Il arrivait vers moi et je ne sentais pas que de la bonté en lui. Comme j'étais blessée, je n'arriverai jamais à me défendre. Mais il n'eut pas le temps d'arriver vers moi car Allan se dressa entre le traqueur et la proie. Je vis mon...amis pousser l'inconnu d'un geste brusque.
- Ne la touche pas ! Hurla-t-il.
L'homme s’arrêta net et me fixa. La fumée avait disparue. Il me regardait dans les yeux et ça me gênait, alors je baissais le regard et il ricana :
- Elle n'est pas comme nous...Je me trompe ?
- Déjà un, ça ne te regarde pas. Annonça méchamment Allan en s'approchant de moi et en glissant sa main dans la mienne.
Celle-ci était chaude, brûlée par une certaine adrénaline. Il tremblait aussi. Cet homme me faisait peur aussi, rien que de le voir, J'en oubliait presque la douleur. Il lança d'un air nonchalant :
- Si tu dis ça comme ça, ça veut dire qu'elle n'est pas n'est pas en règles.
Allan ne réfléchit pas du tout et lança :
- Si, elle l'est. Même peut être plus que toi.
L'homme râla et regarda Allan d'un œil noir.
- Comment peux-tu me le prouver ?
Allan lâcha un petit rire nerveux et il se tourna vers moi. Me regarda dans les yeux. Les siens brillait. Il annonça :
- Si t'as le cran de le faire, raconte ça à Régis.
Il ne me laissa pas le temps de répliquer, glissa sa main sur ma joue tendrement et...M'embrassa.
Ses lèvres caressaient les miennes et mon rythme cardiaque avait triplé. Je fermait les yeux et profitait de la chaleur qu'il m'offrait. Je n'avais jamais embrassé un garçon, alors je le laissait faire, même si il était aussi un peu maladroit. Il me mordit un peu la lèvre par mégarde mais ensuite passa sa langue sur la blessure, dans des mouvements lent. Puis il se décrocha de moi et sourit.
L'homme en face (que j'avais presque oublié) s'énerva :
- Elle est peut être en règle, mais j'ai d'autre chose à m'occuper. J’amènerais de toute manière mon rapport à Régis. Que tu le sache Allan, tu es dans la merde.
Une sirène de pompier retentit et il ne fallut que quelques secondes à l'homme pour disparaître. La suite...Le noir. J’étais tombée dans les pommes.
Quand je me réveillais, je ne reconnut pas ce qui m'entourait. J'étais enroulée dans une couverture bleue et couchée sur un sol froid. Le pull que Allan mettait tout le temps me servait d'oreiller et j'étais dans une petite pièce blanche.
J'essayais de bouger pour me lever, mais j'hurlai. Un cris qui résonna autours de moi. Ma cheville me faisait terriblement mal et une plaie sur mon avant-bras n'était couvert que par un morceau de tissu serré. Je retombai lourdement à terre.
Un porte au bout de la pièce s'ouvrit dans un claquement.
- Fanille, ça va ? On t'as entendu hurler. Annonça mon père dans la panique totale.
- ça va. Soupirais-je.
Mes deux parents m'entourèrent et ma mère...Pleurait.
- Tu nous a fait vraiment peur, tu le sais ça ? Me confia-t-elle.
J'étais abasourdie et je posai la question digne d'un film catastrophe :
- Qu'est ce qu'il s'est passé en faite ?
Une femme en habit policier arriva dans la pièce et vint me serrer la main. Elle se présenta, ne laissant pas le temps à mes parents de répondre eux même :
- Bonjour, Marina Red, de la police. Jeune fille, vous avez de la chance d'être là. Cet incendie n'est toujours pas éteint à l'heure où nous parlons.
- Un incendie ? Osais-je.
- Oui. Criminel. Et...Nous sommes en train d’interroger le garçon qui était avec toi. On aurait besoin de ton témoignage.
Mon cerveau sauta sur le moment. Il fallait que j’innocente Allan alors qu'il n'avait rien fait ? Mais est-ce que je pouvais vraiment raconter ce que j'avais vu ? J'hésitai.
- Quelle heure était-il la dernière fois que tu as regardé ?
Elle commençait déjà les questions. Pas le temps de créer un mensonge.je décidai alors la manière simple ; Un objet électronique avait explosé dans la chambre. Reste à savoir si c'était la télé ou la console. Voilà ce que je lui avait fait conclure.
- Bon. Tout ça est probable. On feras encore des vérifications plus tard. Finit-elle.
J'eus un flash, une vision :
- Et comment vont ses grands parents et sa sœur ? Demandais-je impoliment.
Elle parut étonné, mais me sourit quand même de toute ses dents blanches :
- Il vont bien. Par contre, j'ai déjà discuté avec eux à propos de logement, il y aurait moyen qu'ils aillent chez de la famille de l'autre coté du pays.
Pardon ? Je ne veux pas moi !!! Il fallait que je réagisse. Je Lançais d'un air gonflé :
- Et Allan, il ne peut pas venir dormir chez nous ?
- Non. C'est un sale gamin. Lança mon père d'un ton ferme.
Les larmes commençaient à ronger mon visage. C'était froid et douloureux.
- il t'a fait du mal ma chérie, ce n'est pas une bonne fréquentation. Compléta ma mère.
Leurs paroles lacéraient mon cœur. Ils ne savaient rien. Il ne comprenait pas que Allan n'essayait que de me protéger et que je l'aimais. Je l'annonçait d'ailleurs :
- Papa, Maman...Je l'aime, je ne veux pas qu'il parte.
- C'est pour ton bien ma fille. Dit mon père, d'une voix douce.
Je réfléchit. Je n'arrivais plus à aligner deux pensée cohérente. Je m’énervai et le rappel de la sensation des lèvres de Allan contre les miennes me donna le courage de crier à mes parents :
- Écoutez...Si ça c'est ce que vous pensez de bien pour moi, vous êtes dans le faux. Et peut importe les barrières que vous mettrez entre Allan et moi, je les briserai. Vous êtes mes parents, vous pensez à mon futur, mais j'essaie déjà de rendre stable mon présent.
Ma mère me regarda abasourdie. Mon père hocha la tête. Ils avaient compris que je ne lâcherais pas.
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Ne me regarde pas dans les yeux
ParanormalAllan cache quelque chose. Nous avons vécu ensemble le feu, la mort. Mon amour est sans fin. Mais cette fois, cela parait plus gros et il s'isole. Il s'est fait tirer dessus, des gens le poursuivent. Je veux le sortir de ses ténèbres. Le chrono a dé...