Chapitre 4 : A la lueur romantique de la télé

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La cloche sonna. Douze coups en tout, donc il était minuit. Et moi, j'étais devant un deal. En partie, je voulais savoir la vérité sur cette histoire de petite amie et je n'arriverai sûrement pas à m'endormir sans avoir une réponse précise. Mais...Il était minuit et demain, nous avions cours. Je ne pouvais pas aller le voir maintenant. Et qui me dit qu'il ne dormait pas déjà ?

J'attendis un moment. Est-ce que j'y allais ou pas ? La question tournait dans mon esprit. Mais une raison trancha : J'aimerai le voir. Il m'a éffrayé avec ses histoires étrange, et il n'y a qu'avec lui que je me sens en sécurité.

L'amour reprit le dessus et je lui envoyait un sms :

Fanille °Hey, tu dors ?°

J'attendit. un moment et en profita pour regarder l'heure : minuit et demi. Il dormait sûrement. Je me levait alors de mon lit pour partir m'assoir à mon bureau, mais je fut stoppée dans ma route. Le téléphone sonna et je lus le message d'Allan.

Allan °Ouais. Et en plus je fais un rêve magnifique, je rêve que je suis un pingouin au pôle nord et que je mange des chercheurs humain. À ton avis ?°

Je fis un rire ironique. Quelle con quand il veut celui-là.

Fanille °Moi nan plus j'arrive pas à dormir. Ça te dirais qu'on parle ?°

Le tout pour le tout. Par contre, je m'inquietais un peu car la réponse ne vint pas tout de suite. Je lis alors quelque page d'une bédé pour me faire patienter quand tout à coup :

Allan °Ramène-toi, moi je bouge plus°

Bon. C'est d'accord. Je lui envoyait un bref "okay" et me rhabilla. Je descendais doucement et sortis, sans que mes parents ne m'entende. Dehors, il faisait froid et très sombre. J'eus un peur peur, mais je me disais qu'il fallait que j'y aille.

J'arrivais vers la vieille bicoque et sonna à la porte. Une jeune fille vint ouvrir. La soeur à Allan, il ne manquait plus que je tombe sur elle.

- T'as vu l'heure qu'il est, imbécile ? Rentre chez toi, gamine !

Elle me claqua la porte au nez. Cette fille je ne l'aimais pas. Elle n'avait que deux ans de plus que moi, mais c'était une vrai peste et rien que sa présence quand j'étais chez Allan me rendait de mauvaise humeur. Un bip sur mon natel e sortit de mes pensées.

Allan °C'était toi à la porte ?°

Fanille °Oui. Natasha est vraiment une peste.°

J'avais agrémenté le tout d'un smeily qui tirait la tronche à la fin, pour faire comprendre combien ça m'avait énérvé.

Allan °J'arrive°

Après ce message, j'attendis devant la porte, mais pas très longtemps. Quelques voix fortes arrivèrent de l'intérieur de la maison puis la tête d'Allan passa par la porte qu'il venait d'entre-ouvrir.

- Allez, vient. Tu vas pas te laisser mourir de froid dehors, non ?

Je souris. Il me laissa entrer et là je remarquai le détail qui tue : Allan n'avait même pas pris la peine de s'habiller pour m'accueilliir ; Il était en caleçon. Sa soeur hurla depuis le salon :

- Elle a interet à partir avant 2 heures, sinon je la fiche dehors par mes propre moyen.

- Je garderai le même discours pour le mec qui ne vient toujours te voir qu'a partir de minuit, quand tout le monde est censé dormir.

Sa soeur devint pâle, vraiment très pâle. Allan me fit signe de le suivre et on partit dans sa chambre. Un fois arrivé, il ne fit plus attention à moi et s'installa devant sa télé, sur laquelle le jeux vidéo GTA5 était ouvert. Moi, je m'assis sur son lit, et le regarda un petit moment jouer.

Il adorait ces jeux un peu violent car j'avais l'impression que c'était un peu son défouloir géant. Mais on peut pas dire que la lueur de la télé dans une chambre noir soit vraiment une ambiance romantique. Pourtant, j'étais là, alors il fallait que j'en parle.

Après qu'il ait fusillé un policier dans son jeu, je lançais le sujet :

- Dis, Allan...Tu sais de quoi je voulais te parler ?

- Ouais. Mais je t'ai déjà tout ce que je pouvais sur les gens qui me suivent. Lança-t-il les lèvres pincées par la concentration.

Je réfléchit un moment, essayant de trouver mes mots, sans forcément lui faire savoir que mon coeur frappait à cent à l'heure à l'idée de lui poser une question.

- Non, c'est pas ça. En faite, je voulais savoir...Si tu m'aimais ?

Sa manette tomba sur le parquet dans un bruit sourd, comme si ma question l'avait étonné. Le silence devenait presque étouffant dans cette pièce. Il fixait alors l'écran, ne se retournant pas et admira la manière dont un policier l'écrasa pour lui donner la mort.

- Heu, tu sais, si ma question t'a dérangé, tu n'est pas obligé d'y rép...

- Tu en penses quoi, toi ?

Il s'était enfin retourné et me fixait de ses yeux marrons. Il affichait une tête inquiète et légérement absent. Mais là, moi, qu'est ce que je fais ? Que dois-je répondre à ça ? Il n'y avait que deux solution après tout.

*Oui, je pense que tu m'aimes, et c'est réciproque.

*Non. Tu fais ça juste pour me protéger, non ?

Je ne savait pas. Pourtant...Il attendait une réponse. Je n'avais plus le choix maintenant. Après avoir longtemps gardé le silence, je devais lui avouer mon amour.

Mon coeur battait au point de presque s'arreter. J'inspirais et éxpirait une grande fois, pour me détendre et ne pas bagayer. Je lançais alors mes sentiments, un geste définitif, qui allait décider de la voie que ma vie allait prendre. Je jouais le tout pour le tout, et annonça :

- Toi, je ne sais pas quel jeu tu joues, si tu m'aimes ou pas. Mais sache que moi...Mes sentiments sont sûr, Allan. Ça fait des années que...Que je t'aime et que je rêve que se soit réciproque. A tel point que je me suis mise certaine personne à dos, juste pour pouvoir rester vers toi et te rendre heureux. Allan, je t'aime.

Ses yeux s'ouvrirent en grand, il était super étonné. Mais négativement ou positivement ? Je ne savais plus quoi penser. Si j'avais fait quelque chose de bien...ou de mal. Tout ce que je savais, c'est que les dés étaient jetés.

C'est alors qu'Allan sourit en me regardant. Mais pas un de ses sourire ironique, non. Il avait l'air sincérement heureux. Le soucis, c'est que je ne vit pas son sourire très longtemps car un bruit sourd retentit dans l'appartement et une fumée blanche envahit instentanément la chambre. Une bombe ?

- Allan !? Criais-je dans un écho. Je sentais mon bras me faire mal, mais je ne voyais plus du tout ce qui m'entourait et j'avais peur.

Je me levai avec difficulté et avançai un peu. Je boitais et avançais doucement, mais le trouvait quand même. Allan se trouvait là, habillé de noir, comme à son habitude, comme si il s'était habillé en à peine quelque seconde. Il me vit et me fixa. Je l'entendit me crier :

- Va-t-en, va te mettre à l'abris avant qu'il soit trop tard !

C'est alors que je le vit. Un homme aussi vétu de noir, il me fixait. La peur m'avala et je tombait à genoux. Il fonça sur moi.

(Désolé pour la qualité du texte (Fautes d'ortho, petit caractère, espace) Mais j'ai pas utilisé le même traitement de texte que d'hab. En espèrant que vous comprendrez... :))

Ne me regarde pas dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant