Chapitre 22 : la douceur d'une caresse

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Attention, certaine expression ou scène sont plutôt explicite, don peuvent être gênante.

J'étais sortie acheter des pâtes, sur l'ordre de ma mère. Elle ne se doutait pas que j'étais plutôt fatiguée, autant mentalement que physiquement. Allan avait insisté pour m’accompagner, mais mon père avait l'air décidé à le faire réparer le grille-pain.

Le paquet entre les mains, dans une ruelle plutôt sombre, plus que les autres la nuit en tout cas, j'entendis une voix plutôt familière derrière moi :

- Kert en à pleuré, tu sais.

Je me retournais et reconnut Dimitri. Il me fit un bref signe de la main. Je m'arrêtais et lui demandais d'un ton dur:

- Tu veux quoi encore ?

-Hello, jeune Damoiselle, je ne voulais pas te faire peur, je voulais juste te dire que c'est moi qui ai consolé Kert après votre rupture et que c’était pas joli à voir.

Je le fixais. Je ne savais pas quoi répondre. Il continua :

- Pour moi, je te comprends, j'aurais fait pareil. Mais...Il y a juste une question que je me pose. Pourquoi faire la tête à Kert alors qu'Allan aussi, t'a menti ?

La question me heurta. Je n'y avais jamais vraiment pensé, et pourtant il avait juste. Comme j'avais menti à Allan sur une double vie, en quelque sorte, lui avait fait exactement de même. Alors pourquoi devoir choisir entre deux personnes qui on fait la même erreur ?

Mon cœur battait fort, puis, après m'être repassé les événements, la réponse était la plus claire du monde :

- Ce n'est pas que je n'aime pas les trouillards, mais...Allan me connaît mieux que Kert. Kert hésitait souvent avant d'agir car il ne savait pas si j'allais me défendre ou pas. Allan a toujours su avant même de réfléchir. La différence entre lui et Kert, c'est que c'est pour sûr mon âme sœur. Celui sans lequel je ne pourrais pas vivre.

Dimitri sourit fier de lui, puis annonça d'un air distrait avant de disparaître :

- Promis, je garderais ça pour moi, bien précieusement.

***

Quand j’ouvris la porte, Allan me sauta au cou. Il fesait une moue terrible, presque théâtrale. Il me faisait peur, je lui demandais paniquée :

- Qu'est ce qu'il c'est passé ?

- Arrache-moi de ses griffes, ce diable est en train de me faire réparer toute l’électronique de ta maison !

Mon père arriva d'un pas pressé, puis en nous voyant l'un dans les bras de l'autre, rebroussa chemin avec une mine déçue. Je lâcha un fou rire avant d'embrasser mon amoureux sur les lèvres. Une fois ce geste fait, je déposait les pâtes et on montait dans ma chambre.

Une fois en haut, Allan s’essaya sur mon lit et moi sur ma chaise de bureau. Le silence et le froid régnait dans la petite pièce. Moi, je me sentais confiante, presque bien. Vous savez ce que ça fait de vous faire enlever une énorme épine du dos ? Bah, c'est ce que je ressentais.

En levant les yeux, je vis que Allan me fixait amoureusement. Il baissa les yeux et sourit. Non, ce n'étais pas le même regard de la dernière fois, je vous rassure. Un regard plus confiant. Vraiment celui qui vous fait comprendre « Tu es belle quand tu es bien dans ta peau. » Et moi, je cherche ses yeux et lui répond du regard « Toi aussi, tu es magnifique. ».

Encore un rire silencieux. Comme si l'on pouvait parler sans même ouvrir la bouche. Un frisson me parcourut et en un rien de temps, Allan ouvrit les bras pour m'accueillir a l'intérieur.

Une fois sur ses genoux, collé contre son torse, mon cœur battit plus vite et une étrange chaleur me gagna. Je l'avais déjà ressentit une ou deux fois. Oh, et si c'était ce qu'on appelle le « désir » ? Mes lèvres commencèrent à parcourir la gorge d'Allan. Je perdait quelques baisers ici et là.

Lui, pendant ce temps, répondant à l'appel de mon corps et du sien, me caressait la poitrine à travers mon T-shirt, tout en profitant de la chaleur de mes baisers. Jamais aucun homme ne m'avais approché comme ça, n'était allé aussi loin avec moi.

Il venait de faire glisser mon haut, ne laissant que mon soutient-gorge sur ma poitrine, qu'il embrassa. Profitant qu'il soit occupé, je lui enlevait aussi son haut, laissant apparaître son torse, Taillé maigre, qui ne donnait qu'une envie, le couvrir de caresses.

Ensuite, en quelques coups d’œil complices, nous nous retrouvâmes tout deux en sous- vêtement, l'un sur l'autre, couchés sur mon lit . Il était sur moi, mais ne m'écrasais pas de son poids. Je me sentais légère. Une certaine bosse contre ma cuisse me fit comprendre que c'était le moment d'aller plus loin.

Alors, je finis moi même de me dénuder, dans une timidité qui me ressemblait bien. J'étais maintenant complètement à nu. Je sortit un petit rire gêné et vite que Allan rougissait un peu. Puis il colla son souffle sur la coté de ma gorge et me susurra :

- Tu es tellement belle, je ne suis pas sûr de pouvoir résister encore longtemps.

Un souffle me vint du fond de la gorge. Même ma manière de penser avait changée, à voir. Je lançais d'une voie mielleuse :

- Va-y. Je suis toute à toi. Je suis enfin...

J'avais de la peine à prononcer la fin de ma phrase. Puis au bout d'un élan d'adrénaline, j'osais enfin continuer .

- Je suis enfin prête.

Il se déshabilla complètement aussi et après quelques caresses, nous commencions à faire l'amour. Je me sentais tellement bien, comme un oiseau qui vole, autant heureuse et légère. Même si une petit douleur me prenais je faisais tout pour l'étouffer. Je voulais profiter de ce moment au maximum, comme si ma vie en dépendais.

Mais dans un sens, bien sûr que ma vie ne dépend, c'est quand même ma première fois.

Les gestes de Allan sont doux et précis. Il savait où me toucher pour me faire frissonner. « ne te rappelle surtout pas qu'il à appris à faire tout ça avec ses exs ». Et comme si il avait lu dans mes pensées, il me répondit :

- Tu sais, Fanille, je regrette amèrement ce que j'ai fait au niveau relationnel, avant de me mettre avec toi. J'aurais dû savoir dès le début que tu étais mon âme sœur. Je t'aime.

Je souris et mon corps frissonnait sous ses coups de reins. Puis il ralentit et me glissa quelques caresses, par-ci par là. Je fit de même et par maladresse, passa ma main sur la cicatrice sur son torse. J'enlevais brusquement ma main, mais il la reprit et la refit glisser sur la blessure en me fixant dans les yeux.

Tout deux nous regardions et une lueur apparut dans ses pupilles. Puis, après un léger rire, il reprit son rythme de plus tôt. On se faisait tous deux du bien ; deux être qui se comprennent et ressentent la même chose pendant un cours moment...S'envoler aux cieux, puis finalement, s'endormir l'un dans les bras de l'autre, fatigués, mais heureux.

Lors de notre acte, je n'avais même pas entendu mon portable vibrer. Grosse erreur.

Ne me regarde pas dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant