry et maman accompagnée d'une petite fille d'une beauté sublime qui me ressemble tellement on aurait dit moi à son âge. Je suppose que c'est Gabriella ma petite sœur. J'ai ouvert la bouche mais aucun son ne sort, tout ça est beaucoup trop intense pour mon pauvre cœur donc je réagis enfin en laissant mes larmes inondées mes joues avant d'aller les enlacer. Arrivé sur Gabriella je l'ai serré tellement fort que la pauvre s'est mis à pleurer. Je ne comprends plus rien qu'est-ce qui s'est passé? Comment est-ce possible?! Alors que toutes ces questions trottent dans mes pensées je perçois Yani qui était juste derrière la bande qui est venue secouer mon cœur, sur ce j'ai tout de suite fait le lien avec sa disparition et tout est devenu clair. J'ai trop envie de sauter sur lui et lui submerger de baisers, je l'aime trop mon Yani.
Nos deux familles se rencontrent enfin, les présentations sont faites. Tout le monde est en joie, c'est comme si j'étais en plein rêve. Alors que j'essaie de me familiariser avec ma petite frangine dans un coin de la pièce, je perçois un silence soudain. Doucement je me retourne pour voir ce qui tramait mais j'ai eu la putain de surprise de ma vie. Une bouffée de chaleur tout d'un coup emprisonne mon corps entier. J'ai hurlé avant de fondre en larmes. Des souvenirs me montent aussitôt à l'esprit. Je ressasse tout ce que j'ai pu vivre durant ces sept dernières années. Mon cœur est comme sur le point d'exploser, il y a tellement d'émotions qui m'envahissent que je ne sais comment décrire l'état exacte dans lequel je me trouve. Le mec, il est là devant moi, agenouillé avec une alliance tendue vers moi. Ses yeux remplis de larmes quoiqu'il ne m'a pas épargné de son sourire qui me coupe le souffle. Yani, mon Yani me demande en mariage. Inconsciemment je me laisse glisser sur le sol pour me mettre à sa hauteur, c'est là que j'ai commencé à remuer la tête pour désigner une affirmation avant de crier un «oui» qui sort du plus profond de mon être et de mon amour pour lui. J'aime Yani comme j'ai jamais aimé un être avant, ce soir devant nos familles et nos enfants chéris on s'est fiancé.
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PAYÉ
FanfictionCertaines choses sont insignifiantes à l'humanité d'autres lui sont indispensables, ainsi va la vie! Parmi toutes les choses qui fassent tourner le monde on y trouve l'amour, espiègle sentiment qui peut se montrer très persuasif. Il surgit entre qui...