Chapitre 20 : The man with a secret

54 3 1
                                    

Je remis rapidement ma veste, est fit une fois le tour du vestibule du regard ; Allan me fixais, assis en haut des escaliers. Il me fit un grand sourire mais moi…ça ne me suffisait nettement pas. J’ouvris les bras espérant recevoir un câlin.

Allan fit un grand sourire, descendit plutôt vite et vint se loger dans mes bras, en douceur. Je sentis son odeur et mon stress chuta immédiatement. Sa vois arriva jusqu’au creux de mes oreilles :

- Quoi que te dises Kali, crois-là. C’est la deuxième personne en qui je crois le plus au monde. Je t’aime, Fanille.

***

Je n’aimais déjà pas le cimetière, alors de nuit…Il n’y avait rien de pire. Et pourtant, au fond de moi, je savais pourquoi Kali m’avais demandé de venir. Elle voulait me parler de quelque chose, sans qu’Allan l’entende.

Je la vit justement, assise sur une tombe, en équilibre. Cela me rappelait combien je pouvais trouver cette fille étrange parfois. Quand je m’approchais à sa hauteur, je vis qu’en fait, elle méditait sur une tombe adjacente à celle des parents à Allan. Elle avait les yeux fermés et les mains jointes et malgré sa concentration elle parut immédiatement m’entendre. Elle annonça d’une voix froide :

- Méditer dans un cimetière révèle toujours certaines énergies étranges. J’ai toujours pensé que c’était l’endroit le plus efficace pour libérer nos pouvoirs.

Je la laissais encore un moment rêver, puis moi-même, m’asseyais au sol du cimetière. Une question me brûlait les lèvres ; Oui, je possédais Allan, mais ma deuxième vie et l’amour qui s’y rapportait me revint en mémoire comme une violente vague. J’osais enfin la poser :

- Comment va Kert ?

Ses yeux s’écarquillèrent, puis un sourire du genre « Je l'avais prévu » apparut sur son visage. Elle prit une voix douce et sûre d'elle :

- Ton petit Kert va bien. On à tous eu le temps de partir avant que l'ambulance n'arrive. D'ailleurs, c'est de lui que je voulais te parler.

- De kert ? Et c'est quoi cette histoire ? Vous avez fui l'ambulance que j'ai appelée pour vous soigner ???

Kali fit un rire légèrement sombre avant d'avouer, en se levant de sa tombe :

- Fanille, nos blessures se soignent toutes seules, il ne faut pas que les médecins l'apprenne sinon notre peuple finirait dans un laboratoire pour le reste de leurs vie.

Il est vrai, je pensais bien faire, mais j'avais oublié que Allan m'avais précisé la même chose il n'y a pas longtemps. Alors la deuxième parti de la discussion coula de source :

- Et puis...De quoi veux-tu parler à propos de Kert ? C'est encore pour me dire qu'il est nocif ? Tu en a pas marre de raconter des bêtises ?

Elle souffla un long soupir. J'imaginais son souffle froid se perdre dans les airs et un frisson me perça le dos. J'étais dans un cimetière en pleine nuit, en train de discuter d'un de mes prétendants. L'idée que j'étais complètement folle me traversa l'esprit.

- Je ne crois pas qu'il soit vraiment nocifs mais plutôt...Qu'il ait lien direct avec Régis et qu'il se fasse manipuler.

- Pardon ?

Je n'en croyais pas mes oreilles. Kert, un espion ? Ça, ça m'étonnerait. Et pourtant, c'était étrange. Mais si il se faisait manipuler et que...Non. Kert est trop gentil, c'est impossible.

Kali précisa ses pensées alors que moi je cherchais une bouteille d'eau dans mon sac :

- Je n'ai jamais vraiment rencontré Régis, mais je sais que Kert et lui ne sont pas la même personne car j'aurais senti le mal en lui ; Allan m’a expliqué la manière de penser de Régis et c'est bien différent. Mais j'ai l’impression que Kert te cache des choses et qu'il connaît Régis.

Ne me regarde pas dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant