✅ Mazepin VS le reste des pilotes [ Formule 1 ]

Liberée

Nico Rosberg

J'ouvre la porte et laisse Chloe passer devant moi. Mick la suit de près et je roule des yeux alors qu'il l'accompagne jusqu'au canapé. Elle se laisse tomber dedans et soupire de soulagement.

Chloe - J'aurais jamais cru me sentir aussi bien dans ton canapé, frangin...

Je souris et file dans la cuisine. Lewis est déjà en train de préparer le plateau avec les boissons et le gâteau préféré de ma cadette.

Nico - T'es efficace, dis-donc !

Lewis - Aussi rapide sur les circuits qu'en dehors.

Je souris et viens l'embrasser, glissant une main dans sa nuque, la caressant du bout des doigts.

Lewis - Je vais vous laisser...

Nico - Si tu me dis en famille, Hamilton, je t'en colle une ! Tu fais partie de la famille. Tu portes peut-être pas encore le nom Rosberg, mais ça ne change rien au fait que tu es des nôtres. Sinon, Mick doit déguerpir aussi.

Il mord sa lèvre mais hoche la tête. Je l'embrasse à nouveau, chastement, avant de prendre le plateau et de rejoindre le salon. Je pose le tout sur la table basse et ma soeur se redresse, s'asseyant. Son blondinet de copain s'installe à ses côtés et passe un bras autour de ses épaules. Ma soeur se serre contre lui en souriant alors que je serre les verres de chacun. La sonette retentit et je fronce les yeux. Je vais ouvrir et écarquille les yeux en voyant Vivian. Je la force à reculer et claque la porte entre la maison et nous. Je m'appuie contre le panneau en la fusillant du regard.

Nico - Qu'est-ce que tu fais là ? T'es folle ou quoi ?

Vivian - Je ne suis pas là en ennemie. Au contraire, je crois...

Elle sort une enveloppe de son sac et je mords ma lèvre. Je sais pertinemment que c'est. Les papiers du divorce.

Vivian - J'ai tout paraphé et signé, comme il le fallait. Les filles sont chez mes parents cette semaine, pour une semaine de vacance, mais tu peux les avoir la semaine prochaine si tu en as envie.

Nico - C'est... Ce serait génial de les avoir.

Je souris bêtement et vérifie qu'il y a bien toutes les signatures demandées, ainsi que toutes les feuilles de la demande. Quand je me rends compte que c'est le cas, mon coeur se serre. Je force un sourire pour qu'elle ne se doute pas de la tempête qu'elle vient de créer en moi. Je la remercie avant qu'elle ne fasse demi-tour, assurant qu'elle me dépose les filles dimanche, en fin d'après-midi. Quand je retourne à l'intérieur, Lewis me fixe, arquant un sourcil. Je souris faussement, embrasse sa joue, et monte dans mon bureau. Je prends soin de fermer à clé et m'installe derrière le meuble. Je vérifie chaque papier, encore une fois, et soupire en me rendant compte qu'elle a belle et bien tout signer. Mon regard se pose sur un cadre qui montre une photo d'elle, nos filles et moi. Nous étions heureux. Nous l'étions sincèrement. Il y avait des disputes, mais on arrivait toujours à trouver un terrain d'entente. Avec Lewis, j'enchaîne dispute sur dispute, sans réussir à trouver de terrain d'entente. Je finis toujours par le faire plier à ma volonté. Il n'y a pas d'entente cordiale, au final. Juste un enchaînement de disputes auxquelles il finit toujours par mettre fin en me donnant raison. Parce qu'il en a assez de nos disputes. Parce qu'il a peur de me perdre. Pourtant, je ne fais rien pour arranger les choses entre nous. Je commence toujours les disputes entre nous. Et je m'en veux. PArce qu'il mérite mieux. Beaucoup mieux. Je souffle et frotte mon visage avant de rejoindre le salon où mon copain rit et parle avec joie avec Mick et Chloe. Il n'est jamais aussi heureux quand nous ne sommes que tous les deux. Mon coeur se serre à nouveau, un peu plus, et je souffle. Je bousille son existence.