Wow.... Ca faisait longtemps pour ça, nan ? Bref, ouais, sorry, j'arrive pas à sortir mes fic à mon rythme habituel, donc je vous offre ce petit truc fait pour un cours de français début seconde, donc y a plus d'un an... Je l'ai pas encore relu, donc je sais pas si mon style aura beaucoup changé ! Pour info, ça à pour thème "Imaginez une nouvelle, un conte ou une fable commençant par la situation suivante : Un naufragé arrive sur une île". C'est vague, je sais XD
Bref, je vous laisse lire (je sais même pas dire si j'en suis fière ou pas donc bon...)~
J'ouvris les yeux à la nuit tombée. Où étais-je ? La mer était devant moi, la lune se reflétait dessus, avec sa lumière pâle et blanchâtre. C'était une nuit sans nuage, plutôt agréable. La lune était haute, mais je ne vis aucune étoile. Où étais-je ? Que s'était-il passé ? Je n'habitais pas près de l'océan, alors que faisais-je ici ? Je me levai et regardai derrière moi. Une forêt de pins géants se tenait ici. Elle avait l'air vaste et très sombre, mais c'était sûrement à cause de la nuit. Je décidai de marcher un peu sur le sable, j'avais les jambes raides. Je me demandai si d'autres personnes pouvaient être ici. Si d'autres personnes pouvaient être transportées ici. Si je pouvais trouver une civilisation, avancée ou non, juste pour voir d'autres que moi dotés de parole. Je devais bien avoir marché deux ou trois heures quand j'aperçus enfin quelques rayons de soleil. La forêt paraissait soudain moins menaçante, et je m'y aventurai. J'avais maintenant faim. Une aubaine, les fruits produits par des arbres, cachés par des pins, ne m'étaient pas inconnus, je pouvais donc me nourrir selon mes connaissances. J'avais réussi à trouver quelques pommes. Je me posai sur une souche et mangeai mon maigre repas. En y repensant bien, je n'avais pas vu un seul animal depuis mon réveil. Pas un oiseau, pas le moindre insecte, où étais-je donc tombée ?
Je me relevai et continuai de marcher. La nuit tombée, je trouvai un coin à l'abris, même si le ciel était toujours clair. Je me demandais bien comment des pommes avaient pu pousser par ce temps sec. A se demander si cette île était naturelle. Je regardai la lune, déjà assez haute, qui éclairait la clairière où je m'étais installée. Toujours aucun bruit. Pas de grillons, pas de hululement. Je me demandais s'il n'y avait ne serait-ce qu'un animal ici.
Quand je me réveillai, je n'étais plus dans la forêt, j'étais dans un bâtiment au, au vu du toit que je pouvais voir. Un homme entra dans la pièce. Je remarquai alors les oreilles assez étrange de ce personnage. Ses oreilles étaient plus pointues que celle d'un homme, ses yeux étaient aussi beaucoup plus clairs, d'un bleu qu'on ne pouvait s'imaginer que dans les glaciers au soleil. Il avait aussi un visage d'une finesse, comme dans les contes pour enfants. C'était un véritable mythe vivant. Je ne pouvais plus le qualifier d'Homme avec son apparence si singulière. Il ressemblait aux elfes que j'imaginais étant petite. Je n'osais dire quoique ce soit, de peut de me ridiculiser devant cet être si gracieux. Lui-même ne dit pas un mot, mais me fit signe de m'habiller avec les vêtements -que je n'avais pas remarqués- posés sur le bord du lit, parfaitement pliés. Je m'exécutai et il me fit de nouveau un signe, cette fois pour que je le suive. Au dehors de la demeure, j'entendais des conversations dans une langue que je ne connaissais pas. La personne devant moi se mouvait gracieusement entre ses semblables, je me sentais tellement maladroite dans cet endroit. Nous finîmes par nous arrêter devant une porte sculptée magnifiquement. Je ne savais toujours pas ce que je faisais ici, parce que je supposais toujours être sur l'île. Il y avait donc une population, inconnue du monde, qui vivait au milieu de l'océan.
La porte s'ouvrit d'elle-même, sans que personne ne la touche, comme par magie. On me fit signe de rentrer dans la pièce et je pu observer le mécanisme qui avait permis d'ouvrir la porte. C'était un mécanisme inconnu, très complexe, qui pouvait me faire réfléchir sur le niveau de développement de cette civilisation. Même sans électricité et nouvelles technologies, ces êtres semblaient être encore plus en avance que les Hommes sur tout le reste. Leur technicité semblait être plus avancée que la nôtre, beaucoup plus avancée.Dans le fond de la salle, j'aperçus une femme, elle aussi très belle, de longs cheveux bleutés nattés lui tombaient sur son épaule droite, elle avait la peau très pâle, des yeux bleus comme une nuit sans lune. Elle portait une robe vert pâle qui faisait ressortir le bleu de ses cheveux et de ses yeux. Elle me dévisageait avec curiosité, me pointa du doigt puis sa bouche bougea. Je pensai qu'elle voulait me présenter, mais comme je ne parlais pas leur langue et eux ne parlaient pas la mienne, rien n'était sûr. Je préférai donc ne dire que mon nom et mon prénom en me courbant, par politesse. Il valait mieux ne pas offenser ce peuple qui m'offre l'asile. La femme face à moi se présenta à son tour. J'appris qu'elle s'appelait Daileen. Ils n'avaient pas de nom ici. L'homme qui m'avait amené ici s'appelait Thrand. Ils s'inclinèrent aussi tous les deux.
Daileen, qui semblait-être la dirigeante ici -ou ce qui s'en rapprochait le plus- dit quelques mots à mon accompagnateur, et ce dernier me fit de nouveau signe de le suivre. Il me présenta le bâtiment avec le mot dans sa propre langue, il me regarda, comme pour me demander comment je le disais. Nous avons passé plusieurs heures à nous traduire mutuellement certains mots, pour essayer de se comprendre. J'avais appris à dire le nécessaire pour les repas et les civilités. Mon guide, lui, avait appris comment dire ces choses dans ma langue.
Au repas du soir, je fus conviée à la table de Daileen. Elle avait l'air heureuse de découvrir mes progrès.C'est ainsi qu'une routine s'installa. Thrand m'apprenait sa langue -qui était très mélodieuse à mes oreilles- et je lui traduisais dans la mienne. Nous nous enseignâmes nos dialectes pendant ce qu'il me semblait être les meilleurs mois de ma vie. Je n'avais jamais été si heureuse. C'était comme si mon ancienne vie n'avait jamais existée autrement que par ma langue natale. Comme si j'avais toujours vécu ici. J'avais ma place sur cette île même si je n'étais pas née ici, même si je ne ressemblais pas aux autres. J'avais peur que tout ceci ne soit qu'un rêve, mon chez-moi était ici dorénavant. Je ne regrettais aucunement ma vie.
Au court de ces derniers moi, j'avais aussi appris que ce que j'appelais des 'elfes' n'en étaient pas. Leur race était ce qui avait toujours inspiré les images de ce que j'appelais les 'elfes', mais ce mot n'est même pas une traduction vulgaire de leur appellation : юи. La façon de l'écrire en lettres plus occidentales s'apparentait à "yui". C'est d'ailleurs de cette façon que Thrand m'a apprit à le prononcer. Selon lui, j'étais devenue comme l'une des leurs. Je n'avais peut-être pas leurs traits, mais j'avais été ré-éduquée comme une "yui".
J'ai aussi compris pourquoi je n'avais ni entendu, ni vu un seul animal le jour de mon arrivée. Une sorte de mur protecteur protégeait ce village, et les animaux son en liberté dans ces murs, si bien qu'on ne les entends pas près de la côte. Je dois bien avouer que la première foi que je me suis retrouvée nez-à-nez avec un tigre blanc, j'ai eu envie de prendre mes jambes à mon cou, heureusement, ce jour-là, Daileen avait pu m'accompagner et m'avait expliqué que cet animal était en réalité dressé à ne pas se nourrir de юи ou même d'autres espèces semblables, dont je faisais parti. Donc j'ai pu rencontrer plusieurs espèces, normalement mortelles pour l'Homme. La seule espèce que je ne pouvais vraiment pas approcher était les araignées. Même si elles sont inoffensives, elles n'en restent pas moins hideuses. Une véritable horreur.
J'appris aussi que, contrairement aux légendes, ce peuple est aussi mortel que les humains. Ils vieillissent comme n'importe quelle personne. J'ai été plutôt étonnée quand Thrand me l'avait dit. A y repenser, c'est vrai que depuis que je suis arrivée sur cette île c'était il y a tant d'années, mes deux amis avaient eux aussi vieillis.Maintenant que j'ai posé ces mots et impressions sur papier, je vais pouvoir les rejoindre. Je vais pouvoir rejoindre Thrand et Daileen, les deux premiers sur cette Terre à m'avoir acceptée. Je suis tellement heureuse de pouvoir laisser la trace de mon passage ici-bas. Je me demande juste s'ils vont m'en vouloir d'arriver si tard après eux...
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Bon, je suis autour de 1400 mots, c'est pas mal, mais juste, JE DETESTE la façon dont ça a été écrit... mais de toute façon, j'aime pas mon style d'écriture XD
Bref, malgré tout j'espère que ce voyage un peu fantastique vous a plu, que vous avez apprécié cet écrit, et je vous dis à la prochaine ! (si, comme d'hab, petit vote et/ou commentaire, ça fait toujours plaisir et ça encourage !)
Pour vous servir, Little-Wind
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Petits défis sympas
FanfictionQuelques petites histoires sorties de ma tête un jour que je vous partage... Pour informations, je ne possède aucun support sur lesquels j'écris, que ce soit des livres, des mangas, ou des films.