Chapitre 31 : Persévérance

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La froideur se posait sur chaque parcelle de sa peau, elle reconnaissait l'ambiance sonore qui enveloppait les alentours de son appartement. Le gazouillis des passants, le vrombissement des moteurs, l'harmonie frénétique des klaxons et les quelques touches naturels. Les feuilles mortes se percutant dans l'air, les appels bestiaux des chats errants, les échanges animés des oiseaux, tout était purement, nûment, simplement, familier. Voilà bien un peu plus d'un mois qu'elle résidait ici, elle avait déjà prit ses marques dans ce nouvel environnement. La jolie fille passa la porte de son immeuble, les bruits furent coupés par le battant, le silence engloutis les courbes de notre héroïne. Dans cette sérénité éphémère, des pas familiers chatouillèrent ses oreilles. Des pas légers, une symphonie délicate, presque comme si poser tout son poid sur l'entièreté de la plante du pied était un crime contre le monde. Elle connaissait très bien cette manière singulière de marcher, cette façon si gentille de se déplacer sans briser le silence tranquille.

Bonjour, Midoriya san ! Lança Himawari, elle tourna son sourire vers son superbe voisin. Le souffle du chorégraphe se coinça dans le fond de sa gorge, un léger crie retentit dans les confins de sa bouche, elle ne pouvait pas scruter son expression mais elle pouvait très bien imaginer sa moue surprise et la lueur hébétée ornant ses prunelles. Ici et là, elle aimait s'imaginer la forme de son voisin. Qu'elle était la couleur de ses cheveux ? La teinte de ses yeux ? Les courbes de son corps ? La figure de ses lèvres ? C'était terriblement divertissant d'imaginer chaque détail qui façonnait l'entourage qu'elle n'avait jamais vue. Enfin, la fringante Negaï était sûre d'une chose... Midoriya, quoi que fusse son apparence, devait irradier une gentillesse sans borne.

Negaï San ? B-bonjour !

Un léger malaise tomba sur les épaules de nos protagonistes, la raison de leurs embarras était plutôt simple. Après le spectacle de notre chère héroïne, Izuku avait, sans perdre un instant, évoqué son admiration et son envie de faire d'elle sa vedette. Himawari avait refusé avec fermeté, soutenant que danser hors de l'eau ne réveillait pas son intérêt. Mais, étonnement, le jeune Midoriya était persistant. Il arrivait toujours à glisser l'histoire de vedette à chacune de leurs conversations, l'héroïne de ce récit avait faillit perdre son calme et lui crier d'arrêter mais elle s'était, par faute de morale éthique, gardé de le faire. De plus, la compagnie d'Izuku était plutôt plaisante, elle ne voulait pas entacher sa bonne relation avec son voisin pour une futile dispute.

Hum... E-et bien, j-je sens comme un froid entre nous. Himawari mordit la commissure de ses lèvres, parfois la nervosité lui faisait lâcher des jeux de mots sans l'accord de sa tête.

Izuku posa ses prunelles sur la porte de l'immeuble, derrière la petite vitre il débusqua un paysage saupoudré de froideur. L'hiver était une très belle parure, ornant l'urbain de feuilles et de pluie. Un léger sourire embrassa les lèvres d'Izuku, il aimait les rares moments d'humour que la jeune femme laissait échapper, c'était d'un côté exaspérant mais de l'autre terriblement adorable.

Excusez m-moi, j'ai tendance à- Marmonna la jeune Negaï, elle tripota avec une angoisse facilement discernable les bouts de ses doigts.

C'est bon, ne perdez pas votre sang froid pour ça.

La réponse du jolie garçon fit bondir la joie de notre héroïne, un large sourire solaire fleurit sur ses lèvres. Iels continuèrent leurs légère conversation, échangeant mots et anectodes.

Midoriya San, quel est v-votre animal totem ?

Il laissa échapper un soupir réfléchit, essayant de trouver la réponse.

Il était une fois..( Various Au Izuku X Various Au Oc )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant