Chapitre 29 | Donne-moi un signe (1)

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La soirée se poursuit et étrangement, je me sens bien. Je suis totalement libérée de l'enchantement Thomas. J'accepte petit à petit l'idée que Thomas ne reviendra pas vers moi.

Je présente Antonio à mes amis. Il est tellement social que tout le monde sous son charme. Quand j'aperçois de loin Nathan enfin seul, je m'empresse de tirer Antonio pour les présenter.

—Nathan ! l'interpelé-je avant qu'il n'engage la discussion avec quelqu'un d'autre.

Mon ami se retourne et me serre dans ses bras.

—Cass, alors cette soirée ?

—Super ! lui réponds-je.

J'avance Antonio à mes côtés et l'introduis à Nathan :

—Nathan, je te présente Antonio, mon meilleur ami que j'ai rencontré à l'université. D'ailleurs il travaille aussi avec moi.

—Enchanté, salue Antonio en tendant sa main droite vers Nathan.

Dernier serre la main de mon ami italien, puis je m'éclipse afin qu'il fasse plus ample connaissance, sans m'avoir dans les parages.

J'aime bien jouer les Cupidon. Cela me permet de penser à autre chose que ma vie amoureuse catastrophique. J'espère sincèrement que les deux accrocheront.

—Cass !

Je me retourne et remarque Naomie, totalement excitée à cause de l'alcool. Ses jambes, perchées sur ses talons aiguilles, n'avancent pas très droit et je tends mes bras, afin de m'assurer qu'elle ne se casse pas la figure.

—Viens danser, crie-t-elle par-dessus la musique. Je ne t'ai presque pas vue de la soirée. Nous avons dix ans de soirées à rattraper.

—Tant que ça ? réalisé-je.

Depuis que je suis partie à New-York, je ne suis pas souvent rentrée en France pour faire des soirées avec mes amies et encore moins avec Naomie qui est vraiment concentrée sur ses études de médecine.

J'accepte donc l'invitation à danser de mon amie et nous rejoignons Ambre. Nous nous déhanchons comme des folles, bien que nous soyons de piètres danseuses. Mais peu importe, nous nous amusons et c'est le plus important.

—Je vous aime ! déclaré-je en criant à mes amies dans l'euphorie de la soirée.

—Nous aussi ! rétorque-t-elles à l'unisson.

Lâcher prise et être avec mes amies, voilà la recette de mon bonheur. Pourquoi ne l'ai-je pas compris plus tôt ?

Soudain, la musique s'arrête et tout le monde se tourne vers moi. Je comprends rapidement qu'il est l'heure de me faire souffler les bougies. Bon, j'avoue que la chanson Joyeux anniversaire de Patrick Sébastien m'a mise sur la piste.

Tous mes amis et même Estelle se mettent à me chanter la célèbre chanson annuelle d'anniversaire. Tout en même temps, Antonio et Nathan apportent le gâteau illuminé de vingt-neuf bougies vers moi. La foule m'applaudit, tandis que je les remercie de leur présence.

Alors que je m'apprête à souffler mes bougies, Naomie, toujours aussi bourrée, m'interrompt :

—Fais un vœu !

Je rigole et fais un vœu dans ma tête :

« Donne-moi un signe. »

C'est la première chose qui me vient à l'esprit, bien que je me persuade que vivre sans lui ne sera pas si horrible. Cependant, il s'agit de mon anniversaire et je peux faire le vœu que je souhaite.

Je souffle ensuite, avec toute la force de mes poumons, mes bougies et réussi à les éteindre en un coup, puis je suis applaudie par mes amis. Ambre m'indique une chaise qu'elle a placée au milieu du salon, afin que je m'asseye et que je reçoive les cadeaux.

Les premières sont Ambre et Naomie, toute excitées.

—Joyeux anniversaire Cass ! me souhaitent-elles.

Elles me tendent, chacune d'une main, un paquet cadeau qui semble contenir un livre. En l'ouvrant, je ne retiens pas mes larmes. Heureusement que mes deux amies avaient prévu le coup en me maquillant avec des produits waterproof. Ambre me précise :

—C'est un album de toutes nos photos depuis que nous nous sommes rencontrées.

Je pince mes lèvres en feuilletant l'album qui contient des photos vieilles de vingt-six ans.

—Merci, parviens-je à formuler entre deux sanglots.

—Ce n'est peut-être pas le cadeau le plus cher en termes d'argent, intervient Naomie, mais c'est celui avec le plus de valeur sentimentale que nous t'avons offert depuis que l'on se connaît.

—Exactement, renchérit Ambre. Nous voulions te l'offrir pour tes trente ans, mais nous nous sommes dit, que vu les événements de cette année, tu en avais besoin pour tes vingt-neuf ans.

Je serre mes deux amies de toutes mes forces. Je ne pense pas avoir un meilleur cadeau que cela. Ambre et Naomie, malgré les différents que nous avons pu avoir, ont toujours été là pour moi. Dans les bons comme dans les mauvais moments. C'est à ça que l'on reconnait les vrais amis, ceux sont ceux qui restent avec toi lorsque tu as des soucis.

—Je vous aime, répété-je.

***

Bonjour !

📌Alors, vos retours sur le chapitre ?

📌Cassandra a-t-elle enfin trouvé son équilibre et son harmonie ?

📌Que pensez-vous qu'il va se passer par la suite ?

Merci de voter et commenter !

See you soon.

xoxo

Les flammes de la passion | 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant