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Ses doigts se crispèrent, se recourbant phalanges par phalanges jusque sous son métacarpe. L'image de sa victime ornait chaque recoins de son esprit. Ses larmes de crocodiles glissant le long de ses joues rougis par la honte. Ses supplices tapant et retapant dans l'air ambiant. Sa moue marquée par une intense terreur, les sourcils froncés, le nez replié dans sa chair couverte de larmes, la bouche tremblante, laissant vomir d'interminables excuses. Un léger sourire vint chatouiller les lèvres de notre cher Izuku, c'était exquis. Voir une personne -pourris jusqu'à la moelle- se briser morceau par morceau jusqu'à devenir une poupée fissurée par l'effroi. C'était véritablement jubilatoire, faire souffrir les cancers jusqu'à déchirer leurs entièreté, jusqu'à éventrer leurs santé mentale.
Il se souvenait de chaque torture qu'elle avait subit, une pour chaque personne qu'elle avait exploitée.
Le jeune homme bercé par la faucheuse, arraché au monde pour sa seule fortune. Ses ongles avaient été cassés, broyés puis enlevés.
Son enfant illégitime, exploité jusqu'au sang avant d'être vendue à un être malsain. Sa gorge avait été griffée, étranglée par un cordon de cuir.
Les êtres qu'elle avait séduit, sucé[e]s jusqu'à la folie et jeté[e]s dans le froid. Ses globes oculaires avaient été arrachés, jetés ironiquement sur la lisseur du sol.
Chaque pleurs, chaque cries, chaque goutte de sang, étaient les dignités volées des victimes. Son corps avaient vécue les horreurs qu'elle avait infligées, subissant la peur, la douleur, la souffrance, la perte de sa raison. Izuku sentit l'excitation revenir, il aimait rendre justice... Mais, sous son sadisme et son état presque psychopathe, une petite voix lui chuchotait la vérité.
De quel droit peux tu la punir ? Rends tu vraiment justice ? Ou est ce que ce n'est qu'une excuse pour laisser cours à ta folie ?
Le jeune vilain secoua la tête, les souvenirs s'effacèrent, la voix s'éteignit. Il posa son regard forêt sur notre charmante Negaï. Bien sûr, iels n'étaient pas resté[e] entre le sang et le cadavre, ça aurait été très... Maladroit. Non, iels avaient convenu de changer d'endroit, par soucis de proximité -le domicile du jeune Midoriya étant plutôt loin- iels avaient gagné l'appartement de notre jolie fille.
Deku arqua un sourcil interrogateur, d'une voix teintée de curiosité il demanda :
Pourquoi... Tu es aussi loins ?
Il était posé sur une superbe table, les jambes croisé, la main droite glissant sur son menton, la gauche caressant le bois avec ennuis. Izuku observait chaque parcelles de meuble, d'espace, d'objets. Chaque chose se dénudait sous la froideur calculatrice de son regard. De l'autre côté, Himawari était posée sur les tendresses de son sofas, les mains agrippant le haut de l'objet, seule sa tête dépassait, le reste était caché par le large dos du meuble. Le jeune vilain poussa un léger soupir, c'était plutôt excessif comme méfiance. Après quelques secondes de réflexion, d'une voix monotone, elle répondit :
C'est la première fois qu'une personne pénètre mon espace et découvre mon... Vraie moi. Je prends des mesures de sécurité face à la surprise de votre réaction.
Il mordit la commissure de ses lèvres, cette voix, c'était si étrange. Il était accoutumé à ses cafouillages, à l'insécurité qui voilait son ton, à la peur qui enlaçait sa bouche. Cette voix blanche, droite et ferme, était dérangeante. Son ton était pure, aussi lisse que du marbre, aussi calme que des eaux frappées d'accalmie. Pas une émotions ne tachaient sa voix, pas une vibration, pas un changement. Une note continue et constante. La véritable définition de la monotonie.

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Il était une fois..( Various Au Izuku X Various Au Oc )
FanfictionL'enfant contemplait la nuit avec ardeur, essayant de dénicher une étoile filante dans l'ébène orné de diamants chatoyants. Prit par un élan de curiosité, il se tourna vers son parent. D'une voix teinté d'amusement il demanda : C'est quoi, une âme s...