Le Journal Intemporel

Chapitre 16 - Partie 2

Nous avons fini par nous déplacer dans une autre pièce où était installé un canapé et plusieurs fauteuils. Une table basse était dressé au milieu. On nous y avait mis à boire et quelques fruits. Je m'étais vite jeté sur une pomme. Mes parents, puisque c'était ce qu'ils étaient, avaient renvoyé Carl et son pote. Seul Devon était resté. J'avais alors laisser Elias raconter plus en détail ce que j'avais résumé un peu plus tôt. Je gardais le silence, rongent mon frein et mangeant mon fruit. Lara c'était installe à côté de moi, ne cessant de poser ses mains sur moi. Tantôt sur mes cheveux, puis sur mon épaule, mon bras. Comme si elle avait besoin de s'assurer que j'étais bien la. Par regard Elias m'intima de ne rien dire. Il me connaissait si bien. Il était bien plus ma famille qu'eux en réalité.
- Je suis désolé que vous ayez vécu tout ça par notre faute les enfants. Et merci Elias d'avoir pris soin de notez fille.
Je fixais Marcus pendant qu'il parlait. Il remerciait Elias. J'avais envie de hurler. Pourquoi ne l'avait-il pas fait lui ?

Je serrais les dents, tentant de retrouver un semblant de calme. Quand je repris la parole ce n'était pas encore ça, mais c'était mieux que rien.
- Du coup, on peut savoir pourquoi j'étais surveillé comme ça ?
Ils s'échangèrent un regard. Je pouvais voir toute une conversation silencieuse se dérouler entre eux. Si j'étais leur fille, je devrais pouvoir comprendre ce qu'ils se disaient, non ?

Marcus passa une main sur sa nuque.
- Oui tu as le droit de savoir. Vous devriez tout les deux le savoir.
Il avait tourner la tête vers Elias. De toute manière, s'ils ne voulaient pas le  lui dire, j'allais tout lui raconter derrière.
- Mais vous devriez vous reposer un peu non ? Vous devez être exténué.
Je tournais la tête vers Lara qui jouait avec une mèche de mes cheveux. Je ne supportais déjà pas son temps maternelle. J'avais grandi sans être couvé. Ce n'était pas maintenant que j'en avais besoin.
- Je me reposerais mieux si je savais tout.
Nouvel échange de regard. Je serrais les dents.
- Bien, reprit Marcus, suivez moi.

Il se leva et prit la direction de la sortie. Lara m'adressa un sourire avant de le suivre. Elias m'attendit avant de se poster à mes côtés. Il pencha la tête pour murmurer à mon oreille.
- Tu vas bien ?
- Je pète le feu ! Reste près de moi s'il te plaît. Peut-être qu'elle arrêtera de me trifouiller les cheveux comme ça.
Il eut un espèce de rire étouffé. Il devait se dire que j'étais bien fidèle à moi-même.

Ils nous firent sortir du bâtiment. Enfin, c'était belle et bien une cabane de bois. Elle était à l'entrée de ce qui semblait être un... village?! Difficile de dire dans le noir mais j'appercevais de nombreuses autres maisons du genre se partageait l'espace au milieu des arbres. Cela devait être ce qu'on appele une clairière. Au fond, j'apercus un bâtiment qui lui n'était pas de bois. Il était bien fait de béton. En meilleur état que toutes les bâtisses que je fouillais. C'était d'ailleurs vers elle que nous nous dirigions. En approchant je remarquais alors qu'il y avait une insigne bleue dessus. Des lettres, bien qu'il semblait en manquer une, je devinais un N, un S et un A. Je complétais l'espace après la première lettre très facilement.
- La NASA ? C'est le bâtiment de la NASA ?
Lara se tourna vers moi avec un sourire.
- Oh tu sais ce que c'est ma puce ?
Ma puce... Je grincais des dents rien qu'en entendant ce surnom. On se connaissait pas assez pour qu'elle se permette d'être aussi familière avec moi.
- Ouais, marmonnais-je.
- C'est quoi ? Demanda alors Elias.
Il était vrai que lui n'avait pas une C. C. pour lui parler de ça. Ce fut Marcus qui expliqua. Il affichait un air de professeur.
- National Aeronautics and Space Operation. En gros c'est ici qu'on développait les technologies pour aller dans l'espace.
Je vis les yeux de mon ami s'agrandir.
- Vraiment ? On allait dans l'espace ?
- Si tu savais tout ce qu'on pouvait faire, reprit mon paternel. C'est d'ailleurs pour ça qu'on a du quitter le camp.
Il nous fit signe de lui suivre derrière le bâtiment.