Un Amour Royal

Chapitre 25

           Lorsque Aaliyah ouvrit les yeux, l'homme qu'elle aimait le plus au monde était endormi juste à côté d'elle. Oh comme il avait l'air vulnérable ainsi. Mais c'était tout à fait normal, après la nuit précédant, il devait forcément être exténué. Cependant, elle fut tenter de caresser sa chevelure de jais. Ses cheveux étaient tellement souples. Et sa peau, sa si belle peau, tellement douce. C'était toujours incroyable pour elle. Cet homme était le sien ! Et elle était persuadée au plus profond d'elle que, jamais personne ne pourrait les séparer. Non ! Absolument personne.

- Bonjour ma petite ensorceleuse, dit-il les yeux fermés.

Sa voix lui rappela drôlement celle de son frère , le matin quand il venait de se réveiller. Elle était tout aussi grave.

- Bonjour. Bien dormi ?

- Très bien même, ma princesse.

Puis il ouvrit enfin ses grands yeux marrons et l'embrassa sur le front.

- Je ne t'ai pas fais rater les cours, j'espère, dit-il sur un ton d'inquiétude.

- Non, je n'ai pas cours aujourd'hui. Je suis toute à toi, affirma t-elle avec malice.

- Humm, c'est très tentant, dit-il après un chaste baisé. Mais non, là tu dois te reposer.

Il se leva aussitôt du lit et entra dans la salle de bain. Aaliyah lui emboita le pas.

- Est-ce que tu as besoin de quelque chose ?

- Oui d'un rasoir , d'une brosse à dents et de vêtements propres ... Mais je crains que je ne puisse les avoir, ceux là.

- Désolée, je ne pense pas que l'on fasse la même taille, dit-elle la voix teinté d'ironie. Mais je peux t'obtenir la brosse à dent et le rasoir.

Elle ouvrit le placard de la salle de bain et en sorti un paquet de rasoir et de brosses à dents.

- Tu as autant de brosses à dents en réserve ?

- Oui. Il arrive que mon frère ou Stephen arrivent sans leurs affaires. Alors, j'ai pris l'habitude d'en avoir plusieurs en réserve pour eux...et dorénavant, pour toi.

- Ils ont de la chance de t'avoir.

- Moi encore plus. J'ai hâte que tu les rencontre. Tu vas les adorer. Je suis sûr que vous allez vous entendre.

- Je serai très heureux de les rencontrer un de ces jours. Mais dis moi , ton père vient souvent te voir ?

- Lui...

Elle perdu aussitôt son enthousiasme.

- Disons qu'il vient pour ses affaires et à souvent la corvée de m'inviter à dîner pour soi-disant prendre de mes nouvelles.

- Pourquoi appelles tu cela une corvée ? Tu es sa fille. Je suis certain qu'il t'aime.

- J'ai été une charge qu'il a assumé pour le " qu'en dira t-on ? " . Je ne pense pas qu'il m'aime. Juste qu'il fait son devoir de père. Mais je ne m'en plains plus depuis très longtemps. Si je n'ai pas eu l'attention de mon père , mon frère quant à lui, a toujours été présent pour moi.

- Aaliyah je pense que...

Son téléphone se mit à sonner au chevet du lit.

- Nous n'avons pas finis cette conversation, dit-il tout en se retournant.

Il sortit de la salle de bain.

- Je te les pose là, dit-elle en mettant les brosses sur l'étagère.

Elle enfila son peignoir et sorti de la chambre.

Le salon sentait le café. Elle trouva Shaïna assise sur l'un des tabouret de la cuisine, savourant une tasse.