Chapitre 13 : Code secret et amour guimauve

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J'avais toujours haï chaque rentrée de ma vie, car cela passait toujours par plusieurs humiliation de la part de mes « camarades » . Des fois, la différence est loin d'être une bonne chose dans ce monde. Chaque jour qui me rapprochait de ce moment fatidique paraissait de plus en plus court. Aujourd'hui, nous étions le 2, et les cours recommençait le 4 janvier.

Allan ne m'avait pas répondu. Cela faisait une semaine complète qu'il ne m'avait même pas envoyer un mot. Il me manquait terriblement et je ne pouvais rien faire. Tout ce qu'il me restait fut les quatre phrases incompréhensible. Mais à plus y réfléchir, l'étaient-elles vraiment ?

J'avais décidé de plus les étudier encore. Alors, je notai les quatre sms sur des feuilles blanches en gros, et les étala sur mon bureau, mon ordinateur allumé sur google. La chose qui me parut la plus logique en premier fut de traduire le mot en anglais. Je tapai alors longement le message et l'ordinateur traduit à ma place. Cela donnait :

ici et maintenant, nous vivons notre heure solennelle. les américains sont toujours les premiers en course mais ils oublient notre devise "Nous obéirons aux ordres de nos commandants, même si ces phrase rimes avec le mot mort. Ce ne sont pas des démons."

Étonnant. On aurait dit les phrases d'un livre d'histoire. Je ne comprenait pas non plus pourquoi « notre heure solennelle » étaient en gras. Comme si ça avait une importance capitale. Mais je ne trouvait pas d’explication logique.

Une sonnerie sur mon portable, me sortit de mes pensées. Un message de Kert. Il ne m'avait jamais envoyé de sms. Cellule de crise sûrement. En lisant le message, ça confirmait, vu l'air froid qu'il prenait :

°Hello, c'est Kert. Je passe près de chez toi et...ça te gène si je passe ? Si c'est le cas, tu me dis, hein. Bon...Prend soin de toi, à plus.°

Je réfléchis deux minutes. A nouveau, je m'occupais, entre guillemet, de Allan et Kert revenait. Mais je ne pouvais pas le laisser. Mon cœur me ferait sourire car à en croire le sens caché de ses phrases, ça n'allait pas fort, et j'avais toujours un amour terrible pour lui. Mes doigts glissèrent sur l'écran :

°Passe. Je t'attendrais. J'ai hâte de te voir, car tu m'avais manqué°

C'est ridicule de marquer ça à quelqu'un avec qui on s'était presque disputé deux jour avant, mais c'était pourtant vrai. Je voulais le voir. Je l'aimais. Mon cœur battit quand la sonnette retentit. Je descendait alors et l'invita à monter, depuis le haut des escaliers. Oui, pas de saluts langoureux, mais je ne savais pas trop si il était en colère contre moi en faite.

Se ne fut qu'une fois dans ma chambre, après avoir balayé du regard un nouvel endroit inconnu qu'il posa ses yeux sur moi. Il prit son petit sourire blagueur avant d'annoncer :

- C'est dommage que pour la déco, tu n'aie pas pensé à pendre une branche de gui en dessus de nos têtes pour que je puisse t'embrasser.

Je le fixai et ne put m'empêcher de le prendre dans mes bras et de coller mes lèvres sur les siennes. Il sursauta de surprise avant de profiter du plaisir que le baiser lui offrait. Mon cœur fut envahi d'une grande chaleurs. Le plaisir de le retrouver.

Après ça, il s'assit sur mon lit et moi je continuais à déchiffrer en silence. Quand on y pense, peut être que je n'étais pas une très bonne hôte, mais ce message me questionnait quand même.

A plus y penser, mon instinct me disait qu'il ne fallait pas que m'attarde sur les deux dernière phrase. Il n'y avait pas de message caché dans un « je t'aime » et le « silence radio » voulait sûrement dire que qu'il ne pourrait aucunement répondre à mes questions. Logique après tout. Mais...Et les premières phrase alors ?

- Tu sais, Fanille, je pense bien que tu ne voudrais pas reparler de ce sujet, mais il fallait quand même que j'en sache un petit peu plus.

Je relevai les yeux doucement et sans regarder Kert, je lui fit le signe de poursuivre. Il prit alors d'un ton doux et gêné :

- Ce Allan, là, c'est...Ton ex petit ami ?

Un vent terriblement froid me courrai dans le dos. Je voulais pas le regarder, mais je sentais déjà ses yeux se poser sur moi, dans mon dos. Le silence passa. Il continua :

- Je...L'ai deviné après ce qu'a dit ta maman.

Il vit immédiatement que je m'étais figée. Je me retournai et après avoir passé en vitesse son regard, je plongeai les yeux dans le vide, juste à coté de lui. « ex petit ami » ne sont pas tout à fait les mot approprié. Pourtant, sans que je sache pourquoi, je savais parfaitement ce que j'allai répondre. Comme si c'était...Encré de mon âme. Je me levais alors et m'approcha de lui. Je sondais ses yeux un moment, m'assis à ses cotés de lui, sur mon lit et lui prit une main. La phrase sortit alors de ma bouche :

- Tu sais, kert...Mon cœur subit quelque chose que tu as sûrement déjà ressentit au paravent. Le problème d'avoir deux choix et ne pas savoir lequel prendre...

Après avoir dit cette phrase, j’espérais juste qu'il ne s'imagine pas le bête exemple « choisir entre cheesburger ou sadwich au poulet ». Mais il leva les yeux, plus brillants que jamais. Et répéta, à sa sauce, toujours aussi compréhensif :

- En faite, t'es en train de me dire, que tu aimes deux mecs en même temps ? Mais alors, je dois faire un sans faute, comme ça tu resteras à mes cotés et pas vers l'autre.

Il me fixa avec un petit sourire en coin avant d'embrasser mes lèvres. Une larme perla sur ma joue, mais je ne pouvais m’empêcher de sourire. Je l'aimais, plus que tout même.

C'est là qu'on entendit une musique venir de nulle part. Kert leva son téléphone à ses yeux et râlla :

- Saleté de musique qui se déclenche toute seule dans les moments tendre.

Musique ? Se mot sonna juste à mes oreilles. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plutôt ! Ce que je peux être conne ! Je me levai et commençait à taper sur mon clavier. Kert m'observa bizarrement. En me retournant, je vis son air déconfit et lui annonça d'une traite :

- Il y a quelques jours, on m'a envoyé un message secret et je vient de comprendre une des phrases ! Et tout ça grâce à toi mon amour !

Le visage de Kert se détendit un peu mais je sut qu'il ne comprenait toujours pas. Alors, je continuais en lui montrant ma feuille de notes :

- La phrase Our solemn hour est en gras, je pensais qu'il fallait la traduire, mais non en faite. Our solemn hour est le titre d'une chanson de Within temptation, un groupe de métal gothique que Allan écoute souvent. Ça veut sûrement dire que le titre, ou le refrain d'une de ces chanson délivre une information importante ! Je suis un génie !

Kert me regarda et il me fit seulement un simple sourire. Pendant ce temps, moi je regardais toute les chansons du groupe de musique. Certaines que j'avais écoutée avec Allan me revenaient en mémoire, et j'écoutais le refrain pour me rappeler et je traduisait aussi.

Mais mon esprit buta sur un titre en particulier. Une que Allan ne m'avait jamais fait écouter. Son nom était... « Angels ». Je sais pas pourquoi, mais je cliquai dessus et découvrit la mélodie. C'était plutôt doux. Et après avoir traduit la chanson, mon sang se glaça. Je vit Kert en dessus de mon épaule qui chuchota :

- C'est vraiment de la musique de sauvage. Je comprends pas les gens qui écoutent ça.

Je levais les yeux vers lui et comprit le sens de paroles d'Allan. La chanson parlait d'un démon qui se faisait passer pour un ange et...Qu'à cause de son secret, une femme mourrait. Mon message que je captais : « Ne parle de mon secret à personne...Sinon des gens vont souffrir.»

Ne me regarde pas dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant