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Une légère angoisse se faufila dans la figure sereine de notre cher Izuku. La familiarité des lieux était terriblement oppressante, à chaque coins de rue, à chaque reflet miroitant dans les lampadaires, à chaque arbres planté dans la froideur du béton, il avait l'impression de retrouver l'ombre de son ancienne vie. Une époque cruelle et garnit de larmes. Sur la surface d'une vitrine, il revoyait sa silhouette livide marquée de cernes, de marques écarlates et de faux sourires. Chaque chose de cette ville était un mémento reflétant son point de départ branlant. Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait agrée de renouer avec ses origines, il ne voyait pas vraiment l'utilité de cette expérience mais, il voulait regarder son passé droit dans les yeux. Il ne voulait pas oublier qui il avait été, la meilleure chose pour garder ce souvenir était de remettre les pieds sur la terre où tout avait débuté.
Deku sentit ses jambes prendre l'itinéraire de son ancien collège, chaque pas était ancré dans sa chair, comme si les rouages de son corps savaient parfaitement où aller, comme si tout était parfaitement normale. Comme si il n'avait jamais quitté son enfance tordue. La longue silhouette du bâtiment se dessina dans le paysage urbain, tout était vide, personne n'allait s'embêter à pénétrer le collège un samedi après midi. Notre jolie garçon tourna la tête, dans le paysage familier de son enfance il dénicha la frimousse de notre héroïne. C'était curieux, voir sa forme impassible effleurer les murs, son regard balayer les chemins qu'il avait autrefois arpenté, ses pieds caresser la même route que son enfance. C'était comme avoir une preuve de son changement, il n'était plus le même, c'était évident, et pourtant, ici et maintenant il prit conscience de cette réalité. Il avait grandit.
Nos protagonistes pénétrèrent le bâtiment avec une discrétion plutôt admirable. Iels furent accueillit par les allés de casiers, Izuku chatouilla du bout des doigts chaque parcelle de métal et se planta devant son ancien casier. C'était si étrange. Autrefois, cette allée avait été stressante et garnit d'ombres près à lui sauter à la gorge. C'était l'entrée de ses cauchemars, le début de sa vie infernal. Aujourd'hui, il voyait, pour la première fois de l'entièreté de sa vie, cette allée pour ce qu'elle était vraiment. Une allée de casiers. Ses souvenirs avaient déformé la réalité, il avait toujours cru que les casiers plongeaient sa forme dans une ombre gargantuesque. En réalité, il pouvait effleurer le haut des casiers en montant sur la pointe des pieds. Ce détail fut terriblement ridicule lorsque sa compagne fit quelque pas vers les casiers, elle dépassait chaque rangée avec une facilité déconcertante.
Izuku laissa échapper un petit rire, bien vite, iels reprirent leurs exploration nostalgique. Le jeune Midoriya plongea dans sa vielle salle de classe. Le tableau n'était pas aussi ébène qu'il le pensait, il ne reflétait pas une ombre cruelle. Doucement, Deku passa un doigt sur la surface lisse et légèrement teintée de craies. En fait, le tableau était vert foncé, il l'avait toujours cru aussi noir que le monde nocturne. Notre superbe vilain se tourna vers les bureaux, il vit la silhouette géante d'Himawari roder près de son ancienne table. Le charmant homme délaissa la lisseur du tableau et, d'une voix tendre et quelque peu basse, demanda :
Tu peux t'asseoir ici ? Il pointait la table qui avait porté ses moqueries, ses insultes, ses sorcières. La plupart des bêtises avaient été effacées, quelques gravures persistaient, imprègnant chaque écharde du bois. La fana de sensations se posa sur la chaise et passa une main sur le bois rongé par les rouages du temps. Chaque frisson qui fleurissait sur sa peau était exquis. Une nouvelle sensation, un sentiment qu'il avait peut être goûté lors de son adolescence.
Un sentiment de sérénité serra l'être d'Izuku. C'était drôle, plutôt dérangeant mais si paisible. Re-découvrir chaque parcelle de son enfance, revoir chaque objet pour ce qu'il était vraiment, sans fixer d'image monstrueuse sur sa forme. Le plus captivant restait de contempler la silhouette de sa compagne effleurer ses souvenirs. Cette table avait toujours, dans son esprit, était collée sur une image sombre. Un Izuku assit sur une chaise raide et branlante, fixant le vide, les mains posées sur les insultes et les incitations au suicide, un éclatant faux sourire mordant l'entièreté de ses lèvres. Désormais, cette table était collé sur une autre image, un peu plus badine. Une Himawari se balançant sur la petitesse de la chaise, essayant maladroitement de contenir son corps de géante sur le gabarits enfantin de l'objet, concentré à sentir chaque morceau de bois sous son épiderme, une moue impassible, comme toujours, mais une adorable lueur comblé dans le fond du regard. Les deux images restaient, rien n'était effacer, rien n'était remplacer. Simplement, il pouvait prendre conscience de l'entièreté de son existante et de tout le chemin parcouru. Ses deux flammes jouaient dans le fond de la classe, s'amusant à griffer, à grimper, à sentir chaque morceau de meuble qui s'offraient à elles
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Il était une fois..( Various Au Izuku X Various Au Oc )
FanfictionL'enfant contemplait la nuit avec ardeur, essayant de dénicher une étoile filante dans l'ébène orné de diamants chatoyants. Prit par un élan de curiosité, il se tourna vers son parent. D'une voix teinté d'amusement il demanda : C'est quoi, une âme s...