Chapitre 28

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Le lendemain

John et moi nous rendâmes au lycée, comme tous les jours, mais sans Sera cette fois-ci.

John : Attends, quoi !? On a un contrôle de maths ? Mais comment tu le sais ?

Moi : Ahaha, il l'avait dit la dernière fois, mais peut-être que tu étais trop occupé à dormir...

John : Hé ! D'ailleurs, c'est bizarre que Sera nous ait pas encore envoyé de message nan ?

Moi : Ouais...

Je voulus vérifier mon téléphone mais paniquais en constatant que je ne l'avais pas dans mes poches.

Moi : ... Mer– John ! Vas en cours sans moi ! Je retourne aux dortoirs chercher mon portable !

John : Hein ? Mais, et le contrôle ?

Moi : T'inquiète, je gère !

Je le regardais en levant le pouce.

J'utilisais ma capacité afin de me téléporter peu à peu aux dortoirs.
Une fois à destination, je montais en vitesse les étages pour me rendre à ma chambre et celle de Remi.
Après l'avoir cherché pendant environ 10 min, je jurais contre moi-même et retournais au bâtiment éducatif.

À peine arrivée dans les couloirs, j'aperçus l'infirmerie, d'où on pouvait entendre la voix de John et du Doc'.

Pourquoi il est là ? Me dis pas que...

J'ouvris violemment la porte du cabinet médical, et vis John se tenir le poignet, avec un œil au beurre noir et des pansements sur le visage.

John : (T/p) !

Darren : Pas elle/lui...
Il soupira ironiquement.

Moi : Hé, je t'entends ! John, qu'est ce qu'il s'est passé encore ?

John : Euuh...

Darren prit le poignet de John.
Darren : On dirait que c'est guéri.

John : Ouais, c'était rapide ! Doc', vos médocs sont de plus en plus efficaces !

Darren : Ah, c'est marrant que t'en parles... Grâce à quelqu'un de bien particulier... J'ai plein d'occasions de les tester. TOUS. LES. JOURS.

Moi :  ?

Après quelques minutes, la sonnerie retentit et le Doc' nous relâcha.

John : Et pour toi, le contrôle ?

Moi : Bah, tu l'as pas fait non plus, pas vrai ? On est à égalité comme ça !

Il sourit timidement, et j'entendis des gens faire des messes basses derrière nous.

Un mec et deux filles.

Le mec s'approcha : Yo, John !
Il le plaqua littéralement contre le mur.

Mec : Ça te va bien ce style.

Attends. De une il le plaque au mur et de deux il le drague ?!

John : Euh, je peux t'aider ?

Mec : J'ai entendu dire... Que Seraphina a été suspendue pour une semaine.

Hm ? C'était pas un mois ?

Mec : Alors les filles et moi, on voulait t'emprunter pour s'entraîner à viser, après les cours. T'as rien de mieux à faire, pas vrai ?

Les filles derrières lui rigolèrent comme des bécasses et lui jetèrent un regard moqueur.

John se reprit soudainement et dit : Perte de temps. Vous trois, les faiblards, vous seriez incapables... de me toucher une seule fois.

Mec : Quoi ? Fais gaffe à ce que tu dis, sale con !

Il se rapprocha encore plus de lui.

C'en était trop.

Je m'avanca vers ce mec avec un regard terrifiant, en même temps qu'une aura que je ne connaissais que trop bien, se fit ressentir dans les environs.

Je souris, toujours avec mon regard menaçant et mis lentement ma main sur son épaule, tandis que Darren arriva et posa sa main sur son autre épaule.

Le mec sursauta et tourna sa tête peu à peu, nous voyant tous deux avec un faux sourire et un regard de tueur.

Moi et Darren : Fais gaffe à ce que tu fais, trouduc'...

(Chais pas si vous arrivez à imaginer la scène mais dans ma tête c'était badass )

Darren : J'ai un rencard ce soir, et si quelqu'un me fait faire des heures sup'...

Moi : Si tu frappes John...

Nous deux : J'te bute. Pigé ?

John sourit.

Darren : Qu'est ce qui t'fait sourire, crétin ?! Ça vaut aussi pour toi !!
Bref, j'vous ai à l'œil. Foutez moi le camp !

Il parti en trombe, en même temps que la pression.
Le mec se reprit et replaqua John contre le mur.

Je vis flou.

Je m'avancais vers lui à la vitesse de la lumière et lui mit une claque si forte qu'il valsa à l'autre bout du couloir.

Moi : .... PAS TOUCHE !

Je me plaça devant John.

Les filles gloussèrent et courrurent vers le mec.

Le mec : Comment as-tu osé lever la main sur moi ?!

Il vit mon regard meurtrier et palît.

Il regarda John et dit : Un... Un type comme toi ne vaudra jamais mieux qu... Qu'une sangsue qui survit grâce aux autres !

Et ils prirent peur pour de bon et partirent.

Je me retourna et vis John regarder le sol, sans un mot.

Moi : Haha... Désolé, tu le prends peut être mal que je te défende comme ça...

Je me grattais l'arrière du crâne.
Mais soudain, il reprit sa bonne humeur.

John : Nan, nan. T'inquiète pas, si j'avais eu un ami dans cette situation et une capacité, j'aurai fait la même chose !

Je lui souris à pleines dents.
Moi : Ouais !


Unordinary X Reader + Choix !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant