Chapitre 39 | Recommencement (1)

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Mon réveil sonne et je suis ravie de commencer cette nouvelle journée. Voilà déjà cinq jours que j'ai retrouvé ma routine new-yorkaise et je dois reconnaître, qu'elle m'avait un peu manqué.

Je saute sur mes deux pieds et rejoins la cuisine afin de prendre mon petit-déjeuner, avant de me préparer et de quitter mon appartement, pour me rendre au travail. Une fois arrivée sur place, je suis ravie de retrouver mes collègues en chair et en os. Ce n'est pas pareil lorsque l'on travaille à distance.

La matinée se déroule comme d'habitude : je réponds à mes e-mails, je me rends à des rendez-vous et j'élabore avec l'équipe marketing, une nouvelle stratégie de communication. Puis le midi, comme chaque fois, je retrouve Antonio, pour que nous déjeunions au restaurant italien, en bas des bureaux.

Durant le déjeuner, mon ami me tient au courant de sa relation avec Nathan qui tient, malgré la distance. Je suis heureuse de le voir aussi contente. Je le suis d'autant plus que c'est grâce à moi que mes deux amis se sont trouvés.

Ensuite, Antonio me demande comment cela se passe avec Thomas et je lui réponds, le sourire aux lèvres :

—Tout va très bien. Il m'a dit qu'il ne devrait pas tarder à arriver à New-York.

—C'est génial ! s'exclame Antonio en manquant de s'étouffer avec ses spaghettis. Et sais-tu quand est-ce qu'il arrive.

Je secoue négativement la tête et développe ma réponse :

—Il ne me l'a pas dit, mais d'un autre côté je préfère. Je pense que si je suis au courant de la date de son arrivée, je ne penserai qu'à ça et cela me déconcentra dans le travail.

—Je te comprends, ricane Antonio.

La suite du déjeuner se déroule à merveille, puis nous retournons au travail. Nous nous séparons au dixième étage, à savoir celui où Antonio travaille. En arrivant à mon niveau, je marche dans le couloir, détendue. Avant d'entrer dans mon bureau, je salue Leila qui est fidèle à son poste :

—Vous avez déjeuné, Leila ?

—Oui, mademoiselle Perret.

Je lui souris et avant que je ne touche la poignée de la porte de mon bureau, ma secrétaire m'interrompt :

—Il y a un investisseur qui attend dans votre bureau.

—Et qui est-ce ? demandé-je intriguée.

Leila hausse les épaules et m'explique :

—Il est arrivé pendant ma pause déjeuner, je ne l'ai pas vu. Il m'a seulement envoyé un mail.

Je remercie Leila. Je sens l'excitation s'emparer de tout mon être. Cette mise en scène ressemble beaucoup à du Thomas Ricci. J'ajuste ma tenue, ainsi que ma coiffure, hâtive de retrouver l'homme que j'aime.

J'abaisse doucement la poignée de la porte, pour tout de même faire durer le suspense. J'entre dans la pièce, en refermant la porte derrière moi, puis lève les yeux vers « l'investisseur ».

En découvrant l'identité de mon rendez-vous, je tombe des nus. Je sens la colère s'emparer de moi et je gronde :

—Lisandro, qu'est-ce que tu fais là ?!

Mon ex-fiancé se lève du siège sur lequel il était assis, les yeux ronds.

Je suis mitigée entre la colère et la peur. Afin de ne laisser paraître aucune faiblesse, je ne lui laisse même pas le temps de répondre, j'enchaîne :

—Sors tout de suite de mon bureau. Je ne veux plus te voir.

Lisandro approche doucement et prudemment de moi, les mains en avant, comme pour apaiser la situation. Il dit doucement :

—Je suis venu te présenter mes excuses.

—A d'autres !

Je croise les bras sous ma poitrine et m'éloigne de lui en rejoignant le siège derrière mon bureau.

J'ai envie d'exploser de colère, de lui coller mon poing dans la figure. Pourquoi se pointe-t-il ici, alors qu'il a tout fait pour me détruire ? Et puis, cette histoire d'excuses, je n'y crois guère. Lisandro n'a jamais avoué ses torts et je doute que cela commence aujourd'hui.

Quel culot de se pointer ici après tout ce qu'il m'a fait endurer !

—Cassandra, je suis sincère, je veux te présenter des excuses.

Je suis hors de moi. Une partie de moi le pense sincère, mais une autre partie, majoritaire, doute énormément de la véracité de ses propos. Il s'agit de Lisandro, j'ai du mal à la croire.

Je lève les yeux au ciel, tandis qu'il tente d'apaiser les choses :

—Je te promets, je me suis rendu compte que j'avais agi comme le dernier des connards.

—C'est vrai, appuyé-je. Mais il fallait y penser avant de me blesser !

—Je sais et je suis sincèrement navré.

Je fronce mes sourcils. Il m'a déjà fait le coup du mea culpa. Lisandro est un menteur, dépourvu de sentiments. Je ne me laisserai pas avoir.

***

Hello !

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📌Votre avis ?

📌Pensez-vous que Lisandro est sincère ?

📌Cassandra devrait-elle accepter ses excuses ?

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xoxo

Les flammes de la passion | 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant