Chapitre 38 : Le final Civil

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🌻 Danse sur le noir 🐰

Le noir envahissait chaque recoins de la salle, de l'autre côté du velours rouge se trouvaient des yeux curieux et des sourires teintés d'impatience. Elle sentait l'excitation couler sous sa peau, sous ses ongles, sous sa chair, sous son crâne. Quelque chose pétillait au fond de son ventre, comme les étincelles d'un artifices voulant désespérément éclater dans la grandeur du noir nocturne. À ses côtés, la même émulation dansait dans les prunelles des artistes, chacun et chacune se toisait avec une véhémente effervescence, attendant de pied ferme le lever de rideau.

C'est le moment... La voix de son professeur était brouillée par un fiévreux enthousiasme, il se tenait sur une béquille, les étoiles dans les yeux, l'ardeur dans le cœur, le sourire aux lèvres.

Himawari ne fit qu'hocher la tête, elle n'avait pas confiance, sa voix devait être tremblante, coupée par l'angoisse et l'enfièvrement qu'apportait le spectacle.

D'un coup, le rideau se leva, doucement, tout doucement, le rouge découvrit les prunelles intrigués des spectateurs.

Hope when you take that jump

You don't fear the fall

Les danseurs et danseuses se lancèrent sur la scène, laissant la musique faire vibrer chaque pores de leurs peaux, laissant les gestes prendre d'assaut leurs esprits, laissant la danse naître, vivre et respirer sur la scène ébène.

Hope when the water rise

You built a wall

Les mouvements étaient libres, comme un aigle déployant ses ailes dans l'azur, les bras battaient, venaient et repartaient. Iels étaient libre de tout, plus de chaînes, plus d'attentes, d'angoisses, de larmes et de cries. Seul restait la scène, leurs corps et les notes. Une symphonie de sauts et de sourires, d'arabesques et de rires.

Hope when the crowd screams out

It's screaming your name

Himawari laissait l'émotion voyager du bout de ses doigts à la pointe de ses pieds. Peut être pour la première fois depuis longtemps, elle respirait, criait à travers ses gestes : " Je suis là !". Elle pouvait aller et venir, tourner, courir, marcher, tomber... La scène était une partie de sa danse, elle était l'oiseau qui volait dans le ciel, la liberté à l'état brute, une plume d'hirondelle battant dans l'air, un vent soufflant son renouveau. Elle était ses gestes.
Elle était les notes.
Elle était l'endroit.
Elle était tout et rien.

Elle et la danse.

La danse et elle.

Hope if everybody runs

You choose to stay

Izuku était prit par la danse, il vivait l'instant avec sa troupe. La fierté faisait enfler son cœur, il était fière, ému, heureux, stressé, libéré. Toutes les émotions explosaient au fin fond de son cœur, chaque mouvement provoquait un frisson sur sa chair, ah, c'était le plus beau état d'âme du monde.

Hope that you fall in love

And it hurts so bad

Les souvenirs s'emmêlaient dans un vieux film, ressassant les rires et les larmes, les débuts et les fins. Ses déceptions, ses découvertes, ses efforts, sa sueur, ses cries, son sang... Tout avait été coulé pour cet unique instant.

The only way you can know

You give it all you have

Il scruta la figure de sa vedette danser sur le noir, elle avait l'air si... Libre... Elle était le vent, le ciel et la plume. Une sérénité façonnait chacun de ses pas, chacun de ses frissons.

Il était une fois..( Various Au Izuku X Various Au Oc )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant