Chapitre 18 : Proposition

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La réponse était évidente, en faite, cette demande était totalement déplacée. N'avait il pas compris ? N'avait il pas saisis ? N'avait il pas entendue ses explications ? Non... Peut être avait il ignoré, peut être avait il prit les informations qui lui étaient bénéfiques et jeté le reste dans les flammes de l'oubli. L'égoïsme était humain, cette théorie semblait véridique. Himawari ne savait pas ce que ce jeune vilain cherchait à accomplir, elle ne comprenait aucune parcelle de ses réactions, de ses sentiments, de ses desseins. Il gagnait, vraisemblablement, une certaine satisfaction si jamais notre jolie fille laissait le côté obscur embrasser son être. Mais, la nature exacte de cette satisfaction restait étrangère à la raison de la fana de sensations. Elle préféra suivre sa règle d'or : rester dans la norme.

Midoriya san, vous semblez vous méprendre sur mon sujet. Je veux être normale, c'est beaucoup plus simple que d'être extra normale. Je conçois que les vilains et vilaines font partie intégrante de la normalité mais... Iels sont aussi considéré[e]s comme différent[e]s, c'est un paroxysme, je vous le cède, mais il est essentiel au monde.

Tu veux vraiment passer ta vie à feindre la normalité ? C'est un gâchis. Maintenant, tu ne ressent rien ? Le fait d'être toi, devant moi, ne te procure aucune sensations ?

La bouche d'Himawari se referma, puis s'ouvrit, puis se referma, elle semblait manger les mots de Deku. Essayant d'ingérer leurs sens, leurs significations. Elle avait été curieuse de voir ce qu'elle ressentirait une fois dépourvue de son masque devant autrui. Ici et maintenant, elle était... Naturelle ? La sensation était curieuse. Trop nouvelle pour être comprise. Trop étrange pour être catégorisée. Elle se sentait... Normale, d'une façon très différente de ce que le monde clamait comme étant la normalité. L'effort de la simulation était loins, elle n'avait pas à réfléchir, à penser chaque gestes, chaques mots, chaques tons. C'était, c'était, c'était, c'était quoi ? Elle ne savait pas, elle ne comprenait pas vraiment l'intégralité de cette nouvelle façon d'être.

Je ressens quelque chose mais... Je ne sais pas quoi.

C'est agréable ?

Je crois mais je suis loins de pouvoir l'affirmer sans doutes.

Autrement dit, tu as besoins de ressentir plusieurs fois ce sentiment pour le comprendre. Le regard forêt d'Izuku venait de s'embraser, son argument était de taille, il le savait.

Je ne veux pas prendre le risque de changer mon quotidien. Rétorqua Himawari, la norme était importante, cette nouvelle façon d'être ne valait pas la peine de mettre en péril ses recherches, ses pièces de théâtres, vingt cinq ans de son éxistance.

Negaï, est ce que tu aimes certaines choses ?

Les sensations.

Comment ça ? Demanda le jeune vilain, il était devenue curieux, le sentiment enflait à chaque seconde, à chaque mot, à chaque réaction. Elle était différente, sa stupeur était passé, maintenant, l'irrésistible curiosité prenait place.

Ma sensibilité émotionnelle est quasi nulle, pour aimé un tant soit peu ma vie je dois bien me raccrocher à quelque chose. J'aime les sensations que mon corps m'offre.

Douleur ou plaisir ?

Les deux.

Tu es masochiste ?

Non, j'ai réfléchit à ça récemment. Le masochisme est la transformation de la douleur en plaisir, ma douleur est douloureuse, j'aime simplement ressentir quelque chose avec mon corps, qu'importe si c'est de la douleur enfin... J'évite tout de même les douleurs intenses.

Il était une fois..( Various Au Izuku X Various Au Oc )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant