Chapitre 36 : L'anniversaire

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L'ambiance était bruyante, les clients et clientes bavassaient de tout et de rien, échangeant émotions, mots, rires et anectodes. Les tables blanches étaient garnit de mets savoureux, de plats et de boissons, l'atmosphère festive semblait s'accorder avec la musique, un air dansant, rythmé par des percussions et des voix criantes. Sur le pas de l'entrée se profila la figure de notre cher protagoniste, il pénétra dans le restaurant avec une légère appréhension. L'endroit était luxueux, les tables étaient parfaitement agencées, la vue était à couper le souffle et la lumière des chandeliers était divine, créant un air chaleureux. Izuku s'était aprété pour l'occasion, il était vêtu d'un charmant costard ébène, un habit riche qui suivait ses courbes avec délicatesse. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'il pouvait dîner à une adresse si réputée, cet établissement était connu pour son cadre riche et son atmosphère chantante.

Le fana d'héroïsme se planta, avec une grande nervosité, devant l'accueil du restaurant. Derrière le bureau de bois auburn se trouvait une superbe réceptionniste à la mine rayonnante. Elle était souriante et respirait l'amabilité, elle avait aussi la drôle de particularité de posséder tous un tas de fermetures éclairs sur son corps. Une barrait son cou et semblait coulisser le long de ses clavicule, une autre serpentait le long de son avant bras droit, une autre encore semblait suivre les courbes de sa taille.

B-bonsoir, hum... J-j'ai réservé une table.

Bonsoir ! À quel nom, je vous pris ?

Midoriya.

Très bien, laissez moi vérifier.

La réceptionniste jeta un œil à son ordinateur, vérifiant le conte des réservations. Sous l'attente, Izuku tripota ses doigts, essayant de chasser son éternelle angoisse. Il n'aimait pas les regards des autres, leurs attentions, leurs intérêts... La foule qui habitait le restaurant était, véritablement, sa nemesis.

Ah ! Oui, je vous ai trouvez !! Midoriya San, vous avez réservez une table pour 2. Laissez nous vous guider.

La réceptionniste fit un signe à une serveuse, la charmante employée répondit au geste par un petit sourire. Elle était pimpante, une jeune serveuse à la taille fine et à l'élégance naturelle. Ses pas semblaient plus léger qu'une plume, une vénusté digne d'une danseuse étoile.  La plus grande étrangeté de cette serveuse devait être le masque à gaz qui trônait sur son visage, l'appareil rouge fringant attirait nombres de prunelles curieuses.

Au final, Izuku se posa sur une splendide table, près des fenêtres, pouvant ainsi contempler la vue imprenable de la ville et de sa nuit. Le chorégraphe jeta un œil sur son téléphone, il était 20h, le rendez vous était fixé à 20h30, il avait de l'avance.

Voulez vous commander quelque chose ? Demanda la curieuse servante au masque à gaz, sa voix était aimable et prévenante.

O-oh, non, j'attend quelqu'un.

Je vois, si jamais vous avez besoin de quelque chose faites moi signe.

Ainsi, la serveuse reprit sa route, se perdant dans la jovialité du restaurant. Izuku planta son regard sur la fenêtre qui bordait sa droite, il contempla la petitesse des rues et des passants. Indéniablement, il était nerveux. Pourquoi ? Tout simplement car il avait prit une décision importante. Il devait faire quelque chose concernant son couple et sa déchéance. Il avait choisit cette soirée pour mettre les choses aux clairs avec sa compagne. Il avait le droit de connaître le fin de mot cette histoire. Alors, après nombre de tortures et de débats, il s'était résolu à demander :

Est-ce que tu m'aimes ?

Et, après avoir obtenu la réponse, il voulait avoir une longue discussion avec elle pour choisir ce qui serait le meilleur. Autrement dit, savoir si cette relation valait la peine d'être entretenu où si ce tournant était irréversible. Son abandonisme était loins d'être guérit et le terme rupture était encore créateur d'une peur irrationnelle, mais, il était trop fatigué pour continuer et... Sa peur ne semblait plus si effrayante. C'était certes étrange, mais depuis sa conversation avec Himawari il n'était plus si dérangé par sa peur de l'abandon. Tout simplement, car il savait qu'il n'était pas seul, qu'il n'était pas le seul à avoir peur de quelque chose au point de fuir le monde entier.

Il était une fois..( Various Au Izuku X Various Au Oc )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant