Chapitre 33 : La couleur qui n'est pas noire

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Régis tomba à genoux avant de recevoir le coup rempli de force de Allan en

pleine tête. Il n'eut à peine le temps de crier que mon amoureux,

doté soudain d'une violence incroyable, le pris par le col, pour le

lancer au loin.

C'est là que je la sentit, depuis l'endroit au j'étais, cette puissance

Ténébreuse, dont on lui avait fait cadeau en le ramenant des morts.

La pression s'alourdit, je dû même m'asseoir pour ne pas tomber

dans les pommes. Mais je ne me sentais pas en danger, au contraire ;

Je découvrais la douce sécurité qui m'entourait tout entièrement.

J'entendis son chuchotement, je ne saurais dire comment :

- Fanille, ferme les yeux et bouche toi les oreilles. Surtout, ne les

ouvres pas avant que je te le dise.

Je nous revoyais dans la ruelle avec 3 baraqués. Cette odeur de chair

et de sang qu'il y avait eu ce jour là. Allait-il mettre Régis en

lambeaux ? Cet ennemi méritait-il vraiment son sort ?

Allan conclut comme la dernière fois :

- S'il te plaît. Demanda-t-il sur un ton calme.

Mais cette fois, je lui répondit, en essayant d'être la plus douce

possible, pour ne pas le choquer ou le brusquer :

- Non Allan. Je ne fermerais pas les yeux. J'ai déjà vu du sang, j'ai

frôlé de peu de voir la mort. Je ne m'empêcherais pas de regarder,

je te regarderais même dans les yeux, car comme ça, je sais que tu

ne me mentiras pas, que tu ne te retiendras pas, car je sais que tu

n'aimes pas que je te regarde quand tu mens.

Allan parut pensif un léger moment alors que Régis tentait de reprendre

ses esprits et de se lever. Puis mon amoureux me jeta un regard, un

seul, avant de lever les bras au ciel, et dans toute sa colère,

fermant ses poings et fonça dans une vitesse surhumaine sur Régis.

C'est là que j'assistais à la violence.

Mon petit démon n'avait pourtant pas touché au bras droite de Régis,

mais je compris que c'est par ses pouvoirs que le bras de l'ennemi se

détacha de son corps, et commença l'hémorragie. Régis hurla le

plus fort qu'il pouvait.

Allan le frappa encore quelques coups, puis au bout d'un moment, un homme

apparut et tint le bras à mon cœur. Je voulais protester, mais je

vis que mon ténébreux connaissais cette personne car il lâcha

Régis, affaibli au maximum et annonça :

- Merci pour ma vengeance, M.Adam.

- Désolé, j'ai mis du temps à arriver. Mais je suis la maintenant,

nan ?

L'étranger se tourna vers moi et me fit un grand sourire, je me sentis

légèrement gênée. Il avait l'air de me connaître, mais je le

Ne me regarde pas dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant