🐰🐰🐰
Un énième soupir passa le bout de ses lèvres, ses prunelles étaient fixées sur les lignes de son écran, relisant les mots qui dansaient sur les pixels. Son dernier message avait été ignoré, vue mais laissé de côté.
Ah... C'est encore une de ces périodes. Marmonna Izuku, une pointe de tristesse tordit sa moue.
Par "période" le joli garçon pensait à des instants fréquents de sa relation avec Doku, des moments qu'il, en toute honnêteté, qualifierait d'inquiétant voir d'un poil agaçant. Il arrivait que sa compagne ignore ses appels et ses essais d'échanges, de contact sociale ou physique. Des périodes assez curieuse où Doku semblait ignorer l'existance même de son partenaire pour flâner et se préoccuper d'autre choses sûrement plus urgentes, voir plus importantes.
Izuku poussa un long soupir, comme d'habitude il se résigna face à la volonté de son amante. Si elle ne voulait pas le voir, et bien il n'irait pas la voire. Le jeune chorégraphe rangea son téléphone dans les plis de son pantalon et planta ses prunelles sur sa boîte aux lettres. Il inséra la clé dans le cadenas et ouvrit la petite boîte de métal. Très rapidement il prit les quelques bouts de papiers qui menaçaient de couler sur le sol et regagna la chaleur de son appartement. Le courrier semblait terriblement ennuyeux, factures, lettres professionnelles. La plupart étaient imprégnées de mots tournant autour de son spectacle et de la nécessité de trouver sa vedette. Il devait faire un choix, il devait trouver une personne capable de danser les émotions qu'il avait façonner en mouvements. Cette pression était une horrible source de tourments pour notre cher héros, les continuels moquerie de sa compagne- avant son envie d'isolement n'arrangeait pas son état. Les "t'as qu'à abandonner cette stupide danse", "chorégraphe c'est pas un métier", "tu sais même pas danser". Il avait été particulièrement blessé par la dernière insulte, Doku n'avait jamais prit le temps de contempler son travail et sa danse pourtant elle affirmait que ses efforts étaient vains et inutiles. Face à cette révoltante hypocrisie son masque de parfait petit chien avait faillit craqué, à peu de choses près il aurait crié, à la tête de sa compagne, que juger avant de connaître était la plus dégoûtante action de l'humanité. Mais, son effroyable névrose d'abandon avait réfréné cet élan de rage, coinçant sa frustration dans les tréfonds de sa chair.
Une lettre finit par briser ses réflexions, un courrier adresser à une Himawari Negaï. Visiblement, le postier s'était emmêlé les pinceaux avec la montagne de lettres qui passaient les portes de l'immeuble. De nature aimable et serviable notre protagoniste délaissa son appartement et se planta devant la porte de sa voisine, espérant lui rendre son bien. Ce n'était pas la première fois qu'une confusion de courrier arrivait, en un mois de vie d'immeuble commune, Izuku avait dû recevoir une bonne dizaine de lettres adressées à la charmante Negaï.
Il ne connaissait pas très bien sa voisine, après tout nos deux tourtereaux étaient très peu sociables et plutôt nerveux, leurs interactions étaient brèves et limitées. Il ne la connaissait pas bien mais il commençait à l'apprécier.
Les petites fois où elle le croisait, près de la porte, dans les escaliers, près des boîtes aux lettres, et lançait un bonjour teinté de gentillesse. Par ailleurs, il était tout simplement stupéfait de la perception accru de sa voisine. Elle le reconnaissait toujours, même si ses yeux étaient fermés et qu'il ne faisait aucun bruit.
Les quelques fois où elle proposait son aide quand elle entendait ses difficultés à monter ses gargantuesque montagnes de sacs de courses, il avait tendance à acheter beaucoup plus de choses que nécessaire, des fringales économiques qu'il aimait garder secrète, enfin avec sa compagne. Doku serait prête à l'insulter de tout les noms si elle apprenait ce léger défaut.
VOUS LISEZ
Il était une fois..( Various Au Izuku X Various Au Oc )
FanfictionL'enfant contemplait la nuit avec ardeur, essayant de dénicher une étoile filante dans l'ébène orné de diamants chatoyants. Prit par un élan de curiosité, il se tourna vers son parent. D'une voix teinté d'amusement il demanda : C'est quoi, une âme s...