{NDA : J'ai mis en média le manoir (approximatif bien sûr !) des Redbird, pour vous aidez ☺️. La photo à été trouvé sur Pinterest.}
<PDV : Omniscient>
La petite fille souleva avec délicatesse le rideau épais qui recouvrait sa grande et lumineuse fenêtre. La lumière qui émanait de dehors prit au dépourvu l'enfant, mais elle resta pourtant à plissé des yeux pour regarder au dehors.
« Anastasia. »
La susnommée se retourna d'un seul coup en direction de la voix. Elle croisa son regard avec celui bienveillant, mais pourtant épuisé de sa génitrice.
« M-Mère..! J-je... » prise au dépourvue, elle remit immédiatement le rideau devant la faible lumière qu'elle venait de voir en se mettant devant.
Cette dernière s'approcha pas à pas de sa fille, s'agenouillât puis lui pris doucement sa tête entre ses deux mains. L'enfant et l'adulte se regardèrent longuement ,sûrement plusieurs minutes. Mais la plus grande d'entre elles soupira en souriant faiblement.
« Chérie...tu as encore voulu voir au dehors n'est-ce pas ? »
Les joues de la petite fille prirent une teinte rougeâtre tandis qu'elle bredouillait quelques mots incompréhensibles. C'était les seuls moments où son masque de faux sourire ou parfaitement neutre tombait, quand elle se faisait prendre la main dans le sac.
Elle essayait pourtant de se forger un caractère où ses sourires que tout le monde voient faux deviennent méconnaissables avec de vrais sourires.
Mais pourtant, malgré tout ses efforts, rien n'y fait.
La petite fille reste incapable de faire d'aussi beaux faux sourires.
Mais sa mère n'a jamais commenté une seule fois sur cet acte de mensonge ,parce qu'elle fait la même chose. Elle ne peut donc pas la blâmer pour quelque chose qu'elle-même fait, ce serait injuste.
« Eh bien ? Tu préfères garder le silence indéfiniment ? » Les paroles de la bourgeoise l'a sortirent de ses pensées et la jeune fille décida d'opter pour la carte de la vérité et elle opina lentement.
« -J-j'étais...si curieuse, Mère. Je m'en...excuse. Son interlocutrice se permit un léger sourire déçu.
-C'est bien. Au moins tu me dis la vérité et c'est le principal. Je ne le dirais donc pas à ton père. »
Les yeux de la jeune fille semblèrent s'illuminer. C'était, à dire vrai la chose qu'elle redoutait le plus ; que son père soit mît au courant qu'elle lui désobéissait. Elle se retint de tout son être de sauter dans les bras de sa mère qui ressortait à peine de la maladie.
Mais sa mère reprit un visage sérieux. C'est vrai que plus elle grandissait ,plus ce visage apparaissait de plus en plus souvent. D'après ses plus vieux souvenirs, la première fois que la comtesse des Redbird l'avait regardé aussi sérieusement c'était quand sa fille avait fait une crise à trois ans parce qu'elle voulait sortir, ce que son père lui refusait tout le temps.
« -Anastasia. Tu sais bien ce que ton père pense de ta relation entre l'extérieur et toi. Ils ne doivent se rencontrer que très rarement voir jamais.
-Mais pourquoi donc Mère ? S'obstinât sa fillette âgée à peine de cinq ans, Pourquoi Père me refuse-t-il de vivre dehors, de m'amuser dehors et d'étudier dehors comme tout les enfants de mon âge ? » Elle haussa le ton devant le silence de sa mère.
Anastasia vivait dans une injustice. Son monde n'était qu'injustice et personne n'a jamais daigné lui expliquer pourquoi. Même sa mère refuse catégoriquement de lui en parler. Mais pourtant ce jour-là...
