« « Mademoiselle, êtes-vous bien sûr de votre décision ? » demande William avec un sérieux jamais vu.
« Je ne l'ai jamais autant été mais...
-...Vous appréhendez ?
-Bien évidemment ! Vous savez tout comme moi ce que cela signifie...
-Je suis sur qu'ils comprendront. » essaie sur un ton rassurant le brunet.
[T/p] prit une minute de silence pour réfléchir. C'était...dure d'en venir à cette finalité. L'annoncer l'es encore plus. Mais elle n'a pas le choix, elle ne peut pas se mentir à elle-même tout en faisant semblant devant ses semblables. Ce n'est pas comme si elle n'y avait pas pensé, bien au contraire. Mais pas de cette manière là, parce qu'elle se disait que c'était un moyen de se cacher derrière un personnage qui est omniscient mais aussi terriblement unique. Sauf sur certains points mais...
« Mademoiselle ? Nous manquons de temps. Nous sommes déjà à 143 mots.
-Je sais, je sais. Ne me presse pas William ils ont l'habitude. » répond précipitamment la jeune fille.
Quelqu'un toque à la porte et arrête instantanément les pensées de la [c/c] par la même occasion.
« Qui est-ce ? » demande impatiemment le démon.
Personne ne répondit. À la place, la porte s'ouvrît d'une lenteur absolument épouvantable et une petite tête apparu dans l'entrebâillement. C'était Jeremy.
« Mademoiselle...je...je voulais vous posez une question.
-Vas-y Jeremy, mais je n'ai clairement pas le temps de m'épancher sur les vertus de la botanique artificielle. Répond la comtesse.
-Ce que dit Irina est...vrai ? Vous allez tout arrêter ?
-Je... les yeux de la jeune fille s'écarquillent de surprise, Eh bien, en quelque sorte... »
Mais sans qu'elle n'ai le temps de se confondre en excuse, la porte s'ouvrît brusquement et tout ses domestiques en tombèrent immédiatement, rejoignant le sol. Huo se relève instantanément et sort son épée longue sans vergogne.
« Mademoiselle, vous connaissez les conséquences de cela !
-Je sais mais je ne peux pas les laisser indéfiniment planer dans le doute !
-Mais mademoiselle ! S'exclame tout d'un coup Irina en poussant Huo sur le sol et prenant sa place, Je ne veux pas les voir souffrir mais vous aussi ! Vous les avez tellement donné envie de continuer, vous avez si bien travailler sur la continuité et arrêter maintenant serait les laisser sur leur faims ! »
[T/p] voulut répondre mais elle se sent immédiatement plonger dans l'inquiétude des paroles de la gouvernante. Elle avait raison et elle savait que les conséquences pouvaient être désastreuses mais....avait-elle le choix quand son cœur lui refusait aussi fermement ?
« Allez, allez, oust là vous reviendrez pour l'heure du dîner, laissez nous tranquille un instant, si vous le voulez bien ! » déclare le majordome en poussant à gros coup de balai les domestiques de la comtesse.
Des exclamations de protestations firent irruption mais rien ne retarde William qui ferme la porte — et à clé — d'un seul coup. Il revient rapidement près de la bourgeoise qui a maintenant la tête entre les mains, son cerveau pensant à mille et une solution pour annoncer ce qui est sûrement la fin d'une nouvelle ère.
« Mademoiselle, laissez-moi vous parlez. » Rassure le diable avec une compassion naissante qui apaise très légèrement la susnommée. Elle finit par hocher la tête avec lenteur. Posant des mains sur le bureau et plantant son regard [c/y] dans celui rosé de son interlocuteur.
