Pourquoi pas ? Sevmione

Maybe without you

Hermione arriva dans un craquement sonore au bout de la rue où elle vivait étant petite. Elle inspira profondément puis sans pouvoir les retenir, les larmes coulèrent sur ses joues. Elle marcha en direction de la petite maison des Granger et poussa le portail. Elle traversa l'allée puis frappa trois coups contre la porte. Elle entendit des bruits de pas puis la porte s'ouvrit sur son papa, Luc Granger.

- Hermi ? Dit il surpis.

- Pa... Papa. Dit elle en pleurant.

- Entre ma chérie.

Hermione passa devant son père et sa mère arriva vers elle.

- Hermione ! Que ce passe-t-il ? Dit elle paniquée.

- Jeanne, doucement. Laisse Hermione reprendre son souffle.

Hermione enleva sa cape et ensuite alla au salon où elle s'effondra dans le canapé en pleurant. Ses parents, totalement désarmé face à la situation, la regardait impuissants.
Jeanne décida d'aller préparer du thé et ensuite revint au salon où elle trouva son mari entrain de frotter doucement le dos de leur fille unique. Hermione peinait à se calmer. Et ses parents le voyaient, c'est pour cela qu'ils allaient lui laisser le temps, le temps de leur parler.
Ce soir là fut long pour les parents de Hermione qui l'entendirent pleurer toute la nuit. Hermione ne parvenait pas à dormir. Elle tournait et retournait la conversation qu'elle avait eu avec Severus. Comment avait-il pu ne pas réagir ? Comment avait-il pu remettre encore et encore tout cela sur le tapis ? Elle ne le comprenait pas. Bien sur qu'elle pouvait concevoir que Severus ne voulait pas lui faire de mal, mais elle acceptait son passé. Pourquoi toujours tout compliquer ? Et Pomona qui lui avait fait la morale ! Elle était à la fois triste mais très en colère !

Elle se réveilla le lendemain très tôt et resta néanmoins dans son lit, allongée sur le dos, face au plafond. Elle n'avait ni l'envie ni la force mentale pour ce lever.
Elle eut soudain peur... Tres peur. Sa maman lui avait sans cesse répéter, depuis son plus jeune âge, qu'une peine de cœur pouvait briser une personne. Et si cela lui arrivait. Non non non ! Hermione était plus forte que cela ! Ou pas... Elle se mit à angoisser et se rongea frénétiquement les ongles dans la pénombre de sa chambre.

Les parents de Hermione se levèrent aux alentours des huit heure et Jeanne alla directement voir sa fille. Elle entre ouvrit la porte et il faisait encore sombre. Croyant que Hermione dormait, elle referma la porte et descendit à la cuisine.
Avec Luc ils mangèrent rapidement leur déjeuner puis ils quittèrent la maison en direction de leur cabinet dentaire.
Hermione se leva environ une heure plus tard et vit sur la table de la salle à manger, un petit mot de ses parents.

- Hermi chérie,
Nous sommes partis au cabinet, nous ne rentrerons que ce soir. Prends du temps pour toi, vas prendre l'air. J'espère que nous pourrons bientôt parler ensemble.
On t'aime.
Maman et Papa.

Hermione n'eut aucunes réactions face au mot de ses parents puis elle remonta dans sa chambre et s'y enferma pour la journée.
Elle n'avait ni envie de sortir ni envie de parler.
Ses parents rentrèrent le soir et virent que rien n'avait bougé. Ils se regardèrent avec peine puis Jeanne prépara le souper que Hermione refusa poliment. Les nuits étaient toutes rythmées par des cauchemars, des cris et des larmes. Hermione ne parvenait pas à tourner la page. Elle ne dormait que très peu et les seules heures où elle fermait les yeux, cela se passait mal.
C'est environ deux semaines après son arrivée que Jeanne s'énerva.
Elle entra en trombe dans la chambre de Hermione, elle vit sa fille assise sur un fauteuil, face à la fenêtre, le regard vide.

- Hermione ! Dit alors Jeanne.

Sa fille ne bougea pas d'un poil. Jeanne, a bout de patience, recommença.