Chapitre 14 : Sous les astres, je te vois, Allan

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C’était le message que je captais par delà son écrit. Mais pourquoi me dirait-il un truc comme ça ? Pour moi, ça paraissait purement logique, le fait de ne révéler son secret à tout le monde. Je ne me pense pas assez bête pour en parler. Allan me fait confiance et je l'aime. Il répète sans arrêt qu'on est pas dans un film de science fiction, mais finalement, est-ce que la fiction ne dépasse pas le réel parfois ?

- Bon, Fanille, je vais devoir y aller moi. Annonça Kert en caressant mes cheveux, juste derrière moi.

Je l'observai. Il ne devait rien avoir compris du message car il ne s'y était pas vraiment intéressé : il avait fixé son téléphone portable, distrait. En regardant l'écran d'ordi, je vit qu'il était déjà 22heures. Je me levais alors et annonça à Kert :

- J'ai sommeille et demain c'est le dernier jour des vacances. Ça te dirait qu'on se voie à la rentrée ?

Il me fixa, fit une grimace puis me prit dans les bras. Après m'avoir embrassé longuement sur les lèvres, il m'annonça :

- Je m'en vais, dors bien. Je t'aime ma princesse.

Quand Kert partit, je ne mis pas très longtemps avant de me mettre au lit et de m'endormir.

***

De l'autre coté de la ville deux garçon, un plutôt grand et un plutôt petit en taille discutaient. Le noir cachait leurs visages et l'ambiance morbide qui traînait forçait les passants à tracer leurs chemin au bout de la rue. Le plus grand ricana :

- ça bouge enfin. Nous avons tout les éléments à présent. Cette fille stupide ne s'attend pas à ce qu'elle va se recevoir.

Le plus petit répondit de sa voix claire, répondant lui aussi avec son cœur :

- On ne peut pas plus y réfléchir avant de faire s'abattre le sort sur elle ? Elle...Ne le mérite pas tant que ça.

- Mais bien sûr que si ! Elle perce les règles de tout un monde et elle est égoïste !

- Fanille n'est pas comme ça !

Le silence traînait et le plus petit reprit une voix douce pour s'adresser à son aîné avec bien plus de politesse :

- Tu la juges bien trop vite. Prend le temps...De te rendre compte de ce qu'elle est vraiment.

- Une pétasse qui n'en fait qu'à sa tête, voilà ce qu'elle est. Et puis, c'est décidé. Le plan avance déjà dans notre sens, dans le sens de notre justice. Et tu ne pourras bientôt plus rien faire pour elle, Kert. Finis le plus grands, sur un ton glacial.

***

J'ouvris les yeux et ce qui m’entourait ne me plaisait pas. Un désert de glace et en je n'en voyais pas le bout. Je pris peine à me lever et le froid fouettait ma chemise de nuit contre mon corps. Ces sensations paraissaient tellement réelle, et pourtant, je savais que je dormais. Je sentis alors cette odeur qui me paraissait si familière.

J'osais enfin me lever et le vu. J'avais envie de courir vers lui, mais mes jambes se pliaient et je retombaient lourdement au sol. Alors je réunis toute mes forces pour crier .

- Allan ! Je suis là ! Regarde-moi !

Il me vit et son sourire me réchauffa le cœur. Une larme roula sur sa joue tendit qu'il avouait :

- ça me fait plaisir de te voir en pleine forme. T'as aussi prit un peu de poids ? Nan, je rigole.

Je rigolait de bon cœur. Sa voix paraissait tellement vraie, tellement proche. Je prit ma voit la plus douce en cachant mon inquiétude :

- Approche-toi de moi, s'il te plaît. J'ai tellement envie que tu m'embrasses. Si je peux même pas te voir dans mes rêves, à quoi ça sert de dormir ?

Son visage se figea. Il avait l'air très sérieux. Il attendit un moment, toujours en me fixant avant de baisser les yeux et de me raconter :

- Fanille, ce n'est pas un rêve. Ce que tu vis là est...Une partie de mon pouvoir. J'ai créé cet endroit pour pouvoir te parler mais je ne pourrais pas tenir la bulle longtemps. Et je ne peux pas t'approcher car sinon je risque de perdre le contrôle.

Une larme tomba. L'homme que j'aimais était si prêt et si loin en même temps. Je sentais son odeur mais je ne pouvais pas l'approcher ni même le toucher. C'était terrible pour moi. C'est alors qu'il capta mon attention et prit son air le plus sérieux :

- Fanille, écoute-moi bien. Je viens te parler car je sais que tu as réussi à percer mon message secret.

- Comment tu le sait ? M'emportais-je. Il parut gêné :

- Quelque fois, pour savoir si tu vas bien, je fais mon possible pour capter les sentiments et sensations qui te traversent. J'arrive seulement avec toi car je te connaît depuis très longtemps.

Je parut gênée et un frisson me traversa : Merde ?! Et pour mes sentiments amoureux envers Kert ? Comment lui poser la question ? Je tentais en prenant malgré-moi un ton fâché :

- Et tu as vu des trucs intéressant côté amour ?

Il me fixa, tentant, je pense, de trouver les mots, puis annonça :

- Je ne sais pas qui est ce deuxième garçon que tu aimes, mais je ne me laisserait pas faire. Je montrerais à ton cœur que je suis mieux pour toi, okay ?

Finalement, Kert et Allan se ressemblait quand même. Mais là, ma vie, mon amour penchaient pour Allan. Ce dernier continua son message, que j'avais presque oublié :

- Bon, il fallait que je te prévienne en faite...Je suis bientôt arrivé auprès de toi, mais il me reste quelques jours de marche et j'ai appris une mauvaise nouvelle. Je te demande de ne pas t’inquiéter, mais quelqu’un auprès de toi, là, te veux du mal et c'est très probablement un humain.

Mon esprit assimila toutes les information nécessaire, mais je ne put m’empêcher de stresser à l'idée que quelqu’un me surveille.

- Alors j'ai demandé à une connaissance de venir veiller sur toi. Finit-il.

- Pardon ? Alors, si je résume bien, tu ne pourras pas venir m'aider si j'ai un problème et tu demande ça à quelqu'un que je n'ai jamais vu de ma vie ?

Allan reprit son sourire arrogant et souffla :

- On ne peut pas tout faire tout seul, j'essaie pourtant de tout faire pour te sauver, princesse.

Je repensais à son 1er message et me demandais si il était sérieux. Mais bien sûr, c'est Allan après tout. Il essayait de faire ce qu'il pensait impossible juste pour moi. Il annonça :

- Tu vas très bien t'entendre avec Kali. Oui, elle est un peu spéciale, mais je sais qu'avec elle tu sera sauve.

Je me réveillais en sueur dans mon lit et un nom me restais sur la langue...Kali.

Ne me regarde pas dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant