J'ouvris avec difficulté mes yeux alors que pratiquement aucune lumière n'agresse mes yeux.
Je me relève doucement en frottant mes yeux alors que je me souviens de l'emploi du temps de la journée qui m'attend.
Je ne dois absolument rien faire aujourd'hui.
J'ai fait ce que j'avais à faire hier,maintenant je n'ai plus rien. Alors je pense que je vais passer la journée à travailler sur la boutique de jouets,comme pour les nouveaux produits qui apparaîtront dès que la boutique réouvre ses portes,et il faudrait que j'appelle Nina pour lui faire part de mes idées de décorations.
Même si son travail principal n'est pas la décoration et les meubles,elle pourra bien me guider quelques peu.
Je décide de ne pas penser plus et de me hâter à mon travail. Il ne devait pas être plus tard que 9h et demie mais je veux avoir du temps pour moi,pour une fois.Je me prépare donc en silence,dans une tenue simple et peu encombrante. Je laisse mes cheveux lâchés et je descends directement déjeuner. À mon arrivée dans les cuisines,je vis que je n'avais pas de thé pour mon petit-déjeuner. Ça semble logique quand on y pense,le thé refroidi en une heure alors en quelques jours,il devient imbuvable. Je pris de quoi faire du thé dans un des placards et m'hâte à la tâche de préparer mon thé.
J'ai déjà vu une domestique en faire une fois,alors que je restais dans les cuisines parce que personne n'était dans la maison à part eux. Elle m'avait montrer après de multiples supplications de ma part comment en faire un et la conception était presque simple.
J'ai bien dit presque.Après avoir pris tout les ingrédients pour en faire,et lorsque celui-ci fut prêt,je sortis les gâteaux de leurs emballages et j'emmène le tout dans le bureau de mon père,sur un plateau en fer. Le thé fumant émettait une délicieuse odeur de camomille.
Tu ressembles vraiment à une bonne. Me répète une voix que je chasse de mon esprit en essayant de l'ignorer. Tes parents seraient-ils fières d'avoir une domestique comme fille ? Je ne tiens point compte à ses paroles que cette « agréable » voix acerbe me lance comme pour toujours me rappeler que je ne suis qu'une moins que rien.
Sauf que,au grand malheur de certains,je ne suis plus une moins que rien —et je ne l'ai jamais été—. Et une domestique ne sert pas à rien,jusqu'à preuve du contraire !
Je déguste mon déjeuner après avoir prit de quoi écrire et la feuille des produits qui étaient vendus dans le magasin de mes prédécesseurs.
Quand on y pense,avoir une boutique de jouets est assez enfantin,je me demande bien pourquoi ils en ont créé une. La réponse me vint comme une évidence. Pour concurrencer les Phantomhive. Ils n'ont pas réussi,c'est vrai mais mon père n'a pas chercher à supprimer cette société,comme si il avait pressenti que je devrais m'en occuper à mon tour.Je note diverses idées,m'inspirant de celles de mes parents et en les modifiant pour les rendre plus adaptés aux enfants,me basant aussi sur mes goûts. Je pense que des peluches feraient l'affaire pour bien commencer la boutique. Mais quel animal prendre ? L'ours c'est trop banal,et les lapins sont déjà l'emblème de la société Phantom. Après quelques minutes de réflexions,je décide de choisir les chats. Après un bref brouillon d'à quoi il pourrait ressembler,je constate mon premier produit avec fierté. Sebastian en serait vert de jalousie...