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Les écouteurs chuchotaient des mots doux dans le creux de ses oreilles, il marchait sur le pavé, le regard fixé vers l'horizon. Izuku n'avait pas vraiment de destination précise, il voulait simplement chasser les idées noirs qui mangeaient les recoins de son esprit. Sa relation se brisait, se tordait dans un sens pire que la dégradation, il venait d'atteindre l'indifférence voir l'inconnu. Après le terrible échec de son rendez vous, quelque chose avait dratsiquement changé. Une certaine genance flottait entre lui et sa compagne, le malaise commençait à ronger leurs peaux et, d'une façon ou d'une autre, l'un comme l'autre tentaient d'éviter les rencontres et les instants intimes. Iels savaient très bien que cette relation venait d'atteindre un point critique, c'était la fin de l'histoire, les derniers mots effleuraient, d'une écriture tremblante, presque pleurante, la dernière page du roman qu'avait été leurs passion. Mais, malgrés l'usure et le mal être, Izuku ne pouvait se décider à écrire le point final.
Notre cher chorégraphe mordit la commissure de ses lèvres, il ne pouvait pas s'empêcher de trouver la situation ridicule, de trouver sa lâcheté pathétique. Mais il était terrifié, une proie face à la gargantuesque peur qui grognait sous sa peau. Pour l'instant, il lui manquait la chose miraculeuse que les héros et héroïnes des anciens temps usaient face à l'adversité, la chose fabuleuse que les parents détenaient pour élever leurs progénitures, la chose magique qui était reconnu comme l'une des rare qualités de l'être humain. Ce qui lui manquait cruellement et qui moquait ses résolutions, c'était le courage.
Un soupir se faufila entre les chairs de ses lèvres, il tourna la tête vers un autre trottoir, las de contempler la route fixe et, d'une façon très gênante, droite qui se déroulait sous ses pieds. Là, au cœur du mouvement de la ville et du brouhaha vivant, il denicha une scène qui fit brûler chaque veines de son corps. Son amante, avec un air badin qui semblait plus étincelant qu'un diamant, échangeait avec une personne étrangère. Iels riaient, de grands sourires collés aux lèvres, des lumières jouasses dansant dans le fond des prunelles. De temps à autre, leurs doigts se chatouillaient, une demande timide de se tenir les mains. C'était comme contempler une romance naissante, c'était pure, nouveau, jeune et pimpant. Le premier reflex d'Izuku fut de rationaliser la situation, rien n'était confirmer, rien n'était certain. Il se berca dans des illusions d'amitié, ne voulant pas alourdir le poids qui pesait, depuis un long moment déjà, sur son cœur. Notre protagoniste suivit les silhouettes de son amante et de son "ami" se confondre dans les lignes urbaines, il secoua vivement la tête, tourna les talons et décida d'oublier.
Pas ici.
Pas aujourd'hui.
Pas ainsi.Il ne voulait pas s'enfoncer dans la douceureuse dépression, il ne voulait pas s'embêter avec ces problèmes. Midoriya laissa le dénit étreindre sa raison, il n'avait pas le courage nécessaire pour affronter cette situation. Alors, d'une démarche lourde et pesante, il se dirigea vers sa salle de danse. La Danse avait la miraculeuse faculté d'éteindre son esprit et de le remplir de blanc, quand il se lançait dans l'air, sa tête devenait immaculé et pendant de courtes minutes plus rien n'importait.
Il avait besoin de blanchir sa tête.
Le féru d'héroïsme plongea dans la familiarité de son immeuble, il devait prendre des habits adéquats pour pouvoir laisser son corps s'exprimer et vider sa tête. Il fourra quelques vêtements dans un sac et prit les clés de la salle, dans le hall de l'immeuble il tomba sur la charmante figure de sa voisine.
Himawari leva un sourcil interrogateur face aux pas secs et pressés de son professeur, il semblait rongé par quelque chose de mauvais.
Midoriya San, tout va bien ?
La question embrouilla la marche du féru d'héroïsme, il tituba, manqua de tomber, puis se tourna vers son élève. Peut être était ce son inhabituel empressement qui avait quelque peu brouillé son incroyable lucidité, peut être bien... Mais il ne put empêcher les mots de ruisseler le long de ses lèvres, l'expression d'un désir honnête et terriblement pur.
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Il était une fois..( Various Au Izuku X Various Au Oc )
FanfictionL'enfant contemplait la nuit avec ardeur, essayant de dénicher une étoile filante dans l'ébène orné de diamants chatoyants. Prit par un élan de curiosité, il se tourna vers son parent. D'une voix teinté d'amusement il demanda : C'est quoi, une âme s...