Chapitre 21 : The woman with a secret

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Ma mère était au plus vite venue chercher Allan dans ma chambre pour être sûr qu'on ne dorme pas ensemble. C'est fou comme elle peut être une sans-cœur parfois. Après un baiser dans la nuque d'Allan, mon prince fut emmené en bas pour dormir sur la canapé, comme tout invité y aurait été obligé.

Ça y est. Demain, Je dévoilerais enfin mon secret à Allan, et à ce moment là, c'est moi qui aurait le droit de détourner les yeux car je lui aurais trop menti. Mais je voulais qu'il soit là quand je demande à Kert la vérité. Car après avoir appris tout sur le passé à Allan, j'avais enfin fait mon choix.

Les draps me paraissaient étrangement froid et le sommeil peinait à venir. Juste attendre demain. Au bout d'un certain moment, je m'endormis avec une mélodie calme dans la tête.

***

L'aube se levait et mes yeux se rouvrait. Aujourd'hui, les cours, aujourd'hui, Kert et sa vérité. D'un pas pressé, je descendis voir Allan. Ce dernier était assis sur son lit et regardais la télé. Je pris ma voix la plus tendre, encore un peu endormie :

- Coucou mon coeur.

Il sursauta et me fixa. Ses yeux étaient soulignés d'énormes cernes ; il avait sûrement très très peu dormi. Il se força un sourire et se leva pour venir poser un bisous sur mes lèvres :

- Bonjour mon petit ange.

Je sens l'ironie dans sa voix. Ma parole, il doit être vraiment crevé. Mais pourquoi ? Il n'a pas réussi à dormir ? Est-ce parcequ'il à pensé à aujourd'hui ? Hum...Il lut dans mes pensées :

- Je crois que je n'ai dormi qu'une heure et demi cette nuit. Ton père est venu boire un verre d'eau avec moi en bas. Je vois qu'il a plus confiance en moi qu'à l'époque, ça fait plaisir.

Je lui fit un sourire et l'entourai de mes bras pour l'embrasser. Ensuite, il se recula, et fit quelque chose que je ne l'avais jamais vu faire avec moi ; il m'observa, de haut en bas, plutôt lentement, avec un légèr sourire. Quand il arriva à mon regard, il baissa les yeux et rougit géné :

- Desolé, ça se fait pas trop de faire ça, excuse-moi.

Un frisson plutôt chaud me parcourut ; Je souris génée, puis, sur élan de folie, ouvrit la bouche pour lui répondre :

- Alors, je te plait comme ça...

Il ouvrit grand les yeux, étonné. La discussion allait continuer quand ma mère arriva dans la pièce. Alors, nous ricanions les deux, rougit, géné. Je m'approchais de lui et lui posa un baisé dur la joue. Il avait l'air un peu déçu qu'on ne continue pas plus sur le sujet. Je lui souffla à l'oreille après mon long bisous :

- On doit se retrouver à 17 h 30 au banc rouge du parc. En attendant, essaie au moins de te reposer un peu. Non, c'est pas une demande, c'est un ordre.

Après ce petit moment de discussion et de sous-entendu osé, je ne sais pas pourquoi, mais j'avais attrapé une certaine confiance en moi. J'avais l'impression de tout pouvoir surmonter, même ce qui risque d'être une énorme bagarre.

***

Kert ne s'affichait pas sous son meilleur jour, loin de là. Des bandages lui recouvrait une bonne partie des bras et il avait un grand pensement à la gorge. Les blessures de la bataille. Seulement, c'est là que je me rendit compte qu'il ne pouvait pas être une force surnaturelle. « les blessures se soignent toutes seules... ».

- ça te fais mal ? Demandais-je de ma voix la plus douce.

Il leva la tête, paraissant sortir de ses pensées et me sourit :

Ne me regarde pas dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant