Une bonne catastrophe - OS original

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Musique (plutôt groupe d'ailleurs) : Imagine Dragon
Je suis désolée, vous aurez des passages en allemand, donc si vous ne comprenez pas, n'hésitez pas à me demander la traduction ! :D

Il regardait autour de lui. Tout était détruit. Il n'y avait plus un seul bâtiment qui avait survécu à ce qu'il s'était passé quelques jours plus tôt. Il ne pensait même pas qu'une personne ait pu survivre à ça. 
Lui était ici avec une équipe de médecin, au cas où, mais il avait si peu d'espoir de retrouver un survivant. Il avait peur de trouver des cadavres. Après tout, il avait déjà vécu ici, il avait connu des gens, des amis, même des amours quand il était plus jeune. Mais il était parti. Et maintenant, quand il revenait, tout était détruit. Sa ville natale était en cendre. Il regarda son chef d'équipe, reconnaissable à sa combinaison blanche, alors que la leur était rouge. Même son chef paraissait horrifié par le spectacle qui leur était offert. Tant de désespoir en une seule vue. C'était une chose horrible. L'odeur de chairs brulées leur parvenait aux narines malgré leur masque. Ca les prenait au tripes, leur donnait envie de vomir, pleurer, ou alors pour les moins courageux : s'enfuir. Mais ils étaient tous médecins ici. C'était leur devoir de chercher des survivants, même dans ces conditions. 

Le médecin en chef leur donna des indications, et le jeune homme n'eut d'autre choix que de chercher une quelconque forme de vie. Il détournait le regard dès qu'il voyait un regard sans vie. Puis, au bout de trois heures de recherches intensives, compliquées à gérer avec son angoisse de voir un proche mort, le médecin entendit des pleurs d'enfant. Il ferma douloureusement les yeux, pensant à ce bambin qui avait perdu sa famille peu de temps auparavant, puis se mit à le chercher activement. Il ne voulait pas laisser passer la chance de retrouver un survivant, même si c'était un enfant, qui ne pourrait pas leur expliqué ce qu'il s'était passé. 
  Il finit par le retrouver, au coin d'un immeuble, appelant sa mère. Le jeune homme pu voir que le pauvre enfant ne devait pas avoir plus de quatre ans. Une boule lui monta dans la gorge, mais il la laissa de côté. Il s'approcha doucement du petit garçon, pour ne pas l'effrayer, l'interpela doucement. Il s'accroupit près du jeune enfant, pour regarder s'il avait des blessures. Le pauvre petit n'arrêtait pas de pleurer, aussi bien de soulagement d'avoir trouvé quelqu'un, que de peur, à cause de la combinaison et du masque qui l'empêchait de savoir qui l'aidait. Le jeune médecin n'eut d'autre choix, pour le calmer, que de retirer son masque. Le bambin pu donc découvrir sa peau, assez basanée, ses yeux vairons, et ses cheveux étrangement pâles. L'enfant continua de hoqueter quelques minutes de plus, alors que son sauveur lui parlait doucement, lui chuchotant des paroles rassurantes, tout en continuant de l'étudier, pour trouver la moindre blessure. Au grand soulagement de l'adulte, l'enfant n'avait rien. Ou presque, seulement quelques égratignures bégnines. Il le prit dans ses bras, pour l'emmener vers leur campement, où son chef les attendait patiemment. Le petit avait arrêter de pleurer, pour maintenant dévisager. Il tendit ses petites mains vers son visage, pour le toucher, comme pour s'assurer que ce qu'il avait sous les yeux était réel. Le jeune médecin avait mal au coeur pour cet enfant, qui avait été séparé de tout, alors qu'il était si jeune. 

Une fois devant la tente de son supérieur, le jeune homme fut désinfecté, ainsi que le petit garçon qu'il portait dans ses bras. Il eut l'autorisation d'entrer juste après.

"Gabriel.
- Chef. J'ai trouvé un enfant. Je dirai qu'il n'a pas plus de quatre ans, et je ne lui ai trouvé que des égratignures, il devait être assez loin du point d'impact. 
- Bien. Est-ce qu'il peut nous comprendre ?
- Je ne sais pas chef. Nous ne sommes pas dans le bon pays pour qu'il parle notre langue, et en plus, il est très jeune." Gabriel baissa les yeux vers le bambin, qui semblait toujours passionné par ses yeux et ses cheveux. Il lui chuchota dans sa langue natale de se tenir tranquille, et l'enfant hocha doucement la tête, comme s'il avait peur qu'on le rejette. Un traumatisme était maintenant profondément ancré en lui, depuis l'incident. "En tout cas, il à l'air de comprendre la langue du pays." Son chef eut l'air de réfléchir un instant.
"Il est vrai que tu viens d'ici à la base. Bien. Cet enfant restera avec toi jusqu'à la fin de la mission. Tu resteras ici avec lui, alors que les autres chercheront d'autres survivants. 
- Bien monsieur." 

Petits défis sympasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant