Broken.

21.

Parfois, j'aime me poser face aux premières étoiles du soir. Face à celles qui ne connaissent pas l'échec et brillent toujours. Face à cette mirifique étendue de possibilités.

Et, les yeux plongés dans l'infinité galactique, mon esprit s'envole peu à peu vers les nuages.

J'imagine un monde où la paix règnerait en maître, où la guerre entre les peuples ne ravagerait pas les familles, où les êtres humains s'accepteraient sans se juger, s'aimeraient sans se marginaliser. Où les mot racisme ne ferait pas partie du dictionnaire, où chacun aiderait l'autre avec le sourire, où la solidarité serait le mot d'ordre, où la famine ne connaîtrait jamais le jour. Un monde où les maladies ne feraient pas souffrir les gens, ne les tueraient pas. Où la liberté serait une obligation et le bonheur, un droit vital. Où les malheurs ne pourraient pas anéantir les âmes et la fierté en rendre cinglées d'autres. J'imagine un monde où la terre ne serait pas en danger et les espèces animales en voie d'extinction. Où les moqueries ou la timidité n'empêcheraient pas les gens de réaliser leurs rêves. J'imagine un monde amical et heureux. Un monde irréel, presque imaginaire. Je rêve de ce monde là. Pas une existence de bisounours, pleine de paillettes. Juste une réalité d'égalité, de liberté, de respect et d'amour.