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Cela faisait deux semaines que j'étais arriver dans cet hospice. Je m'y plaisais plutôt bien, c'est vrai que cela me changeais énormément de la vie bourgeoise mais ce n'est pas pour me déplaire.

Ayant errer deux semaines dans les rues de Londres après l'assassinat de mes parents, je ne ressemblais plus vraiment à la Anastasia Redbird d'avant. J'avais d'ailleurs reçu peu de questions quant à mon identité, ce qui me permis de la changer.

Quand cette dame, toute vêtue de noire exceptée un voile blanc poser sur ses cheveux, m'a tendu la main et accueilli dans cet orphelinat, j'ai su qu'il existait encore dans ce monde des gens bons.

Quand elle m'avait demander mon nom, je due me dépêcher dans trouver un nouveau et j'avais pensé à mon ancienne domestique préféré, [t/p] [t/n].

Alors je pris son nom et son prénom et ce fut ma nouvelle identité. Désormais je ne m'appelais plus Anastasia Redbird, mais [t/p] [t/n].

À mon arrivée dans ces lieux, je fus accueillie par une orde d'enfants de tout âges, dès 3 ans jusqu'aux 16 ans. Ils avaient tous des origines différentes, des tailles différentes et même des couleurs de peaux différentes! C'était rare que des enfants du bas peuple soient traités autrement qu'en sorte de domestiques à tout faire. Malheureusement, j'ai déjà vu plusieurs fois des riches et des nobles traiter des enfants de la sorte et la plupart des enfants de cet orphelinat l'avaient vécu. Si ils découvraient que j'étais une bourgeoise il y a à peine quelques semaines, je risquais de très mal m'intégrer...

J'avais essayer de changer mon langage aussi pour avoir encore moins de soupçons. Mais c'était compliqué de m'habituer à ne plus parler de façon si...«soutenu » comme ces enfants disent. Je ne m'étais pas fais d'amis à proprement parler, je restais juste de temps en temps lorsque je voulais bien jouer avec eux.

L'hospice se trouvait à plusieurs heures à cheval de Londres, mais j'avais toujours l'impression d'être oppresser par cette ville.

De temps en temps, des bourgeois ou des nobles venaient faire tout ce trajet pour aller dans ce petit coin de paradis. Ils y allaient parfois par deux, un homme et/ou une femme et ils adoptaient parfois un enfant ! C'était quelque chose de miraculeux pour eux, n'ayant pas vécu avec des parents aimants ou très peu de temps.

Quand je voyais leur arrivée par la fenêtre du dortoir des filles, je me précipitais en bas voir la surveillante référante, celle qui m'avait accueilli et je lui informais de la venue de potentiels parents. À ce moment-là, tout allait plutôt vite, tout les enfants rentraient immédiatement dans leurs dortoirs respectifs, allaient revêtir leurs meilleurs tenues la plus propre et la plus soyeuse, et ils venaient tous se mettre côte-à-côte devant l'escalier centrale.

La plupart du temps, il y avait quelques retardataires, mais peu de fois le couple en prenait rigueur.

Quand j'étais arrivée, ils étaient une cinquantaine, maintenant ils ne sont plus qu'une trentaine. Ils y'en a qui ont abandonné tout espoir d'avoir une mère et/ou un père aimant et ne viennent plus se changer, ce n'est pas obligatoire après tout. Personnellement, je n'ai jamais fais ce rituel. Je trouve ça inutile. Je ne veux pas retrouver des personnes qui me dicteront ce que j'ai à faire, encore plus si se sont des adultes comme mes parents. J'ai appris ici que peu de personnes sont encore bonnes dans ce monde, et la mort de mes parents en témoignent. Je ne souhaite pas revivre la même vie qu'avant, je veux la choisir moi-même et avec qui je le souhaiterai.

Donc c'est pour cela que je me contente de prévenir les autres et de les regarder faire, ça me conviens parfaitement.

Je ne me considère plus comme une enfant depuis ce fameux jour. J'ai dû me débrouiller toute seule depuis, un coup à mendier quelques sous pour aller acheter du pain, un autre coup à voler parce que mendier ne suffisait plus. Et encore un autre a supplier des marchands de me donnez un peu d'eau. J'ai peut-être vécu cet enfer seulement deux semaines, mais ça me suffit largement.

C'est aussi pour cela que mon regard à changer. Quand j'étais petite, je regardais toujours gentillement les autres, assise sur le carrosse de mes parents. Je les regardais peut-être hautainement, qui sait ? Mais je ne le remarquais pas. Je ne savais pas ce qu'ils vivaient et cela m'étais égale. En l'espace d'un mois, mon monde à complètement changer. Dorénavant, j'ai un regard particulièrement neutre. Ni méchant, ni gentil. Juste...neutre.

Je croyais que rien n'allait changé, que j'allai grandir dans cet hospice en continuant de me faire petite et à rêvasser d'une vie future pleines de tournants heureux. Mais lorsque j'ai vu ces deux personnes, l'une vêtue complètement de noire, et l'autre portant un chapeau haut-de-forme, une canne, une bague violette et une portant cet emblème et un cache-œil, j'ai bien vite compris qu'ils n'étaient pas là pour adopter un gosse.

Fin du Chapitre 1~

Contient 845 mots
Chapitre 1 de taille : moyenne
Date de sortie : 25/06/2020

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Bonjour ou bonsoir à toi qui lit ceci !
C'est la première que je poste une histoire et je suis plutôt nerveuse quand a la publication de celle-ci ><...
J'espère ne pas avoir fait trop de fautes sur celle-ci, à chaque fois que vous en voyez une,veuillez m'informer pour que je puisse modifier le texte :D. Je remercie ceux qui le feront : Merci beaucoup !

J'ai peut-être un langage un peu soutenu mais cela ne m'empêche pas de faire énormément de fautes,enfin c'est ce que je pense !

Je vous remercie d'avoir lu ce premier chapitre en entier,j'espère qu'il vous a plu!

Pour ce qui est de la suite,au moment où j'écris cela elle n'est pas encore écrite, mais quand je posterai ce chapitre, j'aurai déjà écrit jusqu'au chapitre 5 minimum ! Héhé ^^

En espérant,vous avoir fait sourire,je vous dis bobye à tous :3!

𝐵𝑜𝑜𝑘 𝑜𝑓 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒𝑡𝑠.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant