Chapitre 10 Partie 1 : Joyeux Noël Kert

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- Il n'y a pas eu de nouveauté ces derniers temps ? Des trucs bizarre ou...Des gens louches ? Questionna Allan qui laissait échapper quelque crack, laissant penser qu'il mangeait des chips. Morfale, va.

- Non. Rien de neuf. C'est quand même étrange, moi, si j'étais un super-méchant, je frapperai pendant les périodes avant noël. C'est parfait comme moment.

Allan sortit un rire incontrôlable et moqueur. Il continua une fois calmé :

- On parle pas de super-méchant Fanille, c'est des forces des ténèbres. Et elle sont bien plus tactique que ça. L'autre jour, Régis m'a dit qu'il avait un coup d'avance, ce n'étais sûrement pas du bluff. Pas venant de lui en tout cas.

- Je trouve que tu stress beaucoup. Et si il avait fait exprès de te faire flipper ?

Cela faisait à peu près une semaine que je connaissais sa vraie nature et je m'y était déjà faite. Enfin, je crois. A plus y penser, à plus chercher, il est vrai que...Le malheur s'était toujours abattu sur sa famille et que j'étais la seule personne qui l'ait empêché d'être seul.

J'avais finit par me dire qu'il pouvais penser ce qu'il voulait, tant qu'il était en forme, sans la moindre blessure. Comme il l'avait dit, j'étais trop cartésienne, je ne croyait que je ce que voyait, j’espérais juste qu'il revienne avant que Régis vienne me chercher.

Seulement, quelque chose enchaînait Allan à ou il était. Je ne sais pas quoi, ça devait peut être avoir un rapport avec le fait que la dernière fois qu'il ait vu Régis, ce soit chez lui. Mon beau gothique me tira de mes pensées :

- Tu te rappelle toujours pas du prénom du type que tu as rencontré l'autre jour à la gare ?

- Celui qui m'a prêté le téléphone ? Non. Je me rappelle juste qu'il a un nom qui sonne suédois, ou irlandais. Pourquoi ? C'est important ?

- Hum. Si c'est lui qui t'a prêté le portable, non, pas trop de risque.

- Pourquoi, les méchants ne prêtent pas leurs affaires ?

Allan rigola à nouveau, ce qui me fit sourire. Je savais qu'il se moquais de moi, mais je prit plaisir à savoir qu'il était plutôt de bonne humeur ces derniers temps.

- T'es bien trop naïve. Non, c'est juste que normalement, ceux de mon espèce ne supportent pas les ondes électroniques, comme les voitures, les téléphone, les télés etc.

- Et toi alors ? Tu me parle au téléphone en ce moment même.

- Heu, c'est encore différent. Je...On va dire que j'ai quelques pouvoir en plus que mes semblables...A part ça, tu veux quoi pour noël ?

Allan avait changé de sujet, et tel que je le connaissais, c'était parce qu'il n'avait pas envie de m'en parler, mais que les explications viendraient sans discuter plus tard.

Pour noël ? Moi ? Je ne savais pas. Je n'avais pas besoin de répondre, de toute manière, car à chaque fois, Allan me trouvait un cadeau génial, mignon comme tout, exactement comme j'aime. D'ailleurs, il allait me manquer, car souvent Allan venait fêter avec nous.

Depuis la disparition de ses parents, il aimait venir fêter avec nous car ça lui donnait un semblant de famille. Mes parents lui offraient une boite de chocolat t un peu d'argent, les deux ne faisant pas long. Je tirai un grand sourire en me rappelant du passé :

- A toi d'être inventif, sinon ça ne serait pas la même surprise chaque année.

- Je te le donnerai quand je reviendrai. A part ça, il est 2 heures et demi, tu ne veux pas aller dormir ? Me répondit Allan.

Ne me regarde pas dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant