Chapitre 40 | Nouveau Départ (2)

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Soudain, alors que je ne m'y attendais point, retentit une mélodie au piano. Je ne parviens pas à voir l'instrument de ma place, mais ce n'est pas grave. Je profite seulement de la mélodie de All of me de John Legend.

Alors que les notes du premier refrain se font entendre, la porte du restaurant, s'ouvre presque violemment, laissant apparaître un homme de dos, entièrement vêtu de noir. Je ne peux retenir mon rire en comprenant qu'il s'agit de Thomas qui arrive avec une attitude nonchalante, tel un bad boy.

—Que fais-tu là ? demandé-je à la joie amusée et heureuse de la voir ici.

—Bonjour, dit-il simplement un sourire aux lèvres.

Je ricane et répète :

—Bonjour...

Il s'approche de la table et lance :

—Je m'appelle Thomas Ricci, je suis censé être dans cette classe.

J'explose franchement de rire et constate que Thomas s'empêche de succomber lui aussi. J'ignore à quoi il joue, mais il est marrant.

—Je suis en retard, dit-il de manière détachée. Je vais m'assoir à côté de mademoiselle Perret, c'est bien ça ?

Mon cœur fond, quand je comprends qu'il rejoue le premier jour de classe. Il était aussi vêtu de noir et j'avais effectivement une robe rose pâle. Je décide alors de rentrer dans son jeu, en soufflant, reproduisant mon exaspération de l'époque.

Thomas s'assoit en face de moi et m'offre un sourire charmeur. Je tente de mal le regarder, comme je pouvais le faire en Terminale, mais j'avoue que c'est assez dur d'éprouver du dégoût et du dédain pour lui.

—Salut, me lance-t-il de manière dragueuse.

Je me souviens m'être moquée de lui alors je ne m'empêche plus de rire. Thomas arque un sourcil, amusé et comme il y a dix ans, presque onze maintenant, il déclare :

—J'adore les défis.

Je pose ma tête entre mes mains, portées par mes coudes posés sur la table. Je n'arrive pas à ne pas le regarder avec amour. Il est si mignon quand il rejoue notre première rencontre.

—Tu vas à la soirée de...

Thomas lève les yeux au ciel, à la recherche de la suite de sa réplique. Cela m'amuse qu'il ait oublié, mais je décide tout de même de lui souffler la réponse :

—Lucas.

J'ai le droit à un clin d'œil de sa part, avant qu'il ne reprenne :

—Tu vas à la soirée de Lucas ?

Je reprends l'air supérieur que j'avais à l'époque et rétorque :

—Bien-sûr. Je suis toujours invitée.

—Tu n'avais pas exactement répondu ça, m'indique Thomas en aparté. Mais ce n'est pas grave.

Il râcle sa gorge et se remet dans son rôle :

—Et bien, tu ne te prends pas pour de la merde toi !

Je serre mes lèvres et continue le dialogue en me prêtant vraiment au jeu :

—C'est sûr que ce n'est pas difficile quand on n'en est pas une.

—Et les clashs de sixième, ça va ? Bref, tu y vas à la soirée ?

—Pourquoi, ça t'intéresse ?

Un regard coquin illumine le visage de Thomas, qui fait oui de la tête, mais reste tout de même fidèle à son texte :

—Oui.

—Peut-être.

—Tu es reloue comme fille.

C'est vrai que j'étais vraiment casse-pieds. Je lui demande :

—Si je dis oui, tu viendras ?

—Cela te plairai, n'est-ce pas ?

—Oui... enfin non. J'ai un copain.

J'ai un petit pincement au ventre en me remémorant qu'il s'agissait de Lisandro. Thomas capte mon trouble et se lève de sa chaise tout en récitant :

— « Ce n'est pas parce qu'il y a un gardien, qu'on ne peut pas marquer de but » ...

Je rigole, sans quitter ses yeux. Thomas s'agenouille devant ma chaise et déclare doucement :

—Il doit en avoir de la chance ton copain.

Sa main se pose sur ma joue et son visage se rapproche doucement du mien.

—Je le connais m'interroge-t-il ?

Je ricane et murmure :

—Je ne sais pas. A toi de me le dire...

Thomas mord sa lèvre inférieure, avant de rejoindre nos bouches dans le baiser que nous attendions tant.

Je passe mes mains le long de son torse, de son dos, dans ses cheveux, sur son visage. Je ne veux pas l'oublier. Il m'a trop manqué. Nos lèvres ne se quittent plus, nos langues n'ont pas oublié le goût de l'autre, malgré cette longue séparation.

Les papillons, longtemps endormis dans mon ventre, entament de nouveau leur danse de joie. La souffrance, le bonheur, la tristesse et la passion, tout se fait ressentir dans ce baiser qui est clairement le plus magique de toute notre existence.

Je me sépare légèrement de Thomas, mettant fin à notre baiser, mais pas trop afin de continuer à sentir son souffle chaud et haletant s'écraser sur mon visage. Nos regards s'accrochent et je peux lire qu'il est aussi heureux que moi que nous nous soyons retrouvés. Sa main gauche reste accrochée à ma hanche, tandis que la droite dégage délicatement les mèches blondes de mon visage.

—Ce ne s'est pas exactement fini comme ça, chuchoté-je mon front collé au sien.

Thomas ricane et murmure :

—On avait dit que l'on recommencerait à zéro. Je n'ai jamais dit que nous allons tout refaire comme la première fois.

—Nous ferons mieux.

Thomas acquiesce et m'embrasse de nouveau. Et cette fois, nous ne nous lâchons plus.

***

ENFIN ! (non ?)

Comment allez-vous ?

📌Votre avis sur cet avant-dernier chapitre (oui déjà snif) ?

📌Heureux pour Cassandra et Thomas ?

📌Que va-t-il se passer dans le dernier chapitre selon vous ?

Votez, commentez et ne manquez pas le chapitre FINAL !

xoxo

Les flammes de la passion | 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant